Parlons en connaissance de cause (je sais, c'est mal, d'autant que j'ai un paragraphe à pondre sur la validité interne d'un instrument de mesure d'estime de soi). Bref :
Je suis baptisé devant la république uniquement, et en plus, c'est un choix de ma part (je sais, je cumule).
Mes parents, pourtant de confession catholique (mais plus franchement pratiquants depuis leurs adolescences respectives), ont fait le choix fabuleux à ma naissance, de me laisser le choix. Notre philosophie familiale veut que la foi ou la religion soit une affaire personnelle. Or, on ne peut pas dire qu'un enfant soit en mesure de faire un tel choix.
Néanmoins, j'ai toujours été élevé dans des valeurs catholiques (le respect, le aimez vous les uns les autres, pas le prêchi prêcha), et si j'ai été emmené des dizaines de fois à la messe (par les grands-parents) c'était plus par soucis de me faire découvrir leur religion que pour tenter de me convertir. On m'a proposé d'aller participer à des séances de catéchisme, mais j'ai toujours refusé. Je ne voyais pas bien l'intérêt d'aller faire des collages ou des gommettes, pour un type mort 2000 ans plus tôt, alors que des hommes, bien vivants eux, souffraient de faim dans la rue.
Bref, je ne me suis pas reconnu dans cette religion, et mes rares expériences en temple protestant n’ont pas été plus concluantes. Pourtant vers 11 ans, j’ai émis le souhait d’avoir un parrain et une marraine. Et, a 12 ans, j’ai demandé à me faire baptiser devant la république.
Pourquoi ? Loin de l’idée d’avoir par là un moyen supplémentaire de recevoir des cadeaux (concept que je trouvais particulièrement stupide quand je voyais mes cousines se faire couvrir de cadeaux lors des communions etc), c’était plus pour moi, un moyen d’étendre ma famille . Mes parents, m’ont laissé le choix de mon parrain et de ma marraine, (liberté quand tu nous tient), et j’en ai été très heureux.
Par ailleurs, je suppose que d’avoir grandi dans une famille divorcée est un facteur important dans mon choix. Ici, il n’était nullement question de devoir accepter un/e énième beau-père ou belle mère. Pour une fois, J’avais le choix dans la composition de ma famille, peut-être était-ce pour moi, un moyen de contrebalancer tout ce que les histoires d’adultes m’avaient fait subir (c’est pas nouveau, mais à notre époque beaucoup ont l’air de minimiser le fait que les enfants morflent lors des séparations de parents).
Outre un réel bénéfice psychanalytique de mon petit paragraphe, j’aimerais vous avoir transmis ici qu’un baptême devrait être une chose choisie par l’enfant. Cela n’empêche absolument pas de faire connaître sa propre communauté à son enfant, mais cela lui laisse au moins le choix. Ce choix, il pourra par la suite le faire pour mille raisons, en son âme et conscience. De cette manière, l’enfant devenu adulte, n’aura pas besoin d’avoir a demander d’être rayé de la liste « direction paradis catho », si il a envie de passer sa mort du côté des indous, coptes ou musulmans. Le baptême à la naissance me fait toujours furieusement penser aux trucs des éditions atlas. Tu n’es pas obligé de t’abonner, mais si tu commandes, il faut que tu envoies un courrier pour signifier que tu ne veux plus être abonné…
Par ailleurs, éclairez-moi. Un baptisé chez les catholiques qui demande à ne plus l’être, il est condamné à l’enfer non ? Peut-il se faire rebaptiser ? Un non baptisé, pourra au moins, dans un élan mystique, sur son lit de mort, rejoindre les rangs des fans de la Bourboule, après tout, on ne sait jamais…
Je suis baptisé devant la république uniquement, et en plus, c'est un choix de ma part (je sais, je cumule).
Mes parents, pourtant de confession catholique (mais plus franchement pratiquants depuis leurs adolescences respectives), ont fait le choix fabuleux à ma naissance, de me laisser le choix. Notre philosophie familiale veut que la foi ou la religion soit une affaire personnelle. Or, on ne peut pas dire qu'un enfant soit en mesure de faire un tel choix.
Néanmoins, j'ai toujours été élevé dans des valeurs catholiques (le respect, le aimez vous les uns les autres, pas le prêchi prêcha), et si j'ai été emmené des dizaines de fois à la messe (par les grands-parents) c'était plus par soucis de me faire découvrir leur religion que pour tenter de me convertir. On m'a proposé d'aller participer à des séances de catéchisme, mais j'ai toujours refusé. Je ne voyais pas bien l'intérêt d'aller faire des collages ou des gommettes, pour un type mort 2000 ans plus tôt, alors que des hommes, bien vivants eux, souffraient de faim dans la rue.
Bref, je ne me suis pas reconnu dans cette religion, et mes rares expériences en temple protestant n’ont pas été plus concluantes. Pourtant vers 11 ans, j’ai émis le souhait d’avoir un parrain et une marraine. Et, a 12 ans, j’ai demandé à me faire baptiser devant la république.
Pourquoi ? Loin de l’idée d’avoir par là un moyen supplémentaire de recevoir des cadeaux (concept que je trouvais particulièrement stupide quand je voyais mes cousines se faire couvrir de cadeaux lors des communions etc), c’était plus pour moi, un moyen d’étendre ma famille . Mes parents, m’ont laissé le choix de mon parrain et de ma marraine, (liberté quand tu nous tient), et j’en ai été très heureux.
Par ailleurs, je suppose que d’avoir grandi dans une famille divorcée est un facteur important dans mon choix. Ici, il n’était nullement question de devoir accepter un/e énième beau-père ou belle mère. Pour une fois, J’avais le choix dans la composition de ma famille, peut-être était-ce pour moi, un moyen de contrebalancer tout ce que les histoires d’adultes m’avaient fait subir (c’est pas nouveau, mais à notre époque beaucoup ont l’air de minimiser le fait que les enfants morflent lors des séparations de parents).
Outre un réel bénéfice psychanalytique de mon petit paragraphe, j’aimerais vous avoir transmis ici qu’un baptême devrait être une chose choisie par l’enfant. Cela n’empêche absolument pas de faire connaître sa propre communauté à son enfant, mais cela lui laisse au moins le choix. Ce choix, il pourra par la suite le faire pour mille raisons, en son âme et conscience. De cette manière, l’enfant devenu adulte, n’aura pas besoin d’avoir a demander d’être rayé de la liste « direction paradis catho », si il a envie de passer sa mort du côté des indous, coptes ou musulmans. Le baptême à la naissance me fait toujours furieusement penser aux trucs des éditions atlas. Tu n’es pas obligé de t’abonner, mais si tu commandes, il faut que tu envoies un courrier pour signifier que tu ne veux plus être abonné…
Par ailleurs, éclairez-moi. Un baptisé chez les catholiques qui demande à ne plus l’être, il est condamné à l’enfer non ? Peut-il se faire rebaptiser ? Un non baptisé, pourra au moins, dans un élan mystique, sur son lit de mort, rejoindre les rangs des fans de la Bourboule, après tout, on ne sait jamais…