11-29-2012, 11:40 PM
Le réveil sonne. Il sonne encore. Il sonne toujours. Quatre fois. Cinq fois. Cinq fois et demi ? Allez, six, peut être sept fois, voire même huit fois. On continue ? Neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, ... et voila, maintenant vous savez compter jusqu'à au moins vingt et vous venez de perdre du temps à lire 2 lignes absolument pas contributives à la suite.
Certains accusent l'alcool, alors que souvent, la fatigue suffit à elle même pour résoudre tous les problèmes. "Il ya un dossier à remplir" - "Je suis trop fatiguée, je ferai ça demain". "On couche ce soir ?" - "Non, j'ai mal au crâne, je suis crevée". "Ca te dit d'aller faire une mission ensemble ?" - "J'aimerais bien, mais dernièrement j'ai eu beaucoup à faire, et là, je suis exténuée".
Bon, et bien ... si vous pouvez utiliser cette excuse, vous êtes un veinard. Parce que c'est pas le cas de Sincérité: elle, quand elle a envie de dormir, c'est jamais quand elle a encore des trucs à faire. Elle finit TOUJOURS tous ses trucs à faire et pète encore la forme après. Donc, quand elle dort, c'est sur ses derniers retranchements. A l'inverse, si elle dort, faut pas la faire chier.
Donc, le réveil la fait chier. Monumentale erreur. Faut pas faire chier Sincérité (cf chronique précédente). Surtout quand son épée est à portée de main. Le réveil finit explosé. L'ange de Dominique se lève, juronne, s'habille, se brosse les dents, rote, souffle sur la glace, se rebrosse les dents, re-juronne, pense à mettre des sous-vêtements, puis se penche sous l'armoire pour sortir un coffre et en extirpe un réveil de rechange parmi une trentaine de lots disponibles. Le réveil cassé quant à lui, part dans une poubelle intitulée "Cadeaux pour Plastique".
Un, deux, trois. Ce ne sont pas les chaussettes ni le nombre de cils manquants sur les paupière de la demoiselle, mais tout à l'heure nous avions compté à partir de quatre, je me devais donc de réparer cette injustice. Reprenons.
Un bruit strident résonne dans la salle. Elle est en train d'accorder sa guitare électrique et elle joue à fond sur les saturations. Rien de tel pour faire chier les voisins, mais pas de bol, ou plutôt "oh chance !", elle n'en a pas. Elle démarre une série d'accords brutaux qui évoquent vaguement Six Feet Under, puis commence des vocalises gutturaux. Une fois accompli, elle se recoiffe, satisfaite, prend son chapeau qu'elle visse sur la tête comme si elle allait sortir en grand vent, et sort de chez elle, prête à entamer un nouveau voyage.
Cela fait quelques semaines qu'elle se trouve à Immac sur Sable, et pour l'instant son moral est au beau fixe: les gens sont intéressants. Pour l'instant.
Certains accusent l'alcool, alors que souvent, la fatigue suffit à elle même pour résoudre tous les problèmes. "Il ya un dossier à remplir" - "Je suis trop fatiguée, je ferai ça demain". "On couche ce soir ?" - "Non, j'ai mal au crâne, je suis crevée". "Ca te dit d'aller faire une mission ensemble ?" - "J'aimerais bien, mais dernièrement j'ai eu beaucoup à faire, et là, je suis exténuée".
Bon, et bien ... si vous pouvez utiliser cette excuse, vous êtes un veinard. Parce que c'est pas le cas de Sincérité: elle, quand elle a envie de dormir, c'est jamais quand elle a encore des trucs à faire. Elle finit TOUJOURS tous ses trucs à faire et pète encore la forme après. Donc, quand elle dort, c'est sur ses derniers retranchements. A l'inverse, si elle dort, faut pas la faire chier.
Donc, le réveil la fait chier. Monumentale erreur. Faut pas faire chier Sincérité (cf chronique précédente). Surtout quand son épée est à portée de main. Le réveil finit explosé. L'ange de Dominique se lève, juronne, s'habille, se brosse les dents, rote, souffle sur la glace, se rebrosse les dents, re-juronne, pense à mettre des sous-vêtements, puis se penche sous l'armoire pour sortir un coffre et en extirpe un réveil de rechange parmi une trentaine de lots disponibles. Le réveil cassé quant à lui, part dans une poubelle intitulée "Cadeaux pour Plastique".
Un, deux, trois. Ce ne sont pas les chaussettes ni le nombre de cils manquants sur les paupière de la demoiselle, mais tout à l'heure nous avions compté à partir de quatre, je me devais donc de réparer cette injustice. Reprenons.
Un bruit strident résonne dans la salle. Elle est en train d'accorder sa guitare électrique et elle joue à fond sur les saturations. Rien de tel pour faire chier les voisins, mais pas de bol, ou plutôt "oh chance !", elle n'en a pas. Elle démarre une série d'accords brutaux qui évoquent vaguement Six Feet Under, puis commence des vocalises gutturaux. Une fois accompli, elle se recoiffe, satisfaite, prend son chapeau qu'elle visse sur la tête comme si elle allait sortir en grand vent, et sort de chez elle, prête à entamer un nouveau voyage.
Cela fait quelques semaines qu'elle se trouve à Immac sur Sable, et pour l'instant son moral est au beau fixe: les gens sont intéressants. Pour l'instant.