08-14-2011, 04:13 PM
Hum, certes vu ainsi Jacen, je dois avouer que c'est intéressant d'avoir des parrains/marraines (on notera que les "religieux" peuvent aussi remplir cette fonction au passage ). Perso, mes parrains et marraines sont effectivement des oncles et tantes mais j'avoue que je n'ai jamais tellement eu l'impression d'avoir besoin de discuter des sujets évoqués hors cercle famille proche/amis, donc forcément...
Sinon, oui, le baptême est valide à vie, mais cela ne t'empêche pas de te convertir à une autre religion. Je vais parler d'un point de vue purement protestant, mais c'est ta manière d'agir qui va compter, pas les sacrements reçus. Tu as beau être baptisé et donc avoir accès à la grâce divine (pour employer un "gros mot"), cela ne veut pas pour autant dire que tu seras forcément sauver, parce qu'une religion, c'est aussi (normalement, cela se perd de plus en plus) une éthique. On attend donc de toi certaines actions ou inactions dans le cadre de ta foi dans de nombreuses religions. La foi "intérieure" est également très importante et exigeante, il suffit de lire le Sermon sur la Montagne (Dieu,La Bible, éditions Benkoben, Matthieu notamment dès... chapitre 5 (de tête)) pour s'en rendre compte. Alors bon, ça arrange bien les gens qu'on les sauve "à bon marché" mais des "vrais" chrétiens, tu en croiseras bien peu (et je ne pense pas en faire parti). Tout est donc, comme toujours dans ces cas là, question de point de vue.
La Suisse a effectivement un paysage religieux différent, dans la mesure où nous avons très rapidement intégré le pluralisme religieux, avec des cantons ("départements" suisses) protestant ou catholique, voire... les deux dans certaines régions, puis une reconnaissance de ces deux fois dans tous, même si bien sûr, selon le canton, la sensibilité est plus d'un côté ou de l'autre. Il est toutefois à noter que deux cantons (Genève et Neuchâtel) sont officiellement laïcs, et ne financent donc pas leurs églises dites "nationales" ou "d’État". Dans les autres, il y a un budget plus ou moins important et des droits et devoirs plus ou moins étendus. Mais cela est doucement en train de changer et à titre perso, je pense que ce modèle très... fusionnel en a pour dix ans dans une grande partie de la Suisse, vingt dans les régions "phares" d'une religion, type Zürich et Berne.
Ce qui différencie la France de la Suisse, à mon humble avis, c'est justement ce violent bannissement de la "seconde foi chrétienne" peu après la Réforme, ainsi que la Révolution, que nous n'avons pas eu, les choses ayant été un peu plus douces en 1848 (une "petite" guerre civile, vite réglée).
Sinon, oui, le baptême est valide à vie, mais cela ne t'empêche pas de te convertir à une autre religion. Je vais parler d'un point de vue purement protestant, mais c'est ta manière d'agir qui va compter, pas les sacrements reçus. Tu as beau être baptisé et donc avoir accès à la grâce divine (pour employer un "gros mot"), cela ne veut pas pour autant dire que tu seras forcément sauver, parce qu'une religion, c'est aussi (normalement, cela se perd de plus en plus) une éthique. On attend donc de toi certaines actions ou inactions dans le cadre de ta foi dans de nombreuses religions. La foi "intérieure" est également très importante et exigeante, il suffit de lire le Sermon sur la Montagne (Dieu,La Bible, éditions Benkoben, Matthieu notamment dès... chapitre 5 (de tête)) pour s'en rendre compte. Alors bon, ça arrange bien les gens qu'on les sauve "à bon marché" mais des "vrais" chrétiens, tu en croiseras bien peu (et je ne pense pas en faire parti). Tout est donc, comme toujours dans ces cas là, question de point de vue.
La Suisse a effectivement un paysage religieux différent, dans la mesure où nous avons très rapidement intégré le pluralisme religieux, avec des cantons ("départements" suisses) protestant ou catholique, voire... les deux dans certaines régions, puis une reconnaissance de ces deux fois dans tous, même si bien sûr, selon le canton, la sensibilité est plus d'un côté ou de l'autre. Il est toutefois à noter que deux cantons (Genève et Neuchâtel) sont officiellement laïcs, et ne financent donc pas leurs églises dites "nationales" ou "d’État". Dans les autres, il y a un budget plus ou moins important et des droits et devoirs plus ou moins étendus. Mais cela est doucement en train de changer et à titre perso, je pense que ce modèle très... fusionnel en a pour dix ans dans une grande partie de la Suisse, vingt dans les régions "phares" d'une religion, type Zürich et Berne.
Ce qui différencie la France de la Suisse, à mon humble avis, c'est justement ce violent bannissement de la "seconde foi chrétienne" peu après la Réforme, ainsi que la Révolution, que nous n'avons pas eu, les choses ayant été un peu plus douces en 1848 (une "petite" guerre civile, vite réglée).