11-06-2011, 09:42 AM
Le jeu de rôle permet d'incarner un héros. Un être qui aspire à ce qu'on veut être, la plupart du temps ce qu'on ferais si nous avions les capacités de nos personnages. Ça c'est quant est jeune. En vieillissant nous jouons de plus en plus un rôle sans rapport avec nous. Certains parviennent à détester leur personnage tout en continuant à le jouer avec plaisir.
Alors que le fait de jouer un héros, quelqu'un qui fait le bien, est le premier réflexe. Tôt ou tard, l'idée de faire le mal, sans conséquence IRL, finit par séduire. C'est tout d'abord immature: je peut le faire sans conséquence, alors je le fait. N'en déplaise, c'est aussi un reflet de notre personnalité qui ressort. Mais on finit aussi par vouloir vraiment jouer le mal, de façon cohérente....
Je me permet de vous faire part de quelques piste de réflexions sur le sujet, qui ne sont probablement pas exhaustive, mais qui le deviendrons peut être avec votre aide. Perso, je voit deux Maux, que l'on peut décliner.
Le mal existe au même titre que le bien. Il échappe un peu à nos personnages, heureusement ont t'ils des guides. Le très abstrait Satan, le G3, dans une moindre mesure les G2. Ce mal est à mon sens le plus facile à jouer. On ne se pose pas trop de question en religion, et en fait ca en devient presque affaire de culture. Nul raison de se défier de nos persos: ce sont des démons, ils sont comme ca.
Ainsi, les persos jurent par le Grand Cornu. Inverse les tendances de la religion, pas parce que c'est mal, mais plutôt pour se moquer des « rivaux ». On se rapproche ici du choc de deux sociétés qui ne s'acceptent pas. Et prendre le parti de la plus « malfaisante » est plutôt facile, parce qu'au final ce n'est qu'une question de point de vue.
On peut placer là la notion de Liberté que certains démons veulent offrir aux humains. Le mal devient un boulot, qui perdras sans doute de son sens quant on auras gagné au fond...
On quitte carrément le registre du héros. Le mal se pratique ici dans l'ignorance. Le démon se laisse guider par ses instincts sans trop se poser de questions sur les conséquences. C'est pénible à jouer, et je ne conseille pas de le faire sans rajouter une touche de comique. Ici, le démon est démon parce qu'on ne voudrais pas de lui au ciel, ce n'est pas vraiment un choix de sa part. Il viole non dans l'esprit de servir une Cause, mais pour son plaisir
Contrairement au point précédant, il n'y rien de Grand ici. C'est un mal médiocre, celui qu'on rencontre tous les jours. En règle général, les personnage sont plutôt bête, ou, pour être exact,les limites de leurs intelligences sont clairement visible. C'est d'ailleurs pour ca, plus que pour des raisons de moralité, que ces personnages sont peut joué. Dans un esprit de jeu, on est là pour gagner, hors se laisser aller à une pulsion au pire moment, ca n'aide pas vraiment.
Ce point est le plus intéressant, et le plus difficile à jouer, mais il y a des alternatives plus soft, qui partent du même postulat:
Le démon s'adonne à une passion qui n'est néfaste que parce que pousser à l'extrême. D'une certaine façon il n'est même pas égoïste. On peut même dire qu'il est généreux. On pourrais citer un démon du sexe, qui répands le plaisir autours de lui, sans compromis. Un démon de Morax, qui sacrifie tout à l'art, un Valefor, qui vole pour la beauté du geste, qui recherche le « crime parfait ». De tels démons peuvent apparaître comme sympathique, y compris dans un registre tragique: Don Juan, Baudelaire, Arsène Lupin.
Au final, ils ne sont malfaisant que parce qu'ils ne savent pas s'arrêter.
La luxure n'est pas vraiment considéré comme un pêché de nos jours (pas dans nos société occidental en tout cas), la paresse est même ériger en droit constitutionnelle dans plusieurs pays. La gourmandise est un peu dans le même cas (on l'as pas érigé en droit constitutionnel ceci dit). De nos jours on considère que ce sont des petits pêchés, sans trop de conséquence.
Si on dit que quelqu'un est gourmand, on ne l'insulte même pas!
On peut étendre ce postulat, et s'interroger sur le Mal que peut faire un cauchemar par exemple. Ça réveille le gars qui dors, mais les cauchemars n'ont jamais tué personne, d'aucun dirais même que c'est salutaire, puisque l'inconscient s'exprime, le rêveur peut alors prendre conscience de chose qui lui échappait. Évidement l'excès l'empêcheras de dormir, et le rendras fou, on tombe ici dans les points précédant. Mais un Beleth qui tient à montrer qu'un croyant recherche dans la religion le père qu'il n'as jamais eut, et qu'il peut trouver sans tout ces salamalec, peut en passer par là. C'est plus violent que l'exercice d'un Blandine, mais peut être justement plus efficace.
En définitive, cette liste est, comme dit au début, loin d'être exhaustive. Évidemment, elle sert surtout à vous interroger sur vos démons, et vos démons en devenir, si ca vous tente. Pas que le rôle prise de tête soit obligatoire, mais ça peut être intéressant. Si vous souhaitez complète, ou contre dire, n'hésitez donc pas.
Alors que le fait de jouer un héros, quelqu'un qui fait le bien, est le premier réflexe. Tôt ou tard, l'idée de faire le mal, sans conséquence IRL, finit par séduire. C'est tout d'abord immature: je peut le faire sans conséquence, alors je le fait. N'en déplaise, c'est aussi un reflet de notre personnalité qui ressort. Mais on finit aussi par vouloir vraiment jouer le mal, de façon cohérente....
Je me permet de vous faire part de quelques piste de réflexions sur le sujet, qui ne sont probablement pas exhaustive, mais qui le deviendrons peut être avec votre aide. Perso, je voit deux Maux, que l'on peut décliner.
- Le Mal religieux:
Le mal existe au même titre que le bien. Il échappe un peu à nos personnages, heureusement ont t'ils des guides. Le très abstrait Satan, le G3, dans une moindre mesure les G2. Ce mal est à mon sens le plus facile à jouer. On ne se pose pas trop de question en religion, et en fait ca en devient presque affaire de culture. Nul raison de se défier de nos persos: ce sont des démons, ils sont comme ca.
Ainsi, les persos jurent par le Grand Cornu. Inverse les tendances de la religion, pas parce que c'est mal, mais plutôt pour se moquer des « rivaux ». On se rapproche ici du choc de deux sociétés qui ne s'acceptent pas. Et prendre le parti de la plus « malfaisante » est plutôt facile, parce qu'au final ce n'est qu'une question de point de vue.
On peut placer là la notion de Liberté que certains démons veulent offrir aux humains. Le mal devient un boulot, qui perdras sans doute de son sens quant on auras gagné au fond...
- Le Mal humain:
On quitte carrément le registre du héros. Le mal se pratique ici dans l'ignorance. Le démon se laisse guider par ses instincts sans trop se poser de questions sur les conséquences. C'est pénible à jouer, et je ne conseille pas de le faire sans rajouter une touche de comique. Ici, le démon est démon parce qu'on ne voudrais pas de lui au ciel, ce n'est pas vraiment un choix de sa part. Il viole non dans l'esprit de servir une Cause, mais pour son plaisir
Contrairement au point précédant, il n'y rien de Grand ici. C'est un mal médiocre, celui qu'on rencontre tous les jours. En règle général, les personnage sont plutôt bête, ou, pour être exact,les limites de leurs intelligences sont clairement visible. C'est d'ailleurs pour ca, plus que pour des raisons de moralité, que ces personnages sont peut joué. Dans un esprit de jeu, on est là pour gagner, hors se laisser aller à une pulsion au pire moment, ca n'aide pas vraiment.
Ce point est le plus intéressant, et le plus difficile à jouer, mais il y a des alternatives plus soft, qui partent du même postulat:
- Le Mal passionné
Le démon s'adonne à une passion qui n'est néfaste que parce que pousser à l'extrême. D'une certaine façon il n'est même pas égoïste. On peut même dire qu'il est généreux. On pourrais citer un démon du sexe, qui répands le plaisir autours de lui, sans compromis. Un démon de Morax, qui sacrifie tout à l'art, un Valefor, qui vole pour la beauté du geste, qui recherche le « crime parfait ». De tels démons peuvent apparaître comme sympathique, y compris dans un registre tragique: Don Juan, Baudelaire, Arsène Lupin.
Au final, ils ne sont malfaisant que parce qu'ils ne savent pas s'arrêter.
- [li]Le Mal sans effet:
La luxure n'est pas vraiment considéré comme un pêché de nos jours (pas dans nos société occidental en tout cas), la paresse est même ériger en droit constitutionnelle dans plusieurs pays. La gourmandise est un peu dans le même cas (on l'as pas érigé en droit constitutionnel ceci dit). De nos jours on considère que ce sont des petits pêchés, sans trop de conséquence.
Si on dit que quelqu'un est gourmand, on ne l'insulte même pas!
On peut étendre ce postulat, et s'interroger sur le Mal que peut faire un cauchemar par exemple. Ça réveille le gars qui dors, mais les cauchemars n'ont jamais tué personne, d'aucun dirais même que c'est salutaire, puisque l'inconscient s'exprime, le rêveur peut alors prendre conscience de chose qui lui échappait. Évidement l'excès l'empêcheras de dormir, et le rendras fou, on tombe ici dans les points précédant. Mais un Beleth qui tient à montrer qu'un croyant recherche dans la religion le père qu'il n'as jamais eut, et qu'il peut trouver sans tout ces salamalec, peut en passer par là. C'est plus violent que l'exercice d'un Blandine, mais peut être justement plus efficace.
En définitive, cette liste est, comme dit au début, loin d'être exhaustive. Évidemment, elle sert surtout à vous interroger sur vos démons, et vos démons en devenir, si ca vous tente. Pas que le rôle prise de tête soit obligatoire, mais ça peut être intéressant. Si vous souhaitez complète, ou contre dire, n'hésitez donc pas.