08-22-2007, 12:25 PM
Je me demande si mon antipathie affichée envers les mange burnes d’andromalius ne me jouerai pas parfois des tours….
Comme cette mission sur laquelle j’ai été affecté.
Déjà, une mission drivée par un chevalier de Kobal, ca ne sentait pas bon.
Le background était simple : nous étions mandaté un andréalphus et moi-même pour aller corrompre et ou éliminer un humain dont le potentiel charismatique avéré devait absolument être terni avant de quitter son enveloppe corporelle, sinon on allait encore farcir les journaux de l’exemplarité de sa vie, son œuvre,…
Jusque la pas de quoi défriser un ange de didier.
La surprise s’est faite a l’incarnation : l’andréalphus, dans sa forme démoniaque petite blonde toute en courbes, chaude comme une baraque à frite, incarne désormais une vieille dame de plus de 90 ans, complètement liquide, au sens premier et second du terme à la vue de la tache qui s’élargit sur le plaid qui recouvre son fauteuil roulant.
Qui jouxte le mien.
ENCULE de KOBAL DE RACLURE DE CHIOTTE A MERDE !
…
Je déborde de haine et j’imagine cette tête de fion se marrer en attendant que j’abandonne ma mission.
Putain, je ne vais pas lui faire ce plaisir…
L’infirmière approche de moi :
Ah ! monsieur Lechien je vous ai cherché partout. une lettre pour vous. C’est pas souvent qu’elle vous écrit la famille. J’attrape péniblement la lettre et l’ouvre tant bien que mal. Putain d’arthrite déformante….
Défense de votre cible
Une équipe (entre 1 et 2 personnes) a été assignée pour la protection de votre cible. La tâche risque d'être plus ardue que prévu.
Que du bonheur…
Je déchire péniblement la missive et part à la recherche de ma cible. Ancien ecclésiaste, atteint d’un cancer en phase terminale et qui finit sa vie dans un de ces mouroirs à bonne conscience pour personnes âgées appelées pudiquement maison de retraite médicalisée.
Dans la lueur blafarde de néons en fins de vie, je parcours les couloirs de la maison de retraite de Bourzy la Motte sur Latouffe.
Les roues de mon fauteuil glissent sans bruit sur le linoléum blanc, laissant défiler sur les murs des reproductions de tableaux dont les auteurs n’avaient même pas assez de talent pour décorer les boites de chocolat premier prix des hard discounters..
Un groupe déboule du couloir devant moi.
Enfin… déboule, je ne sais pas si le mot convient. Deux fauteuils et un déambulateur, c’est pas encore les 24h du mans.
Sur le fauteuil du milieu je reconnais ma cible. Ou ce qu’il en reste. Les yeux dans le vague, un sourire béat sur le visage, les lèvres qui bavent abondamment, l’homme d’église et homme de lettre est passé du coté de Michel le jardinier, rayon Légumes. Et encore, la date de péremption est dépassée…
Seul avantage de cette incarnation, mes lunettes double foyer fournies d’entrée qui améliorent ma perception du monde. Et puis l’état de débris avancé de l’incarnation, qui me fait passer pour tout sauf dangereux
Les deux personnes âgées qui entourent ma cible sont a n’en pas douter les anges de l’équipe de protection : l’un deux sent un truc même pas évoqué dans les manuel de gériatrie, et l’autre a tellement de poil sur le corps qu’on croirait qu’il est le fils naturel de demis roussos et d’un big foot.
Faut croire que de leur coté aussi il y a des farceur.
C’est la que je me dis que, pour chiante quelle soit, ma limitation au moins n’est pas identifiable
Je me rapproche donc du petit groupe en mouvement.
D’un petit mouvement sec, je dépasse le papy en déambulateur, repoussant sensiblement celui-ci au moment ou il va entrer en contact avec le sol. La chute qui s’en suit est au delà de mes espérances : aux petits bruits secs qui accompagnent l’impact du corps sur le sol, je diagnostique une fracture de l’humérus, une de la hanche, et celle des lunettes dont les montures déformées sont les seuls signes d’une présence après le ‘plop’. Cela devait être le social du groupe, celui qui potentiellement pouvait me poser le plus de soucis.
La mamie fait tourner son fauteuil en deux trois gestes presque rapides pour me faire face, invoquant dans le mouvement une arme bénite.
UNE BEQUILLE ?
Sous le coup de la surprise, je manque ma parade et elle m’écrase le genou.
M’en fous, sous la ceinture je ne sens plus rien.
Essayant de mettre son client hors de portée, elle le pousse vers la glissière en pente douce qui permet d’accéder au jardin paysager de la maison de retraite, le suivant de peu.
Je fait de mon mieux pour suivre ce train d’enfer : le légume devant, l’ange derrière, et moi qui suit…
Millédiou de millédiou !
Le fauteuil de la cible s’arrête progressivement en bas de la rampe, ralenti par les petits graviers blancs qui, s’ils donnent un air faussement propre à cette surface de transition avec le jardin, constituent un cauchemar pour les usagers en chaise roulante.
J’ai rejoint l’ange, une petite mémé pas trop mal conservée malgré le passage des ans. Son hôte d’accueil a du être plutôt bonnasse… il ya 80 ans.
Je note que la perf. Sur le coté du fauteuil contiend de l’insuline.
J’arrache (péniblement) la dite perfusion et profitant d’être derrière elle, commence a l’étrangler (avec mes maigres moyens) avec le tuyau.
Peu de temps après elle tombe dans le coma.
Privé de l’assistance de l’andréalphus, je dois me demerder tout seul. Le tuer maintenant n’en ferai rien de plus qu’un martyr.
La cible elle n’a pas bougé.
Il continue a sourire benoitement
Je me rapproche de lui. D’un geste malhabile je défait la ceinture de son peignoir, puis descend tant bien que mal son pyjama sur ses genoux, exposant un membre dit viril.
Puis, revanant en arrière, et poussant a hue et à dia, je rapproche le fauteuil de l’ange de celui de l’ex prélat.
Faire basculer la mémé comateuse n’est pas simple, et je dois m’y reprendre à trois reprises.
Je réussi enfin, et la tête de l’ange, par un coup de chance diabolique, finit sa course sur l’organe génital du vieil homme. Cela donnera une explication plus tangible à l’air béat qu’il affiche obstinément.
Moyennant quelques arrangement cosmétique (la main du prélat sur la tête de l’ange, la bouche de celle-ci sur le pénis,…) j’arrive a une assez belle composition. Pour parachever le tout, j’arrache le soutien gorge de la vieille dame et le fourre de force dans la bouche grande ouverte de ma cible. Il devrait suffoquer lentement.
Sortant l’appareil photo maudit en dotation je mitraille la scène sous toutes les coutures, puis je déclenche l’alerte incendie en incendiant une pile de paris catch défraichie qui traine sur une table sans âge. Le feu ne devrait pas durer, juste assez pour que les sapeurs pompiers se déplacent
Mes photos arriveront dans toutes les régies de presse dans 5 minutes. Les pompiers seront la dans 15.
A coup sur ca va faire une jolie entrée en matière au journal de 20h00.
Rejoignant tant bien que mal le point de rassemblement des pensionnaires situé de l’autre coté du bâtiment, j’attends que mon commanditaire réponde au téléphone pour lui signaler la fin de ma mission.
DECROCHE BORDEL !
Comme cette mission sur laquelle j’ai été affecté.
Déjà, une mission drivée par un chevalier de Kobal, ca ne sentait pas bon.
Le background était simple : nous étions mandaté un andréalphus et moi-même pour aller corrompre et ou éliminer un humain dont le potentiel charismatique avéré devait absolument être terni avant de quitter son enveloppe corporelle, sinon on allait encore farcir les journaux de l’exemplarité de sa vie, son œuvre,…
Jusque la pas de quoi défriser un ange de didier.
La surprise s’est faite a l’incarnation : l’andréalphus, dans sa forme démoniaque petite blonde toute en courbes, chaude comme une baraque à frite, incarne désormais une vieille dame de plus de 90 ans, complètement liquide, au sens premier et second du terme à la vue de la tache qui s’élargit sur le plaid qui recouvre son fauteuil roulant.
Qui jouxte le mien.
ENCULE de KOBAL DE RACLURE DE CHIOTTE A MERDE !
…
Je déborde de haine et j’imagine cette tête de fion se marrer en attendant que j’abandonne ma mission.
Putain, je ne vais pas lui faire ce plaisir…
L’infirmière approche de moi :
Ah ! monsieur Lechien je vous ai cherché partout. une lettre pour vous. C’est pas souvent qu’elle vous écrit la famille. J’attrape péniblement la lettre et l’ouvre tant bien que mal. Putain d’arthrite déformante….
Défense de votre cible
Une équipe (entre 1 et 2 personnes) a été assignée pour la protection de votre cible. La tâche risque d'être plus ardue que prévu.
Que du bonheur…
Je déchire péniblement la missive et part à la recherche de ma cible. Ancien ecclésiaste, atteint d’un cancer en phase terminale et qui finit sa vie dans un de ces mouroirs à bonne conscience pour personnes âgées appelées pudiquement maison de retraite médicalisée.
Dans la lueur blafarde de néons en fins de vie, je parcours les couloirs de la maison de retraite de Bourzy la Motte sur Latouffe.
Les roues de mon fauteuil glissent sans bruit sur le linoléum blanc, laissant défiler sur les murs des reproductions de tableaux dont les auteurs n’avaient même pas assez de talent pour décorer les boites de chocolat premier prix des hard discounters..
Un groupe déboule du couloir devant moi.
Enfin… déboule, je ne sais pas si le mot convient. Deux fauteuils et un déambulateur, c’est pas encore les 24h du mans.
Sur le fauteuil du milieu je reconnais ma cible. Ou ce qu’il en reste. Les yeux dans le vague, un sourire béat sur le visage, les lèvres qui bavent abondamment, l’homme d’église et homme de lettre est passé du coté de Michel le jardinier, rayon Légumes. Et encore, la date de péremption est dépassée…
Seul avantage de cette incarnation, mes lunettes double foyer fournies d’entrée qui améliorent ma perception du monde. Et puis l’état de débris avancé de l’incarnation, qui me fait passer pour tout sauf dangereux
Les deux personnes âgées qui entourent ma cible sont a n’en pas douter les anges de l’équipe de protection : l’un deux sent un truc même pas évoqué dans les manuel de gériatrie, et l’autre a tellement de poil sur le corps qu’on croirait qu’il est le fils naturel de demis roussos et d’un big foot.
Faut croire que de leur coté aussi il y a des farceur.
C’est la que je me dis que, pour chiante quelle soit, ma limitation au moins n’est pas identifiable
Je me rapproche donc du petit groupe en mouvement.
D’un petit mouvement sec, je dépasse le papy en déambulateur, repoussant sensiblement celui-ci au moment ou il va entrer en contact avec le sol. La chute qui s’en suit est au delà de mes espérances : aux petits bruits secs qui accompagnent l’impact du corps sur le sol, je diagnostique une fracture de l’humérus, une de la hanche, et celle des lunettes dont les montures déformées sont les seuls signes d’une présence après le ‘plop’. Cela devait être le social du groupe, celui qui potentiellement pouvait me poser le plus de soucis.
La mamie fait tourner son fauteuil en deux trois gestes presque rapides pour me faire face, invoquant dans le mouvement une arme bénite.
UNE BEQUILLE ?
Sous le coup de la surprise, je manque ma parade et elle m’écrase le genou.
M’en fous, sous la ceinture je ne sens plus rien.
Essayant de mettre son client hors de portée, elle le pousse vers la glissière en pente douce qui permet d’accéder au jardin paysager de la maison de retraite, le suivant de peu.
Je fait de mon mieux pour suivre ce train d’enfer : le légume devant, l’ange derrière, et moi qui suit…
Millédiou de millédiou !
Le fauteuil de la cible s’arrête progressivement en bas de la rampe, ralenti par les petits graviers blancs qui, s’ils donnent un air faussement propre à cette surface de transition avec le jardin, constituent un cauchemar pour les usagers en chaise roulante.
J’ai rejoint l’ange, une petite mémé pas trop mal conservée malgré le passage des ans. Son hôte d’accueil a du être plutôt bonnasse… il ya 80 ans.
Je note que la perf. Sur le coté du fauteuil contiend de l’insuline.
J’arrache (péniblement) la dite perfusion et profitant d’être derrière elle, commence a l’étrangler (avec mes maigres moyens) avec le tuyau.
Peu de temps après elle tombe dans le coma.
Privé de l’assistance de l’andréalphus, je dois me demerder tout seul. Le tuer maintenant n’en ferai rien de plus qu’un martyr.
La cible elle n’a pas bougé.
Il continue a sourire benoitement
Je me rapproche de lui. D’un geste malhabile je défait la ceinture de son peignoir, puis descend tant bien que mal son pyjama sur ses genoux, exposant un membre dit viril.
Puis, revanant en arrière, et poussant a hue et à dia, je rapproche le fauteuil de l’ange de celui de l’ex prélat.
Faire basculer la mémé comateuse n’est pas simple, et je dois m’y reprendre à trois reprises.
Je réussi enfin, et la tête de l’ange, par un coup de chance diabolique, finit sa course sur l’organe génital du vieil homme. Cela donnera une explication plus tangible à l’air béat qu’il affiche obstinément.
Moyennant quelques arrangement cosmétique (la main du prélat sur la tête de l’ange, la bouche de celle-ci sur le pénis,…) j’arrive a une assez belle composition. Pour parachever le tout, j’arrache le soutien gorge de la vieille dame et le fourre de force dans la bouche grande ouverte de ma cible. Il devrait suffoquer lentement.
Sortant l’appareil photo maudit en dotation je mitraille la scène sous toutes les coutures, puis je déclenche l’alerte incendie en incendiant une pile de paris catch défraichie qui traine sur une table sans âge. Le feu ne devrait pas durer, juste assez pour que les sapeurs pompiers se déplacent
Mes photos arriveront dans toutes les régies de presse dans 5 minutes. Les pompiers seront la dans 15.
A coup sur ca va faire une jolie entrée en matière au journal de 20h00.
Rejoignant tant bien que mal le point de rassemblement des pensionnaires situé de l’autre coté du bâtiment, j’attends que mon commanditaire réponde au téléphone pour lui signaler la fin de ma mission.
DECROCHE BORDEL !