07-26-2006, 10:09 PM
Une grande et sobre pièce, mal éclairée par les chandeliers antiques situés le long des murs.
Bien que peu meublée, la pièce semble grouiller de vie. En effet, chaque objet est mouvant dans son immobilisme, et semble habité par une âme maligne. C'est effectivement le cas.
Lorsque la silhouette rentre et met un genou à terre, l'énorme fauteuil tourné vers une fenêtre donnant sur le néant des entre-marches pivote, ses grosses pattes de salamandre s'efforçant de ne pas secouer son hôte. Encore un serviteur de Bélial à qui il avait fallu apprendre la discipline.
Le chat saute sur les genoux de son maître, crache et court se réfugier dans un coin.
La masse imposante du Baron de la Justice, mains jointes en position de méditation, ne vacille pas. Le baron entrouvre les paupières, laissant la faible lumière frapper ses yeux à la pupille absente.
Il se redresse et toise le Chevalier.
"J'avais prévu votre visite. Je l'ai lue dans le futur."
Avançant d'un pas lent et majestueux, faisant cliqueter les lourdes chaînes qui décorent sa tunique de vieux cuir, le Baron retrousse les babines et commence à renifler, tout en tournant autour de Nergal. Les narines soudainement dilatées, il respire et renifle, et son cerveau enregistre les effluves, les trie et les interprète. Il se gave au passage des pensées de la démone, gloussant presque lorsque le souvenir d'une mise à mort particulièrement cruelle lui parvient.
"Je sens votre pouvoir, mon amie. Il suinte par tous les pores de votre peau, avide de sang, insatiable. Nul doute que vous deveniez sous peu mon subordonné direct.
Et en dehors des politesses d'usage, que me vaut l'honneur de votre subite irruption ?"
Bien que peu meublée, la pièce semble grouiller de vie. En effet, chaque objet est mouvant dans son immobilisme, et semble habité par une âme maligne. C'est effectivement le cas.
Lorsque la silhouette rentre et met un genou à terre, l'énorme fauteuil tourné vers une fenêtre donnant sur le néant des entre-marches pivote, ses grosses pattes de salamandre s'efforçant de ne pas secouer son hôte. Encore un serviteur de Bélial à qui il avait fallu apprendre la discipline.
Le chat saute sur les genoux de son maître, crache et court se réfugier dans un coin.
La masse imposante du Baron de la Justice, mains jointes en position de méditation, ne vacille pas. Le baron entrouvre les paupières, laissant la faible lumière frapper ses yeux à la pupille absente.
Il se redresse et toise le Chevalier.
"J'avais prévu votre visite. Je l'ai lue dans le futur."
Avançant d'un pas lent et majestueux, faisant cliqueter les lourdes chaînes qui décorent sa tunique de vieux cuir, le Baron retrousse les babines et commence à renifler, tout en tournant autour de Nergal. Les narines soudainement dilatées, il respire et renifle, et son cerveau enregistre les effluves, les trie et les interprète. Il se gave au passage des pensées de la démone, gloussant presque lorsque le souvenir d'une mise à mort particulièrement cruelle lui parvient.
"Je sens votre pouvoir, mon amie. Il suinte par tous les pores de votre peau, avide de sang, insatiable. Nul doute que vous deveniez sous peu mon subordonné direct.
Et en dehors des politesses d'usage, que me vaut l'honneur de votre subite irruption ?"