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petit texte méchant
#81
Ou informaticien ... :?
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#82
ou encore premier Ministre
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#83
J'annonce, apres moults reflexions, mon total abandon concernant ma volonté de lire les posts de ce sujet, qui, bien que m'interressant assez (le sujet) sont fort trop longs (les posts) si on ne le suit pas (re le sujet - ou le débat au choix) au moins 4 fois par jour et hélas je n'ai pas (la possibilité) de le faire. Mais, le concernant (encore le sujet), je ne desespere pas d'arriver a le faire (le lire).

Mais en attendant (je sais pas trop quoi), je ne puis que vous soutenir dans votre volonté (de débatre), et que celui ci (le sujet pour changer) permettent a chacun d'affiner (le fromage) sa vision et son opinion a propos du sujet (rien a rajouter).

Sur ce, je vous la souhaite bien bonne (la fin de journée).
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#84
Comme j'ai un peu l'esprit de l'escalier j'ai envie de poser des questions à mes petits copains sur les pages d'avant.

@Neko : si j'ai bien compris ce que tu disais, le CPE est un pis-aller qui ne va pas faire diminuer le chomage (contrairement à ce qu'annoncent ceux qui l'ont proposé) mais seulement permettre d'être emoins souvent au chomage. En gros c'est ça ?
Je ne suis pas très bon en calcul (un peu comme tous les mathématiciens) mais quand même il y a un truc qui me chiffone : si les gens sont globalement moins souvent au chomage mais que le chomage ne baisse pas ça veut dire :
- soit qu'ils sont aussi souvent au chomage qu'avant mais sur des périodes plus courtes (mais aussi avec des périodes plus courtes d'emploi)
- soit qu'ils sont moins souvent au chomage qu'avant mais plus nombreux à l'être.
- soit qu'il sont moins souvent au chomage qu'avant mais que la période de précarité s'allonge dans la durée.
- soit que je n'ai pas compris comment on peut rester au même niveau global d'emploi tout en permettant aux gens d'être globalement moins au chomage ...

@Vik : j'ai regardé ton lien et le calcul m'a m'air correct. Cela étant la comparason est truquée : dans un cas on a un gars qui peut se faire virer du jour au lendemain sans préavis et sans motif (du moins dans la première mouture du projet), dans l'autre cas on a un gars qui a le temps de se retourner puisqu'il y a un préavis et que l'employeur doit fournir un motif sérieux de licenciement (et le cas de la faute professionnelle mis à part, c'est loin d'être facile de licencier un gars en CDI "comme ça").

@Srajitas : ce n'est pas parce que les syndicats ralent tout le temps et pour de mauvaises raisons qu'il n'y a pas d'excellentes raisons de se rebiffer.

@tous les trois : vous avez souvent répété qu'un employeur raisonable (ie sachant où est sont intérêt) ne licenciera pas qqun qui lui convient pour d'obscures raisons. Dans le cas d'un patron d'une petite boîte je pense que c'est vrai (cest la raison pour laquelle je ne critique pas trop le CNE). Dans le cas des grosses boîtes (qui ont droit au CPE mais pas au CNE) c'est archi-faux. Deux exemples (parmi une tripotée) :
- la femme de mon frère a enchainé les CDD dans une banque dans laquelle une campagne de recrutement a été lancée par la suite. Ses supérieurs sont ravis de son travail et soutiennent sa candidature à fond. Mauvaise nouvelle : un obscure responsable des RH a décidé que la banque ne recruterai que des BAC+2 (pas de BAC +3) ... et merde au directeur de l'agence qui avait bien envie de garder son employée qui s'entendait bien avec toute l'équipe et faisait du bon boulot. Ca c'est une entreprise qui a une gestion rationnelle de ses RH ! Et qui sait où est son intérêt !
- un ami travaille comme vendeur dans une chaine de boutiques qui vend des fringues. Il a un diplome d'école de commerce mais comme il ne trouvait pas de job il a accepté de bosser comme vendeur en espérant pour "grimper" au sein de la boîte ensuite (chose que lui ont fait miroité ses supérieurs bien sûr). Nref, il en veut et il le montre. Quelques ANNEES plus tard voilà qu'on lui propose enfin une promotion ... mais avant il faut qu'il passe un petit "test de personnalité", une formalité selon ses chefs qui une fois de plus apprécient sont travail et espèrent pouvoir exploiter un peu plus intelligemment ses compétences, à un poste avec plus de responsabilités. Après avoir répondu à une batterie de 50 questions toutes plus stupides les unes que les autres (pondues par un technocrate ... comme quoi ils ne sévissent pas que dans la fonction publique) on lui annonce que son profile ne correspond pas et que sa promotion il peut se la carrer dans le cul (enfin, on lui dit plus poliment ... quand ils enculent les gens ils ont l'amabilité de le faire avec de la vaseline) !

Des exemples comme ça j'en ai des valises pleines ! On ne me fera jamais croire que les grosses boites sont organisées d'une manière intelligente et rationelle (si par rationelle on entend en vue de son propre intérêt bien compris), qui favorise l'expérience et la promotion au mérite. Dans la pratique ce n'est pas ce qui se passe.

Dernière constatation : mon frère est responsable de production dans une usine. Parmi ses collègues plus agés plusieurs ne sont pas très diplomés et ont réussi à monter les échelons un à un pour arriver à des postes à responsabilité. Tous s'accordent à dire qu'aujourd'hui ça leur serai interdit ; et que la gestion des ressources humaines est pilotées par des gens qui ne sont jamais sur le terrain, et que les politiques de RH dans leur boite va bien souvent à l'encontre de l'intérêt de l'entreprise (comment imaginer qu'il puisse en être autrement quand les grands capitaines de l'industrie contemporains ont pour la plupart hérité plus que mérité leur place).

dit : un dernier truc. Si vous connaissez qqun qui bosse dans une de ces fameuses grosses boites de conseil (les "big four") : demandé lui combien son facturé les conseils en question, et demandé lui ensuite son avis sur la qualité du conseil donné. Les grosses entreprises achètent de la merde (mais ça fait gonfler les actions de faire "consulting check-up") à un prix d'or et rechignent à payer des compétences réelles !?
Ne me dites pas que c'est la mondialisation. Ca n'a rien à voir. Je serai d'accord pour faire des cadeaux aux grosses entreprise quand leurs dirigeants seront compétents.

Edit2 : j'ajoute que
Quote:les propriétaires de supermarchés n'avaient pas besoin du CPE
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#85
Quote:@Vik : j'ai regardé ton lien et le calcul m'a m'air correct. Cela étant la comparason est truquée : dans un cas on a un gars qui peut se faire virer du jour au lendemain sans préavis et sans motif (du moins dans la première mouture du projet), dans l'autre cas on a un gars qui a le temps de se retourner puisqu'il y a un préavis et que l'employeur doit fournir un motif sérieux de licenciement (et le cas de la faute professionnelle mis à part, c'est loin d'être facile de licencier un gars en CDI "comme ça").
Non, ceci est valable si tu as passé moins d'un mois dans l'entreprise, et c'est également valable pour un CDI pendant la période d'essai... de 3 mois !
Sinon tu as un préavis de 2 semaines pour moins de 6 mois et d'un mois au dela de 6 mois.
Et c'est d'autant plus facile qu'en CPE ou CDI de licencier un type pendant sa période d'essai.

Et pour le CPE, tu as 3 mois de période d'essai et le reste c'est une période de consolidation.

Différence entre période d'essai et de consolidation : Pendant la période d'essai, le contrat est rompu à la réception de la lettre recommandée, sans préavis ni indemnité de rupture : seuls sont dus les salaires pour les heures effectuées et non encore payées. Pendant la période de consolidation, un préavis doit être respecté, de quinze jours ou un mois, et une indemnité de 8% du salaire brut est perçue par le salarié. Rappelons que pour un CDI, le préavis est de deux mois. Surtout, l'indemnité légale de licenciement dans le cadre d'un CDI n'est due que pour les salariés ayant plus de deux ans d'ancienneté (article L.122-9 du Code du travail) et elle est de deux dixièmes de mois par année d'ancienneté.
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#86
Rhhaaaa, ce satané Vik a réponse à (presque) tout !!! :wink:

J'agrée sur le préavis (mais tu conviendras que 2 semaines c'est plus court que 2 mois).
Par ailleurs il reste la question de la motivation du licenciement.

Enfin, voici ce que dit un grand patron de la question (c'est moi qui souligne) :

Quote:E. Leclerc, a network of indendent hypermarket owners, employs 85,000 people, 91 per cent of whom are on so-called CDI contracts that offer the most security to workers.

Mr Leclerc said that he and his fellow hypermarket owners did not need the CPE: the rigidity of the CDI contract was “not insurmountable” for a large organisation such as his, he said. He acknowledged, however, that it was a burden for smaller businesses, whose managers could ill afford to spend time fighting unfair dismissal claims in industrial tribunals.

From E. Leclerc’s point of view, he said it would have been better to reduce the costs of employing people rather than make it easier to fire them.

Pour les "smaller business", il y a le CNE :wink:
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#87
Pour le CDI, le préavis est variable en fonction de la convention collective auquelle adhère ton entreprise.
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#88
L'avis du PDG de Shneider Electric sur la question :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@...483,0.html

De manière générale :

http://www.institutmontaigne.org/site/page.php
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#89
Pour Srajitas, ce petit-bourgeois à la solde du grand capital, qui sous pretexte qu'il fait médecine se permet de conchier ses petits camarades prolétaires. Mais sache que lorsque ta tête se balancera au bout d'une pique, tu feras moins le malin.

Quelques petites citations de Mme Parisot, certes hors contexte et tout ce qu'on veut mais quand même ça fait toujours rigoler :

* « La liberté de penser s'arrête là où commence le code du travail », à l'Assemblée générale du MEDEF en janvier 2005.

(à quand un débat Florent Pagny/Laurence Parisot dans "100mn pour convaincre" ?)

* « La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? », Le Figaro, 30 août 2005.

* « La précarité est une loi de la condition humaine. », France Inter, 3 septembre 2005.

* « Le mot précarité est un mot à la mode qui a pour objectif de nous empêcher de réfléchir. », France Inter, 3 septembre 2005.

* « Parce que se dire ou laisser croire à tout le monde aujourd'hui en France que nous pouvons entrer dans un métier, prendre un emploi et le garder quasiment à vie, c'est de l'utopie. Ou alors c'est de la fonctionnarisation, c'est proche de l'utopie communiste et on a vu comment elle s'est terminée. », France Inter, 3 septembre 2005.

Quand on a ce niveau de reflexion politique, je trouve ça un peu aberrant de disposer d'un tel pouvoir de pression auprès d'un gouvernement...

* « L'état de jeune, c'est un passage, une maladie dont on guérit », La Tribune, 16 janvier 2006.


Donc je veux bien ne pas diaboliser le MEDEF, mais avoue qu'ils n'y mettent pas du leur...
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#90
J'ai déja dit qu'il communiquaient comme des choucas gonflés aux hormones, la morgue, le dédain et le sens de la mauvais répartie en plus.
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