11-09-2011, 02:58 PM
Message - Avec l'aimable collaboration de Galila.
Oniriel vient frapper doucement à la porte de Galila.
Galila, tu es la ?
L'épaisse porte en bois pivote et le Novalis apparaît, intrigué. Les boutons de roses qui ornent sa chevelure crépue sont d'un rouge profond. Voyant Oniriel devant chez lui, il agrandit un peu l'ouverture et s'écarte.
- Oui oui, je suis là. Tu veux entrer ?
Oniriel regarde derrière lui comme s'il voulait être certain que personne ne le voyait entrer chez Galila.
Oui s'il te plait, en fait j'aurais quelques questions à te poser, des choses qui me tracassent et dont le sens actuel m'échappe.
Intrigué, le Novalis referme la porte derrière son collègue et l'invite à prendre à droite. Pour se faire, Oniriel doit écarter un rideau de lierre naturel. Passé celui-ci, il pénètre dans une pièce à vivre à la décoration et à l'agencement particuliers ; la nature y est bien plus présente qu'à l'ordinaire. La table sous les volubilis est encombrée, d'un côté par un bac et de la terre, de l'autre par des papiers divers et quelques livres.
- Assieds-toi, propose Galila en montrant les fauteuils autour de la fontaine. Dis-moi ce que tu veux boire et je t'écoute.
Oniriel semble hésiter, comme s'il cherchait comment aborder sa question. Je prendrais bien une tisane s'il te plait. En attendant la boisson, Oniriel a un peu plus de temps pour réfléchir à ce qu'il va dire, finalement il se lance.
L'amour est quelque chose de bien n'est ce pas ?
Le Serviteur du Repos Divin s'absente quelques instants puis revient avec de l'eau chaude, des tasses et une boîte en bois contenant toutes sortes d'infusions. A la question du Blandine, il prend un moment pour réfléchir.
- L'amour en soit est toujours quelque chose de bon. C'est ce qu'il y a autour qui peut poser problème : les sentiments annexes, voire parasites, qui l'accompagnent, les réactions des autres, les barrières et les obstacles qui se dressent devant nous... Peut-être pourrais-je mieux répondre à ta question si tu me donnais le contexte, propose-t-il gentiment en souriant au rêveur angélique.
Oniriel comprend qu'il doit donner plus d'information.
Et bien, dans la population humaine, l'amour implique à 99% du temps des relations sexuelles. Hors le sexe est mal d'après la définition de l'administration.
C'est ce qui me pose problème en fait, je peux concevoir que la luxure est mal, c'est à dire coucher avec tout le monde, à répétition, ou encore assouvir des perversions diverses.
Mais je n'arrive pas à concevoir que faire l'amour à la personne que l'on aime puisse être mal.
Galila s'absorbe un moment dans la contemplation des cascades.
- Le sexe est quelque chose de mal selon certaines administrations. Il y a de nombreux Archanges et différents points de vue. Il n'y a pas que les humains et leurs sociétés qui évoluent, nous aussi.
Le Novalis pose sa tasse et se lève pour arpenter la pièce. Il va jusqu'à la table et plonge ses mains dans le terreau qui emplit le bac.
- Certains Archanges ne tolèrent rien de ce côté. D'autres autorisent les relations sexuelles si l'incarnation était déjà mariée. D'autres encore n'y voient pas d'inconvénient si c'est pratiqué dans une mesure raisonnable et dans le respect et l'amour.
Après avoir attrapé un chiffon, l'Ange à la peau sombre revient vers la fontaine dans le bassin de laquelle il immerge ses mains. Jouant avec l'eau, il se tourne vers Oniriel et lui sourit.
- Il n'y a pas de réponse universelle. Etant donné que les différentes voix se sont fait entendre, Dieu ne peut ignorer ces points de vue. S'il n'a pas puni les Archanges les plus progressistes sur le sujet, je pense que c'est parce qu'il accepte leur façon de voir.
Oniriel boit une gorgée de sa tisane et se détend un peu.
Je n'ai pas l'impression que les archanges progressistes fasses l'unanimité sur le sujet, supposons que je tombe amoureux d'un humain et que je fasse l'amour avec, l'administration me punirait et m'obligerait probablement a le quitter définitivement.
C'est juste une supposition bien sûr.
Oniriel étant un très mauvais menteur, Galila se doute qu'il y a un fond de vérité dans la supposition que vient d’énoncer son collègue.
Galila soupire. Il égoutte ses doigts et essuie ses mains sur le chiffon. Ses yeux bleus accroche les reflets de lumière qui jouent à la surface de l'eau, et l'iris brille de sa lueur surnaturelle magnifiée par ces éclats mouvants. Il se lève et vient prendre place devant Oniriel, s'asseyant en tailleur sur le sol.
- Les Archanges progressistes ne font effectivement pas l'unanimité. Ce sont les moins violents et donc ceux dont les voix se font moins entendre. On a plus tendance à écouter une personne qui crie plus fort, remarque le Novalis avec un sourire amusé. Toutes les administrations ne te condamneraient pas pour ça. D'autant plus si tu es sincère et qu'il ne s'agit que d'une personne. Mais... peut-être qu'il y a des circonstances qui nuancent cet état, ou que tu n'as pas encore parlé de cela avec ta hiérarchie.
Le Novalis cherche le regard d'Oniriel mais celui de l'ange de Blandine est plutôt fuyant, comme s'il avait peur d’être jugé par Galila de la même manière qu'il l'avait été par Silver. Sa voix sonne toujours aussi faux quand il essaye de maintenir que c'est seulement un exemple.
euh ... enfin ... c'est à dire que, un ange faisant cela avec un humain, hypothétiquement parlant, le garderait probablement pour lui afin d’éviter des ennuis justement. Et s'il était découvert, ça chaufferai gravement pour son matricule.
D'ailleurs s'il était découvert, quels seraient ses options ? abandonner l'amour ou fuir ?
Lorsqu'Oniriel prononce le mot fuir, Galila arrive à capter son regard pendant une seconde, et l'ange de Blandine semble en plein désarroi.
Le Novalis se rapproche un peu et tend les mains pour saisir l'une de celles d'Oniriel. Son regard a perdu un peu de brillant pour gagner en chaleur, comme une lumière diffuse qui viendrait de l'intérieur.
- Et se battre, Oniriel ? L'amour ne mérite-t-il pas qu'on se batte pour lui ? Tu as la chance d'être un Ange de Blandine, une Archange qui, du peu que j'en sais, est une des plus progressiste. Jusqu'ici, je n'ai rencontré aucun Ange de Blandine qui ne soit pas compréhensif. Si une administration t'ennuie à ce propos, cherche l'appui de tes supérieurs. Et des Anges compréhensifs d'ici qui pourront témoigner que tu es quelqu'un de bien et que tu fais ton travail sans qu'il y ait à redire.
Oniriel regarde pour la première fois Galila complètement dans les yeux.
Se battre contre l'Administration ?
Les mots sonnait faux dans sa bouche, comme s'il ni croyait pas vraiment. Sur le coup Oniriel en oublie complétement qu'il parlait d'un cas hypothétique et commence à déballer ce qu'il a sur le cœur.
Joshua n'est qu'un humain, il ignore tout de ma nature. Si jamais j'essaye de me battre contre l'administration j'ai trop peur qu'il soit assassiné par ses membres les plus conservateurs.
Qu'est ce qui les empêchera de m'effacer a nouveau la mémoire, je ne suis même pas sûr de ce qui m'a amené a Immac pour commencer, si ça se trouve j'ai déjà fait la même chose dans le passé et je ne m'en souviens plus.
Oniriel s’interrompt soudain, réalisant qu'il venait d'en dire un peu trop sur sa situation, mais d'un autre côté, il sait que Galila est un des anges en qui il peut avoir confiance sur un sujet tel que celui-ci.
- Se battre contre ceux qui veulent t'enlever ce que tu as. toute l'administration ne sera pas contre toi... Enfin, Galila se mord les lèvres, si c'est "Joshua"... ce sera bien plus difficile, effectivement. Peu iront dans ton sens.
Le Novalis s'interrompt. Son regard glisse et tombe sur le sol. Il lâche la main du Blandine et remonte ses jambes qu'il entoure de ses bras. La mélancolie semble s'être emparée de lui.
- Il faut que tu trouves des gens pour t'épauler, dit-il sans regarder Oniriel, la voix plus faible, des gens qui auront du poids. Qui, lorsqu'ils parleront de ton cas, feront passer cet "erreur" comme une broutille, un égarement sans conséquence actuelle ni future. Des gens qui ne te jugeront pas là-dessus mais uniquement sur le bien que tu fais et sur ce que tu apportes à notre camp. Ce sera difficile. Mais il en vaut forcément le coup.
Le Novalis pose son menton sur ses genoux. Son sourire s'est envolé.
c'est la gorge serrée par l'émotion qu'Oniriel répond à Galila, il sent que l'ange de Novalis est de son côté mais que son cas est quand même assez désespéré.
Silver est au courant et je n'ai pas beaucoup de temps devant moi, je dois agir vite ... Galila ... je ne sais pas combien de temps Silver va m'accorder, mais il est fort probable que ca se termine mal pour moi dans les jours à venir.
Oniriel se leve et met une main sur l'épaule de son ami.
Je ne réalisai pas que le fait que nous soyons tout les deux de genre masculin allait encore plus compliquer la chose, je ne me l'explique toujours pas d'ailleurs, mais merci pour tout, maintenant je pense que je sais ce qu'il me reste à faire.
Oniriel se dirige vers la sortie.
Réagissant soudain au départ du Blandine, Galila saute sur ses pieds et le retient par un bras.
- Attends ! Ne te laisse pas faire Oniriel. M'autorises-tu à essayer d'en parler à quelqu'un ? Je... je ne peux pas te laisser comme ça. Que ce soit "Joshua" et non "Anna" ne devrait pas jouer. Mais parce que certaines choses ont été écrites, cela joue. Est-ce que, pour autant, tu devrais baisser les bras ? Non.
Le Novalis pose ses mains sur les épaules de son ami. Ses yeux sont comme deux puits au fond desquels brilleraient une lumière bleue.
- S'il-te-plaît, j'aimerais t'aider.
Oniriel semble réfléchir.
Galila, a qui souhaites-tu en parler ? si l'information s'ébruite encore plus je risque fortement de diminuer le temps qu'il me reste. De plus je ne veux pas vous entrainer dans mes problèmes, tu sais comme moi que ceux qui vont m'aider se mettent en périls aussi, probablement moins que moi, mais les limitations risquent de pleuvoir.
L'Ange à la peau sombre sourit légèrement.
- Pour l'instant, je ne vais faire que prospecter. Si je vois que ça ne sert à rien de continuer, je laisserai tomber. Si les choses se passent bien, tu auras un bon allié. Si les choses se passent mal, je ne pense pas que Joshua craindra quoi que ce soit. Et si c'est le cas, j'engagerai ma vie pour le protéger. Me fais-tu confiance ?
Oniriel avale sa salive.
Je te fais confiance, mais soit très prudent, ne te met pas en danger je ne me le pardonnerai jamais sinon.
- Je ferais attention, je te le promets.
Galila laisse retomber ses bras.
- Dès que je sais ce qu'il en est, je passe te voir.
Oniriel fait un faible sourire à Galila avant de quitter la pièce.
Oniriel vient frapper doucement à la porte de Galila.
Galila, tu es la ?
L'épaisse porte en bois pivote et le Novalis apparaît, intrigué. Les boutons de roses qui ornent sa chevelure crépue sont d'un rouge profond. Voyant Oniriel devant chez lui, il agrandit un peu l'ouverture et s'écarte.
- Oui oui, je suis là. Tu veux entrer ?
Oniriel regarde derrière lui comme s'il voulait être certain que personne ne le voyait entrer chez Galila.
Oui s'il te plait, en fait j'aurais quelques questions à te poser, des choses qui me tracassent et dont le sens actuel m'échappe.
Intrigué, le Novalis referme la porte derrière son collègue et l'invite à prendre à droite. Pour se faire, Oniriel doit écarter un rideau de lierre naturel. Passé celui-ci, il pénètre dans une pièce à vivre à la décoration et à l'agencement particuliers ; la nature y est bien plus présente qu'à l'ordinaire. La table sous les volubilis est encombrée, d'un côté par un bac et de la terre, de l'autre par des papiers divers et quelques livres.
- Assieds-toi, propose Galila en montrant les fauteuils autour de la fontaine. Dis-moi ce que tu veux boire et je t'écoute.
Oniriel semble hésiter, comme s'il cherchait comment aborder sa question. Je prendrais bien une tisane s'il te plait. En attendant la boisson, Oniriel a un peu plus de temps pour réfléchir à ce qu'il va dire, finalement il se lance.
L'amour est quelque chose de bien n'est ce pas ?
Le Serviteur du Repos Divin s'absente quelques instants puis revient avec de l'eau chaude, des tasses et une boîte en bois contenant toutes sortes d'infusions. A la question du Blandine, il prend un moment pour réfléchir.
- L'amour en soit est toujours quelque chose de bon. C'est ce qu'il y a autour qui peut poser problème : les sentiments annexes, voire parasites, qui l'accompagnent, les réactions des autres, les barrières et les obstacles qui se dressent devant nous... Peut-être pourrais-je mieux répondre à ta question si tu me donnais le contexte, propose-t-il gentiment en souriant au rêveur angélique.
Oniriel comprend qu'il doit donner plus d'information.
Et bien, dans la population humaine, l'amour implique à 99% du temps des relations sexuelles. Hors le sexe est mal d'après la définition de l'administration.
C'est ce qui me pose problème en fait, je peux concevoir que la luxure est mal, c'est à dire coucher avec tout le monde, à répétition, ou encore assouvir des perversions diverses.
Mais je n'arrive pas à concevoir que faire l'amour à la personne que l'on aime puisse être mal.
Galila s'absorbe un moment dans la contemplation des cascades.
- Le sexe est quelque chose de mal selon certaines administrations. Il y a de nombreux Archanges et différents points de vue. Il n'y a pas que les humains et leurs sociétés qui évoluent, nous aussi.
Le Novalis pose sa tasse et se lève pour arpenter la pièce. Il va jusqu'à la table et plonge ses mains dans le terreau qui emplit le bac.
- Certains Archanges ne tolèrent rien de ce côté. D'autres autorisent les relations sexuelles si l'incarnation était déjà mariée. D'autres encore n'y voient pas d'inconvénient si c'est pratiqué dans une mesure raisonnable et dans le respect et l'amour.
Après avoir attrapé un chiffon, l'Ange à la peau sombre revient vers la fontaine dans le bassin de laquelle il immerge ses mains. Jouant avec l'eau, il se tourne vers Oniriel et lui sourit.
- Il n'y a pas de réponse universelle. Etant donné que les différentes voix se sont fait entendre, Dieu ne peut ignorer ces points de vue. S'il n'a pas puni les Archanges les plus progressistes sur le sujet, je pense que c'est parce qu'il accepte leur façon de voir.
Oniriel boit une gorgée de sa tisane et se détend un peu.
Je n'ai pas l'impression que les archanges progressistes fasses l'unanimité sur le sujet, supposons que je tombe amoureux d'un humain et que je fasse l'amour avec, l'administration me punirait et m'obligerait probablement a le quitter définitivement.
C'est juste une supposition bien sûr.
Oniriel étant un très mauvais menteur, Galila se doute qu'il y a un fond de vérité dans la supposition que vient d’énoncer son collègue.
Galila soupire. Il égoutte ses doigts et essuie ses mains sur le chiffon. Ses yeux bleus accroche les reflets de lumière qui jouent à la surface de l'eau, et l'iris brille de sa lueur surnaturelle magnifiée par ces éclats mouvants. Il se lève et vient prendre place devant Oniriel, s'asseyant en tailleur sur le sol.
- Les Archanges progressistes ne font effectivement pas l'unanimité. Ce sont les moins violents et donc ceux dont les voix se font moins entendre. On a plus tendance à écouter une personne qui crie plus fort, remarque le Novalis avec un sourire amusé. Toutes les administrations ne te condamneraient pas pour ça. D'autant plus si tu es sincère et qu'il ne s'agit que d'une personne. Mais... peut-être qu'il y a des circonstances qui nuancent cet état, ou que tu n'as pas encore parlé de cela avec ta hiérarchie.
Le Novalis cherche le regard d'Oniriel mais celui de l'ange de Blandine est plutôt fuyant, comme s'il avait peur d’être jugé par Galila de la même manière qu'il l'avait été par Silver. Sa voix sonne toujours aussi faux quand il essaye de maintenir que c'est seulement un exemple.
euh ... enfin ... c'est à dire que, un ange faisant cela avec un humain, hypothétiquement parlant, le garderait probablement pour lui afin d’éviter des ennuis justement. Et s'il était découvert, ça chaufferai gravement pour son matricule.
D'ailleurs s'il était découvert, quels seraient ses options ? abandonner l'amour ou fuir ?
Lorsqu'Oniriel prononce le mot fuir, Galila arrive à capter son regard pendant une seconde, et l'ange de Blandine semble en plein désarroi.
Le Novalis se rapproche un peu et tend les mains pour saisir l'une de celles d'Oniriel. Son regard a perdu un peu de brillant pour gagner en chaleur, comme une lumière diffuse qui viendrait de l'intérieur.
- Et se battre, Oniriel ? L'amour ne mérite-t-il pas qu'on se batte pour lui ? Tu as la chance d'être un Ange de Blandine, une Archange qui, du peu que j'en sais, est une des plus progressiste. Jusqu'ici, je n'ai rencontré aucun Ange de Blandine qui ne soit pas compréhensif. Si une administration t'ennuie à ce propos, cherche l'appui de tes supérieurs. Et des Anges compréhensifs d'ici qui pourront témoigner que tu es quelqu'un de bien et que tu fais ton travail sans qu'il y ait à redire.
Oniriel regarde pour la première fois Galila complètement dans les yeux.
Se battre contre l'Administration ?
Les mots sonnait faux dans sa bouche, comme s'il ni croyait pas vraiment. Sur le coup Oniriel en oublie complétement qu'il parlait d'un cas hypothétique et commence à déballer ce qu'il a sur le cœur.
Joshua n'est qu'un humain, il ignore tout de ma nature. Si jamais j'essaye de me battre contre l'administration j'ai trop peur qu'il soit assassiné par ses membres les plus conservateurs.
Qu'est ce qui les empêchera de m'effacer a nouveau la mémoire, je ne suis même pas sûr de ce qui m'a amené a Immac pour commencer, si ça se trouve j'ai déjà fait la même chose dans le passé et je ne m'en souviens plus.
Oniriel s’interrompt soudain, réalisant qu'il venait d'en dire un peu trop sur sa situation, mais d'un autre côté, il sait que Galila est un des anges en qui il peut avoir confiance sur un sujet tel que celui-ci.
- Se battre contre ceux qui veulent t'enlever ce que tu as. toute l'administration ne sera pas contre toi... Enfin, Galila se mord les lèvres, si c'est "Joshua"... ce sera bien plus difficile, effectivement. Peu iront dans ton sens.
Le Novalis s'interrompt. Son regard glisse et tombe sur le sol. Il lâche la main du Blandine et remonte ses jambes qu'il entoure de ses bras. La mélancolie semble s'être emparée de lui.
- Il faut que tu trouves des gens pour t'épauler, dit-il sans regarder Oniriel, la voix plus faible, des gens qui auront du poids. Qui, lorsqu'ils parleront de ton cas, feront passer cet "erreur" comme une broutille, un égarement sans conséquence actuelle ni future. Des gens qui ne te jugeront pas là-dessus mais uniquement sur le bien que tu fais et sur ce que tu apportes à notre camp. Ce sera difficile. Mais il en vaut forcément le coup.
Le Novalis pose son menton sur ses genoux. Son sourire s'est envolé.
c'est la gorge serrée par l'émotion qu'Oniriel répond à Galila, il sent que l'ange de Novalis est de son côté mais que son cas est quand même assez désespéré.
Silver est au courant et je n'ai pas beaucoup de temps devant moi, je dois agir vite ... Galila ... je ne sais pas combien de temps Silver va m'accorder, mais il est fort probable que ca se termine mal pour moi dans les jours à venir.
Oniriel se leve et met une main sur l'épaule de son ami.
Je ne réalisai pas que le fait que nous soyons tout les deux de genre masculin allait encore plus compliquer la chose, je ne me l'explique toujours pas d'ailleurs, mais merci pour tout, maintenant je pense que je sais ce qu'il me reste à faire.
Oniriel se dirige vers la sortie.
Réagissant soudain au départ du Blandine, Galila saute sur ses pieds et le retient par un bras.
- Attends ! Ne te laisse pas faire Oniriel. M'autorises-tu à essayer d'en parler à quelqu'un ? Je... je ne peux pas te laisser comme ça. Que ce soit "Joshua" et non "Anna" ne devrait pas jouer. Mais parce que certaines choses ont été écrites, cela joue. Est-ce que, pour autant, tu devrais baisser les bras ? Non.
Le Novalis pose ses mains sur les épaules de son ami. Ses yeux sont comme deux puits au fond desquels brilleraient une lumière bleue.
- S'il-te-plaît, j'aimerais t'aider.
Oniriel semble réfléchir.
Galila, a qui souhaites-tu en parler ? si l'information s'ébruite encore plus je risque fortement de diminuer le temps qu'il me reste. De plus je ne veux pas vous entrainer dans mes problèmes, tu sais comme moi que ceux qui vont m'aider se mettent en périls aussi, probablement moins que moi, mais les limitations risquent de pleuvoir.
L'Ange à la peau sombre sourit légèrement.
- Pour l'instant, je ne vais faire que prospecter. Si je vois que ça ne sert à rien de continuer, je laisserai tomber. Si les choses se passent bien, tu auras un bon allié. Si les choses se passent mal, je ne pense pas que Joshua craindra quoi que ce soit. Et si c'est le cas, j'engagerai ma vie pour le protéger. Me fais-tu confiance ?
Oniriel avale sa salive.
Je te fais confiance, mais soit très prudent, ne te met pas en danger je ne me le pardonnerai jamais sinon.
- Je ferais attention, je te le promets.
Galila laisse retomber ses bras.
- Dès que je sais ce qu'il en est, je passe te voir.
Oniriel fait un faible sourire à Galila avant de quitter la pièce.