03-04-2006, 11:36 AM
"Aujourd'hui mes larmes ont coulé jusqu'à ce que je sombre dans un sommeil agité et bien peu réparateur. Je cherche une raison dans toute cette folie, je sais qu'il n'en existe aucune. J'ai cru que c'était pour l'argent mais il n'a rien prit. J'ai cru que c'était par vengeance mais Calvin n'avait aucun ennemi. J'ai cru que c'était par ma faute.
Rien de tout ça.
Alors j'ai compris que le Mal existe,
qu'il peut venir à chaque moment, vêtu d'un cache-poussière brun, armé d'un colt, le visage dissimulé par un chapeau à larges bords.
Le Mal tire plus vite que Calvin,
le Mal s'approche et pose ses bottes de cow-boy sur le visage de celui avec qui je devais me marier,
le Mal crache sur son corps,
le Mal lâche quelques mots en espagnol avec un fort accent mexicain,
le Mal me frappe quand je cours vers Calvin,
le Mal pointe son revolver vers ma tête,
le Mal lit dans mes yeux que je n'attends que la mort,
le Mal baisse son arme et enlève son couvre-chef.
Le Mal a la tête de tout le monde. Le Mal a détruit mon être, a tué mon amour, a assassiné mon coeur, a fait de moi une coquille vide de tout sauf de souffrance.
Et le vent de l'Arizona souffle, mes doigts se crispent dans ma chair, je maudis Dieu.
Comme tant de fois mon esprit s'évade vers une existence que je ne vivrai jamais, un ciel pur, un ranch qui sent le bois et les braises, Calvin qui me regarde et qui souris, deux ou trois enfants, habillés de clair, qui jouent dans l'herbe devant... Une vie simple, un bonheur impossible car il a tué cet avenir en même temps que mon âme. Et Dieu n'a rien fait.
La haine, la souffrance, les regrets, la mélancolie.
Je m'en vais en enfer
Brûler à tout jamais
A jamais séparée de Calvin
J'ai tué des hommes des femmes et des enfants
Il a fait de moi celle qui prend aux autres ce qu'elle a perdu
Et qui n'y gagne que les regrets, les sanglots
Mon coeur déborde de cendres
Avant de partir il m'a dit son nom, le nom maudit pour toute l'éternité, le tourment de toute mon âme.
"
Et le vent fait tourner les pages du journal abandonné dans la poussière...
Rien de tout ça.
Alors j'ai compris que le Mal existe,
qu'il peut venir à chaque moment, vêtu d'un cache-poussière brun, armé d'un colt, le visage dissimulé par un chapeau à larges bords.
Le Mal tire plus vite que Calvin,
le Mal s'approche et pose ses bottes de cow-boy sur le visage de celui avec qui je devais me marier,
le Mal crache sur son corps,
le Mal lâche quelques mots en espagnol avec un fort accent mexicain,
le Mal me frappe quand je cours vers Calvin,
le Mal pointe son revolver vers ma tête,
le Mal lit dans mes yeux que je n'attends que la mort,
le Mal baisse son arme et enlève son couvre-chef.
Le Mal a la tête de tout le monde. Le Mal a détruit mon être, a tué mon amour, a assassiné mon coeur, a fait de moi une coquille vide de tout sauf de souffrance.
Et le vent de l'Arizona souffle, mes doigts se crispent dans ma chair, je maudis Dieu.
Comme tant de fois mon esprit s'évade vers une existence que je ne vivrai jamais, un ciel pur, un ranch qui sent le bois et les braises, Calvin qui me regarde et qui souris, deux ou trois enfants, habillés de clair, qui jouent dans l'herbe devant... Une vie simple, un bonheur impossible car il a tué cet avenir en même temps que mon âme. Et Dieu n'a rien fait.
La haine, la souffrance, les regrets, la mélancolie.
Je m'en vais en enfer
Brûler à tout jamais
A jamais séparée de Calvin
J'ai tué des hommes des femmes et des enfants
Il a fait de moi celle qui prend aux autres ce qu'elle a perdu
Et qui n'y gagne que les regrets, les sanglots
Mon coeur déborde de cendres
Avant de partir il m'a dit son nom, le nom maudit pour toute l'éternité, le tourment de toute mon âme.
"
Et le vent fait tourner les pages du journal abandonné dans la poussière...