04-04-2007, 07:57 AM
Le sol est froid sous le genou et la main posées au sol. La nuque offerte en signe de soumission, j'attends la décision du seigneur Vigo. Le pas lourd du baron d'Andromalius résonne et fait vibrer le sol du bureau. Il hésite, c'est nettement visible. Confier à un chevalier de Baal le contrôle d'une telle opération lui semble probablement étrange, surtout avec une servante d'Andromalius en première ligne. Mais l'Administration nous a ordonné de cesser le combat urbain et de nous lancer dans la perversion nous aussi, baalites. Et puis j'offre des garanties et si elle trahit, ma tête tombera. Il est convaincu, le bénéfice peut être immense et elle peut être sacrifiée.
NE NOUS DECEVEZ PAS, CHEVALIER
Je ne peux que hocher la tête. Je prends un risque énorme, même si j'ai confiance en elle. Confiance ? Suis-je devenu fou ? Je ne peux avoir confiance en personne. Le Mal est trompeur et je n'ai jamais connu de démon qui n'essaie de se servir de moi ou de me manipuler, à un degré ou à un autre. Non, ce n'est pas ça, c'est... plus profond. Nous avons besoin l'un de l'autre et ça renforce encore cette attirance qui nous lie. Elle dit m'aimer. Puis-je la croire ? Je n'ose m'interroger à ce sujet, je refuse d'en aborder l'éventualité. Je suis un serviteur de Baal. Coeur noir et griffes rouges, voilà tout ce qui importe. Il ne faut pas dévier de la ligne, il ne faut pas laisser pénétrer le doute. Si je m'arrête, je n'aurais peut être pas la force de repartir. Mais je me ments à moi-même, je le sais et Vigo le sait aussi. Il sait que je tiens à elle et tout comme moi, il sait que la savoir entre les bras d'un autre me déplaît. Je n'y peux rien, mon amour-propre n'a aucune valeur ici et comme à chaque fois qu'il se manifeste, je le rabat moi-même, brutalement, je l'enfouis en moi-même, profondement. Lorsqu'on veut quelque chose, il faut savoir parfois se sacrifier un peu pour atteindre son objectif. Non, pas parfois... souvent. Mais je ne veux pas la perdre, alors je la surveillerai de près. Vigo le sait, et c'est pour ça qu'il a accepté. J'ai trop à perdre à la laisser partir. Je ne veux pas la perdre... Suis-je donc devenu fou, ou bien seulement stupide ?
NE NOUS DECEVEZ PAS, CHEVALIER
Je ne peux que hocher la tête. Je prends un risque énorme, même si j'ai confiance en elle. Confiance ? Suis-je devenu fou ? Je ne peux avoir confiance en personne. Le Mal est trompeur et je n'ai jamais connu de démon qui n'essaie de se servir de moi ou de me manipuler, à un degré ou à un autre. Non, ce n'est pas ça, c'est... plus profond. Nous avons besoin l'un de l'autre et ça renforce encore cette attirance qui nous lie. Elle dit m'aimer. Puis-je la croire ? Je n'ose m'interroger à ce sujet, je refuse d'en aborder l'éventualité. Je suis un serviteur de Baal. Coeur noir et griffes rouges, voilà tout ce qui importe. Il ne faut pas dévier de la ligne, il ne faut pas laisser pénétrer le doute. Si je m'arrête, je n'aurais peut être pas la force de repartir. Mais je me ments à moi-même, je le sais et Vigo le sait aussi. Il sait que je tiens à elle et tout comme moi, il sait que la savoir entre les bras d'un autre me déplaît. Je n'y peux rien, mon amour-propre n'a aucune valeur ici et comme à chaque fois qu'il se manifeste, je le rabat moi-même, brutalement, je l'enfouis en moi-même, profondement. Lorsqu'on veut quelque chose, il faut savoir parfois se sacrifier un peu pour atteindre son objectif. Non, pas parfois... souvent. Mais je ne veux pas la perdre, alors je la surveillerai de près. Vigo le sait, et c'est pour ça qu'il a accepté. J'ai trop à perdre à la laisser partir. Je ne veux pas la perdre... Suis-je donc devenu fou, ou bien seulement stupide ?