04-03-2009, 02:28 PM
Ce n’était pas vraiment le genre de Gambeleh de sortir de son rôle de soldat de base de la milice, mais on peut dire qu’il aura attendu jusqu’à la dernière limite. Le démon de la frime se tient appuyé contre le mur à côté du tableau d’affichage, les bras croisés. Il y a une légère vapeur qui s’échappe de son corps, témoin d’un agacement prononcé, mais son visage lui reste assuré et souriant.
« Bien. Certains d’entre vous l’ont peut-être remarqué, mais nous arrivons presque à la fin de la deuxième session de la milice. Même si cela ne fut pas dénué d’expériences enrichissantes, je me permets d’affirmer que ces dernières semaines furent avant tout génératrice de frustration.
Nous allons nous épargner de jouer à qui la faute. Nous ne sommes pas tous égaux en puissance brute, en concentration et en capacité à diriger une équipe et nous avons tous notre part de responsabilité. »
Il se détache de son mur.
« Mais nous sommes des démons par l’enfer ! Et il n’y a pas un échec qui ne nous rende pas plus fort, pas une erreur dont nous ne pouvons tirer une leçon !
Le travail d’Inata doit perdurer, car il n’est pas envisageable que nous baissions les bras.
Ce qui doit changer. La création d’un groupe dédié avec un format adapté. Si nous sommes limités à cinq, limitons la milice à cinq. Je ne crois pas que le nombre fasse réellement la différence pourvu qu’en amont on définisse certains critères tels que : Un éclaireur, deux tasers – pour l’immobilisation – et deux forces brutes. Avec au moins deux chaperons expérimentés.
Et surtout, car dans ce genre de milice c’est absolument primordiale, un sergent avec de l’expérience pour faire la liaison avec les équipes. Le responsable de mission devra œuvrer en décalé. Je vous explique, c’est très simple.
Une session de milice dure quatre semaines. Le chef de section lui aura deux semaines avec une équipe et deux semaines avec la suivante. Ce sera lui qui désignera son successeur parmi les démons en prenant celui qu’il jugera le plus compétent. Cette méthode devrait éviter les déconvenues, et surtout permettre aux équipes nouvellement constituées de profiter de l’expérience d’un chef de section particulièrement au fait des actifs de la session précédente. Cette méthode a déjà fait ses preuves et elle ne peut être que bénéfique. Croyez le vétéran de la Corée qui vous parle.
Si personne n’y voit d’objection, je suis pour chercher à la mettre en application dès à présent.
Pour la suite, j’aimerai qu’on se penche sérieusement sur le problème de la discothèque . Même si ce n’était pas de notre responsabilité première, je suis d’avis que cela le devienne. J’ai plusieurs suggestions à soumettre, mais je tiens à avoir à savoir qui parmi vous à envie d’aller mettre les pieds dans le plat… »
« Bien. Certains d’entre vous l’ont peut-être remarqué, mais nous arrivons presque à la fin de la deuxième session de la milice. Même si cela ne fut pas dénué d’expériences enrichissantes, je me permets d’affirmer que ces dernières semaines furent avant tout génératrice de frustration.
Nous allons nous épargner de jouer à qui la faute. Nous ne sommes pas tous égaux en puissance brute, en concentration et en capacité à diriger une équipe et nous avons tous notre part de responsabilité. »
Il se détache de son mur.
« Mais nous sommes des démons par l’enfer ! Et il n’y a pas un échec qui ne nous rende pas plus fort, pas une erreur dont nous ne pouvons tirer une leçon !
Le travail d’Inata doit perdurer, car il n’est pas envisageable que nous baissions les bras.
Ce qui doit changer. La création d’un groupe dédié avec un format adapté. Si nous sommes limités à cinq, limitons la milice à cinq. Je ne crois pas que le nombre fasse réellement la différence pourvu qu’en amont on définisse certains critères tels que : Un éclaireur, deux tasers – pour l’immobilisation – et deux forces brutes. Avec au moins deux chaperons expérimentés.
Et surtout, car dans ce genre de milice c’est absolument primordiale, un sergent avec de l’expérience pour faire la liaison avec les équipes. Le responsable de mission devra œuvrer en décalé. Je vous explique, c’est très simple.
Une session de milice dure quatre semaines. Le chef de section lui aura deux semaines avec une équipe et deux semaines avec la suivante. Ce sera lui qui désignera son successeur parmi les démons en prenant celui qu’il jugera le plus compétent. Cette méthode devrait éviter les déconvenues, et surtout permettre aux équipes nouvellement constituées de profiter de l’expérience d’un chef de section particulièrement au fait des actifs de la session précédente. Cette méthode a déjà fait ses preuves et elle ne peut être que bénéfique. Croyez le vétéran de la Corée qui vous parle.
Si personne n’y voit d’objection, je suis pour chercher à la mettre en application dès à présent.
Pour la suite, j’aimerai qu’on se penche sérieusement sur le problème de la discothèque . Même si ce n’était pas de notre responsabilité première, je suis d’avis que cela le devienne. J’ai plusieurs suggestions à soumettre, mais je tiens à avoir à savoir qui parmi vous à envie d’aller mettre les pieds dans le plat… »