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Un peu de poésie dans ce monde de brutes.
#1
Pour faire plaisir à Rash', à Anathema et à ma petite Lilith, un topic sur la poésie ! Smile

Et histoire de montrer qu'il ne faut pas avoir honte de soit même, je vous met un poème de ma composition.

Triste

Je surprend son odeur m'emplir,
Enfermée dans ma chambre vide,
Avec pour seul bonheur mes souvenirs,
De son corps et de sa bouche avide.

Il vient tout juste de me quitter,
Ca me parait déjà une éternité.

J'ai pleuré son départ,
Et maudit ma faiblesse,
Pourtant je sais quelque part,
Que je suis en liesse :

J'ai là une qualité oubliée,
Celle de savoir aimer.
Reply
#2
Et hop ! Puisque Rash hésite encore a poster, moi j'en met un autre de ma composition. Ca le decidera ptet Smile.

Seule.

Je croise un couple heureux,
Occupé à s'embrasser,
Puis je songe avec regrets,
A mon coeur amoureux.

Celui que j'aime est loin,
Et je ne sais s'il pense à moi,
Ou à une autre qui l'émoit,
Si je ne suis pas qu'un souvenir lointain.

Mais même sans avoir de ses nouvelles,
Ni de mots tendres susurrés à l'oreille,
Moi je sais malgré tout,
Qu'il m'aime comme un fou.
Reply
#3
Puisqu'on me force la main...

Souviens toi de ce regard que tu m'as lancé
Jamais l'azur des cieux ne m'a semblé aussi pâle auparavant
J'ai su aussitôt que ce jour serait radieux
Ton sourire désarmant m'a bouleversé.
Je savais que le temps serait impuissant
Et pourtant, tu m'as abandonné, seul et soucieux

Tu es partie, emportée, sans prévenir,
Et te rejoindre ne m'était pas possible
Tu n'avais eu de cesse de m'avertir
Mais comment imaginer cette douleur indicible.

Heloise, attends moi, ne m'oublie pas
Chaque jour qui passe me rapproche de toi...
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#4
Et hop ! Tant que j'y suis je vous fait découvrir (enfin découvrir est un bien grand mot, il est archiconnu, mais bon Smile) un poème que j'ai appris petite et que j'aime bien !

Chanson d’automne.

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul Verlaine (Poèmes saturniens)
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#5
Quote:Pour faire plaisir à Rash', à Anathema et à ma petite Lilith, un topic sur la poésie !

Ba en effet, ça me fait plaisir! Smile Je connais un bouton Reply qui risque de se faire mitrailler d'ici peu...
Reply
#6
Je déambule
Dans le brouillard des rues
Je déambule
Sans but.

Je déambule
Dans le froid de décembre
Je déambule
Je tremble.

Je déambule
Dans la peine la plus totale
Je déambule
J'ai mal.
Reply
#7
Alors que nous marchions
Sous un pâle ciel matinal
Sous un froid soleil hivernal
J'ai compris l'illusion

Nous marchions
Mais j'étais seul -
L'amour m'avait déçu
Et je pleurais sans lui

Le ciel était pâle
Et froid était le soleil -
Ma langueur transcendait l'illusion
Puisque j'avais compris
Reply
#8
Il m'a sourit
Moi j'ai pleuré -
Moi je l'idolâtrais
Lui m'aimait seulement.

Nous avons longtemps
Déambulé dans les bois
Mais il est parti
Et je me suis perdu.

Je me suis perdu
Je suis seul à présent -
Il fait froid, il fait noir -
Et j'ai mal.
Reply
#9
Douce sensualité


I

Elle et moi
Nous flânions
Au bord de l’eau
En silence

Sa simple présence
Faisait mon bonheur
Son simple sourire
Etait plus beau que mon plus beau rêve

Elle rayonnait
Comme rayonne le soleil
Je souriais
Puisque la beauté et le bonheur m’accompagnaient


II

Je me souviens
D’un soir d’été
Nous regardions, allongés dans l’herbe,
La beauté des étoiles naissantes

Elle s’est levé, m’a sourit
Elle a fermé les yeux,
S’est mise à danser
Elle accompagnait chaque souffle du vent

Et le corps de la belle
Se mouvait en silence
M’émouvait dans ma transe
Jamais pareille beauté n’avait excité mes sens


III

Je ne saurai non plus
Oublier la douceur
La si grande douceur
De ses caresses sur mon corps

Sa main rencontre la mienne
Puis l’abandonne
Remonte là, revient ici,
M’effleure au rythme même de son souffle chaud

Jamais je n’oublierai
Cette douce sensualité,
Ni ses sourires, ni ses danses,
Moins encore sa douce sensualité
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#10
Entre deux rêves


Le rêve conscient

J’ai passé la journée
Dans les bras de l’être aimé
Mon bonheur ne pouvait être plus grand
Qu’en ces tendres moments

Car ils le sont plus que tout,
Ces moments,
Tendres et doux,
Gorgés d’une insouciance belle et pure

J’avais l’impression aujourd’hui
De rêver éveillé
Dans les bras de l’être aimé,
Aimé comme le sont ces tendres et doux moments


Le rêve inconscient

Quant à cette nuit,
Cette nuit je changerai d’étreinte,
Je quitterai celle de mon amour
Pour celle de Morphée

Et je continuerai j’espère
- O doux espoir comme je t’aime -
A vivre le bonheur
Même s’il devient métaphysique cette nuit

Cette nuit dans mon sommeil, inconsciemment,
Je rêverai du rêve conscient
Tout comme lors du rêve du conscient
Je vivais le rêve inconscient


Entre deux rêves

Et ce soir, je t’appelle,
O Poésie,
Pour te confier mon bonheur,
Mon bonheur d’entre deux rêves

Aujourd’hui le bonheur de l’amour
Coulais dans mes veines
Cette nuit le bonheur du sommeil
Eveillera mon envie de vivre

Je vis entre deux rêves
Ce soir, ô Poésie,
Je t’ai, j’ai la tendresse et j’ai le rêve
Je ne peux qu’être heureux et je le suis
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