02-14-2006, 03:12 PM
Tortionnaire
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"Les rues ne sont pas sûres...
Qui me voudrait du mal ?
Reste méfiant, soit vigilant...
Mais je sais me défendre !
Il est des forces, tapies dans l'ombre...
Je ne suis personne alors à quoi bon ?
Il est des yeux qui brillent, rouges dans la nuit...
Je n'ai plus peur du noir désormais !
Et quand le tonnerre gronde...
Mais je dois avouer...
Peindre mon horreur par dessus les échos blancs d'un monde insensé..."
Et j'erre insouciant le jour, craintif dès le crépuscule alors que chaque aurore me consume un peu plus de n'être telle que je l'espère. Les doutes m'assaillent en légions affamées, je me perds sur les sentiers qu'autrefois j'arpentais d'un pied sûr, ceux des méandres de ma raison et de mon âme. J'ignore les humains, ne sont que bétail à mes yeux. Je fuis anges et les démons mû par la crainte d'une mort que je vois peuplée de visages fantomatiques arrachés à des cadavres, de chateaux de corps gémissants édifiés en torture éternelle, de lumières mortes et brûlantes, d'incarnats cauchemardesques jaillis de nuits fiévreuses et de moites torpeurs.
Qu'il en sorte un que je n'avais pas vu pour me capturer et m'enfermer, injecter en moi douleurs et comas glacés ou au contraire aspirer mon sang jusqu'à l'agonie, hurler des questions insensées et me laisser à demi mort dans une cellule capitonnée, en quoi celà peut m'étonner ?
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"Les rues ne sont pas sûres...
Qui me voudrait du mal ?
Reste méfiant, soit vigilant...
Mais je sais me défendre !
Il est des forces, tapies dans l'ombre...
Je ne suis personne alors à quoi bon ?
Il est des yeux qui brillent, rouges dans la nuit...
Je n'ai plus peur du noir désormais !
Et quand le tonnerre gronde...
Mais je dois avouer...
Peindre mon horreur par dessus les échos blancs d'un monde insensé..."
Et j'erre insouciant le jour, craintif dès le crépuscule alors que chaque aurore me consume un peu plus de n'être telle que je l'espère. Les doutes m'assaillent en légions affamées, je me perds sur les sentiers qu'autrefois j'arpentais d'un pied sûr, ceux des méandres de ma raison et de mon âme. J'ignore les humains, ne sont que bétail à mes yeux. Je fuis anges et les démons mû par la crainte d'une mort que je vois peuplée de visages fantomatiques arrachés à des cadavres, de chateaux de corps gémissants édifiés en torture éternelle, de lumières mortes et brûlantes, d'incarnats cauchemardesques jaillis de nuits fiévreuses et de moites torpeurs.
Qu'il en sorte un que je n'avais pas vu pour me capturer et m'enfermer, injecter en moi douleurs et comas glacés ou au contraire aspirer mon sang jusqu'à l'agonie, hurler des questions insensées et me laisser à demi mort dans une cellule capitonnée, en quoi celà peut m'étonner ?