07-07-2004, 03:38 PM
Depuis la Chute, le temps avait semblé durer une éternité.
A part torturer les Âmes damnés, Génocide s'était un peu ennuyée en Enfer. La succube s'était languie des batailles épiques auxquelles elle avait participé sur les diffèrents plans lors de la rébellion qui avait mené la scission avec les Cieux. Son choix primordial de se ranger aux cotés de Lucifer n'avait jamais pesé.
Désormais, les maîtres mots plaisirs, liberté d'actions, meurtres lui étaient accessibles et avaient une richesse de sens qu'elle n'avait pas crû possible. Décidement, elle avait judicieusement misé.
Contrairement à certains qui avait chû avec elle, plus poussés par le charisme de l'Ex-Archange de la lumière que par conviction, oui, contrairement à eux, qui regrettaient cet état de fait, Génocide se complaisait dans sa damnation. Certe, elle avait perdu ses belles aîles blanches, l'état de félicité que procure le Paradis mais pire que tout, elle s'en moquait, choses que nombreux ne comprenait pas.
Devant elle, au plus haut des Monts de l'Enfer,Pandémonium,son Eden s'étendait à ses pieds, à perte de vue. Elle se plaisait à contempler ce qu'avait battit le Seigneur Lucifer, leur Père à tous.
Comme un foetus se doit de quitter le sein de sa mère, elle allait partir, quitter la protection réconfortante des Feux Infernaux et propager la corruption parmis les mortels.
Elle le savait depuis peu, son nom était enfin arrivé dans la liste des prochains partants. Sa dévotion aux Enfers et à son Seigneur et Maître Bélial se révêlait bénéfique.
Sans regrets, ni remords, elle sentit son esprit se disloquer et une force qui l'attirait vers un ailleurs.
Je me relevais péniblement dans une mare poisseuse dans une quelconque ruelle d'une ville aux lumières aveuglante. Un sentiment de froid intense m'envahit alors.
*Un flash*
L'image d'un gouffre nimbée de flamme me destabilise puis me rappelle qui je suis, d'où je viens, je n'en sais guêre plus, si ce n'est une certitude, la Terre, enfin...
Souriant pour la première fois dans ce corps qui n'était pas le mien, je me prend à déclarer, comme une sentence, pour marquer l'instant de façon solennelle:
"Mortels, craignez pour vos âmes"
Souriant derechef de l'aspect caricatural de mes propos, je me releve et pars vers cette taverne que ma conscience juge intéressant de me préciser que l'on appelle cela bar de nos jours. Ah! ces humains et leur pathétique sémantique. il n'empeche, un godet rechauffera ce corps encore froid...
A part torturer les Âmes damnés, Génocide s'était un peu ennuyée en Enfer. La succube s'était languie des batailles épiques auxquelles elle avait participé sur les diffèrents plans lors de la rébellion qui avait mené la scission avec les Cieux. Son choix primordial de se ranger aux cotés de Lucifer n'avait jamais pesé.
Désormais, les maîtres mots plaisirs, liberté d'actions, meurtres lui étaient accessibles et avaient une richesse de sens qu'elle n'avait pas crû possible. Décidement, elle avait judicieusement misé.
Contrairement à certains qui avait chû avec elle, plus poussés par le charisme de l'Ex-Archange de la lumière que par conviction, oui, contrairement à eux, qui regrettaient cet état de fait, Génocide se complaisait dans sa damnation. Certe, elle avait perdu ses belles aîles blanches, l'état de félicité que procure le Paradis mais pire que tout, elle s'en moquait, choses que nombreux ne comprenait pas.
Devant elle, au plus haut des Monts de l'Enfer,Pandémonium,son Eden s'étendait à ses pieds, à perte de vue. Elle se plaisait à contempler ce qu'avait battit le Seigneur Lucifer, leur Père à tous.
Comme un foetus se doit de quitter le sein de sa mère, elle allait partir, quitter la protection réconfortante des Feux Infernaux et propager la corruption parmis les mortels.
Elle le savait depuis peu, son nom était enfin arrivé dans la liste des prochains partants. Sa dévotion aux Enfers et à son Seigneur et Maître Bélial se révêlait bénéfique.
Sans regrets, ni remords, elle sentit son esprit se disloquer et une force qui l'attirait vers un ailleurs.
Je me relevais péniblement dans une mare poisseuse dans une quelconque ruelle d'une ville aux lumières aveuglante. Un sentiment de froid intense m'envahit alors.
*Un flash*
L'image d'un gouffre nimbée de flamme me destabilise puis me rappelle qui je suis, d'où je viens, je n'en sais guêre plus, si ce n'est une certitude, la Terre, enfin...
Souriant pour la première fois dans ce corps qui n'était pas le mien, je me prend à déclarer, comme une sentence, pour marquer l'instant de façon solennelle:
"Mortels, craignez pour vos âmes"
Souriant derechef de l'aspect caricatural de mes propos, je me releve et pars vers cette taverne que ma conscience juge intéressant de me préciser que l'on appelle cela bar de nos jours. Ah! ces humains et leur pathétique sémantique. il n'empeche, un godet rechauffera ce corps encore froid...