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DE BELLIS - yama - 05-03-2006

La memoire me revient
Le passé
Le présent
L'ivresse de la bataille. l'odeur metallique du sang versé
hier.aujourd'hui. demain
du tetsubo dans le Japon du 17eme siecle à la zwei hander des guerres Européennes médiévales, du gatling autogun survolant Bien Hoa aux nebelwerfer pilonant Stalingrad.
de la lance serpentine du déclin des Qing au keris Moro de la guerre d'élimination dans l'ile de Mindanao
j'y étais
j'y serait
je suis la guerre
aussi naturelle que respirer pour l'homme
je suis les chroniques du retour à la mémoire d'un démon de Baal
par le feu, par l'acier
par la brulure et le charnier
j'existe et je serai
le temps n'est pas venu...
ma main se referme sur la crosse.
la cible est dans le viseur
inspirer
expirer bloquer le souffle
appuyer sur la gachette
le "plop" retentit deux fois
la premiere fois quand la munition hydra shock quitte le silencieux
la deuxieme fois lorsqu'elle fracasse le lobe parietal de ma cible, qui disparait.
j'abandonne l'arme. reliée a une serie de charges C4 et a des claymore, je ne doute pas qu'elle reservera quelques surprises a ceux qui viendront enqueter ici
ils viendront c'est certain
je les ai prévenu


1638, shimabara no ran - yama - 05-05-2006

les paysans ont rejoint les chrétiens dans leur soulevement
devant nous les 40 000 hommes en armes ont adopté uen formation classique dite gueule du tigre
pour eux, la bataille est perdu d'avance
menant une partie des 100 000 hommes du pouvoir central, j'ai déja repéré les anges venu soutenir les chrétiens.
les sots !
nous avons corrompu les hollandais qui mouillent au large et dans quelques instants, leurs cannons vont pilonner leurs rangs. j'adore ces guerres entre Ses serviteurs : chretiens contre orthodoxes, orthodoxes contre protestants, protestants contre chretiens,...
mais l'heure n'est pas a la bagatelle
sur un signe de ma main, les guepes d'acier s'envolent du rang des archers pour aller faucher la charge désorganisé des paysans
tandis que nos ashigaru devalent la pente, la yari au poing en hurlant je talonne mon destrier, entrainant avec moi la garde a cheval.
laquées de rouge nos armures nous ont valu le surnom de démons rouge.
je rattache le mempo qui me protege le visage
puis je détache le tetsubo [Image: quentinwestcott6.jpg]en acier et le nagamaki [Image: mRMz_img005.jpg] croisés dans mon dos
la lame fauche litteralement les rangs de ces gens peniblement équipés de longs bambous taillés en biseau, les rares protégés par une armure ne se rendent compte que trop tard que l'impact du tesubo passe leur miserable protection comme de rien.
c'en est presque ennuyeux
ma cible principale est derriere, en plastron européen.
mon cheval s'effondre, percé au flanc par une lance
sautant de selle, je profite de l'elan acquis pour faire porter tous mon poids sur le coup que j'assene.
au dernier moment, un samurai se jette entre ma lame et ma cible.effort meritoire d'un jean luc que je n'avais pas vu.
Il est proprement coupé en deux de l'épaule gauche a la hanche droite.
c'est ce que j'aime dans les lames japonaise, cette qualité de tranchant.
sa petite armure corporelle n'a pas tenu le choc. il disparait dans un "plop" avec un air surpris.
Mon "client" réagit aussitot en plongeant sa rapiere vers moi. un laurent sans doute, car si je bloque le coup avec le dos du nagamaki, sa lame le tranche assez aisément.
mon choix d'une parade en croix avec le tetsubo me sauve la mise : sa lame y reste coincée a mi parcours.
rejetant le tetsubo au loin, et explosant de ce fait la tete d'un de ses gardes me chargeant, je le désarme du même coup de sa rapiere
tandis qu'il degaine sa "main gauche", je viens bloquer son poignet tandis que mon autre main le saisis a la gorge, l'empechant de lancer un sort
la lutte est inégale.
c'est pour cela que l'on m'a choisi. tandis qu'il lutte pour planter sa dague entre les lamelles de mon armure je tire sur son bras et son cou dans des sens opposés.
c'est son poignet qui se brise le premier, le contraignant a lacher son arme. puis son coude. cherchant son souffle, il commence a etouffer alors que la pression de ma main droite s'accroit
je tire plus fort
sa nuque se rompt dans un bruit de bois sec, et "plop" il disparait
le meneur éliminé, l'implantation du christianisme dans l'archipel est sabotée pour quelques siecles
ma mission est accomplie, place au plaisir
je ramasse deux katana sur le sol et j'avance dans la mélée...


16 mars 1968, - yama - 05-09-2006

je suis incarné dans un soldat de l'armée nord vietnamienne
le plus dur n'a pas été d'en trouver un (ils meurent par boisseau sous les bombardements de defoliants et de shrapnel), mais d'en trouver un à ma taille : c'est taillé a l'économie ces bestiaux là !
je bosse en duo, avec un poteau de chez belial, bill kalley. lui par contre est chez les ricains.
il doit passer pres de ce petit village que j'ai repéré tout a l'heure. j'ai juste eu le temps de finir de piéger le passage que je sentais deja leur odeur d'after shave a 30m
pas discrets les jeunots. faut dire qu'avec 19 ans de moyenne d'age, c'est l'armée de conscription la plus jeune que j'ai eu a combattre jusqu'ici.
la route sur laquelle ils avancent est typique du centre viet nam : bordée de fossées profonds remplis d'herbes hautes, elle sinue entre les denses forets indigenes ou les jaquiers se disputent la lumieres du soleil avec de hautes ronces aux piquants acérés.
cela fait huit jour que je les harcele. je sent leur tension, la rage de moins en moins contenue devant un ennemi insaisissable
j'ai abattu le pretre de la section. un caprice je le concede. et ceux d'entre eux qui tentaient de garder un peu de sang froid.
je les sais prets a faire une enorme connerie.
c'est exactement ce que j'ai préparé
je laisse passer les éclaireurs et arrose en rafale le restant de la compagnie charlie de la 11eme brigade de la division americal.
ils reagissent comme de parfaits petits automates. enfin, ceux qui ne sont pas tombés sous les balles. william lui s'est couché sur le sol. il me sait assez vicieux pour avoir piégé les fossé et mauvais aux armes d'epaules.
il me connait bien
a peine les GI ont ils sauté a couvert dans les fossés que se revelent a eux mes booby trap :
un bout de fil de fer, une boite de conserve , quelques clous et une grenade offfensive, l'affaire est dans le sac.
boum, boum, boum, boum!!!!!
merde!... j'espere qu'il va lui rester assez de troufions pour son plan!
je tire encore un peu en l'air, histoire de signaler ma position, et me replie en laissant de profondes traces dans les herbes hautes. dans un quart d'heure je serai dans le voisinage de My Lai, d'ou je dois etre exfiltré.
canardé comme ils l'ont été, mes amis les ricains vont surement mettre plus de temps.
chat échaudé craint l'eau froide parait il...
leur vengeance n'en sera que plus terrible :

[Image: mylai1.jpg]
[Image: my_lai_massacre.jpg]
[Image: mylai3.jpg]


le plus moche dans cette histoire, c'est que les gars sont tellements conditionnés qu'il faudra attendre pres de 18 mois pour que le petard n'eclate :
Bilan : entre trois cents et cinq cents morts, presque tous des civils, et parmi eux de nombreux vieux, femmes et enfants. L’armée américaine annonça une grande victoire et la mort de 128 ennemis.

[Image: mylai.gif]

le scandale sera sans précédent et les rancoeurs vont monter de chaque coté.
je comprend bien les méthodes des malphas, mais decidément ce n'est pas mon truc.
se battre, c'est naturel pour moi
massacrer gratuitement ca n'est pas mon truc. si j'etait cynique je dirai qu'il me manque le plaisir lie a la chance que l'autre peut avoir de me renvoyer d'ou je viens.
je suis frustré.
et le mauvais alcool de serpent que je picole ce soir a bien Hoa ne va pas arranger les choses.
je me leve, titubant, mais bien decider a regler quelques comptes a ce fils de %$* qui m'a envoyé dans cette mission
je connais un demon de malphas qui va couiner ce soir, quelque soit les consequences pour mon avancement
mais a cholon, tout le monde s'en moquera


Margeride, gevaudan , 1767 - yama - 05-16-2006

cela fait trois heure que j'attend posté
prendre possession du corps de mon hote n'a pas été trop difficile : connu comme sorcier dans la region, il avait déjà un compte ouvert chez nous
j'ai reçu en dotation une arme maudite : sous couvert d'un fusil de chasse standard de l'epoque (poudre noire et balle de plomb) se cache en fait un fusil mauser anti char de la future premiere guerre mondiale. une bete lui aussi, assez coutumier de briser l'epaule des servants qui l'emploiront. ce sera meme une punition.
mais revenons a notre affaire
aujourd'hui je bosse pour les services d'andromalius. non que cela m'enchante, mais le "client" a déconné grave...
l'idée d'origine de bezerelith, demon de caym grade 2, etait de repandre la terreur sous la forme d'un loup pour décrédibiliser l'eglise et la protection qu'elle promet aux petites gens. avec les guerres de religions qui ont abondé dans la region, et le fond de superstition ambiante, ca devait se faire les doigts dans le nez.
le problème c'est que la foi n'a fait que s'accroitre. voyant cela, la bete (bezerelith donc) a cédé a ses compulsion naturelles a la violence et a poussé l'horreur plus loin, jusqu'a faire fi du principe de discretion (parlant sous forme animal, ayant des comportement impossibles pour un loup, voir se mettant a courir sur deux pattes ou venant narguer les gens chez eux)
ses superieurs lui ont ordonnés d'arreter les frais mais la bete avait deja pris le dessus.
les anges ont bien essayé de le mettre hors circuit, mais les loups en faisant les frais, et la cause de leur superieur s'en trouvant renforcé, passé la tentative du michel sous couvert de louvier du roi, ils ont preferer compter les coups et profiter de l'effet inverse a celui escompté.
voila ou nous en sommes.
je devine que la bete repassera par ici.
le coin est sauvage, et d'autant plus desert que les humains n'en menent pas large.
j'ai envoyé le marquis d'apcher, qui dirige la presente chasse, vers le repaire de bezerelith. par reaction, il doit passer par l'une des sentes qui se faufilent dans les bois devant moi.
je l'attend. bezerelith connais jean castel, mon incarnation. d'apres nos contacts c'est lui qui lui a servit d'agent de renseignement ici, lui fournissant quelques "proies" et satisfaisant ainsi ses apetits sexuels débridés. ce castel etait destéiné a finir chez nous...
putain la bête !
souple, puissant, c'est une vraie machine de guerre. discret, je ne l'ai pas entendu s'approcher. il me fixe de l'autre coté de la clairiere. un autre que castel serait probablement deja mort
je laisse s'allumer mon aura demoniaque
bezerelith se detend et desactive son armure coporelle. celle qui lui a permis d'echapper aux coups de feu, de couteaux et qui a tant fait jaser quand a la reelle nature de la bete. d'un geste nonchalant je pose le canon de l'arme sur mon epaule, entamant la conversation avec ma cible. il m'avoue etre surpris que apcher et ses hommes cherchent si pres de son antre alors qu'il a echappé a des battues de pres de 20000 hommes.
je le fait parler pour qu'il me devoile ou se situe sa cache : en fait une anfractuosité rocheuse cachéee par des plantes grimpante. c'est qu'il y aura du nettoyage a faire aprés...
alors qu'il m'explique comment il s'y prend pour attaquer ses proies, ma balle le frappe au creux de l'épaule. stupéfait il titube et réactive son armure, me demandant si j'ai perdu la raison. beau retournement de situation. alors qu'il essaie de se detourner, ma deuxieme balle explose la cage thoracique, et ricochant sur un gros os, fini sa course dans le crane
'plop'
j'appelle maintenant mon commanditaire
"le travaille est fait. a vous d'amener une bête credible et de me trouver un remplaçant. je ne doute pas qu'il va falloir aller parader y compris dans une église et je ne vous cache pas que ce n'est pas dans mes capacités"
"merci. nous nous occupons de tout. les services de caym sont trop content de nous fournir une bete pour faire oublier ce léger "dérapage". notre contact, un malphas, se chargera de faire disparaitre la depouille entre ici et versailles. "
"'noubliez pas le nettoyage de la taniere : avec les morceaux de victimes qui n'ont jamais été retrouvé, cela doit faire un beau bordel dans sa caverne"
"pas de soucis. une equipe de belial est dejà sur les lieux. vous savez ce qu'il vous retse a faire ?"
un démon s'approche de moi.
3 seconde plus tard il est ma copie conforme. un jean castel plus vrai que nature.
je retourne le canon de l'arme contre moi. retour sur les marches imminent.
boum. plop.


roma victor...delenda est - yama - 08-29-2006

cette incarnation ci a été compliquée. né en germanie, engagé volontaire dans l'armée romaine puis démissionaire, il m'a fallut des années pour revenir au pays et monter la rebellion qui va voir aujourd'hui son accomplissement.
pendant des mois et des années, j'ai appris le smethodes de l'arméee romaine. j'ai lancé le pilum et combattu au glaive et a la spata, me distinguant par ma puissance et mon courage.
maintenant je connais les faiblesses de cette armée qui recrutent des barbares qui refusent d'utiliser ces armes remarquabmles mises au point pour fonctionner dans la logique romaine.
les troupes qui sont embusquées dans les bois n'attendaient que mon ordre.
ce matin au point du jour, nous avons laissé passé les eclaireurs qui n'ont rien vu.
maintenant le corps principal de l'armée ets en contrebas de nous. il s ne nosu voient pas, cahcés par la foret de bouleau et de pins de cette partie de la foret de kalkriese.
le massacre va etre terrible, au point que le soir venu, les romains vont abandonner et bruler leurs chariots pour se retrancher. le sang coule a flot et les barbares que je commande ne foant pas la difference entre combattants, femmes, enfants et civils qui accompagnent les restes des trois légions de varus.
la bataille va durer trois jours à l'issue desquelles 3 legions seront décimées par mes troupes. l'etat major romain s'est suicidé plutot que de se rendre. les autres, capturés sont crucifiés, immolés sur des autels paiens.
la victoire est totale, si ce n'est une partie du trésor romain qui nous a échappé.
le champ de bataille s'étire sur plusieurs kilomètres, jonché de cadavres, d'agonisants et de blessés. Les mourants que l'on achève, et ceux qu'on laisse mourir lentement. Les râles des hommes à terre, les cris joyeux des vainqueurs pataugeant dans la boue et le sang, les hurlements des femmes que l'on viole, des enfants qu'on écrase et le hennissement des chevaux blessés. Les morts que l'on dépouille, les vivants que l'on spolie, le butin que l'on rassemble - armes, vivres, vêtements récupérés. Frissonnants sous le crachin glacial des derniers jours d'octobre, des groupes de prisonniers entièrement nus, tête basse, que l'on enchaîne.
Pas encore rassasiés de sang, quelques énergumènes se divertissent, torturant par jeu ou caprice l'un ou l'autre Romain dont la tête ne leur revient pas, ou croyant reconnaître un tel qui leur a naguère marché sur les pieds.
Les avocats, ces arrogants bavards qui faisaient la loi et auxquels les tribus ont tant de chose a reprocher (des jugements en latin suivant les lois romaines pour des gens qui ne les comprenaient souvent pas), font l'objet d'attentions toutes spéciales : on leur arrache la langue, leur coud les lèvres, leur crève les yeux, leur tranche les mains.

On sépare les légionnaires romains des auxiliaires prisonniers. Aux Celtes, on reproche de s'être mis au service de ceux qui oppriment leur pays : que ne se révoltent-ils pas eux aussi ! Les Romains ne sont pas invincibles. Les Germains demeurés fidèles sont des Chauques et des Ubiens, des cavaliers Bataves et aussi quelques Chattes ennemis héréditaires des Sicambres et des Chérusques : on les emmène plus loin, solidement entravés. On les soufflette, on leur arrache les cheveux par poignées. Les insultes fusent. On les frappe avec les poings d'abord, puis on les taillade avec des dagues. Enfin on sort les gourdins. Une éternité durant, les vainqueurs vont s'acharner sur eux, visant d'abord les jambes, puis le tronc. Lorsqu'ils sont à terre, les genoux rompus, les bourreaux hilares leur éclatent le crâne, bientôt réduit à l'état de bouillie sanglante.

Les voici hébétés, hagards, honteux. Et las, tout d'un coup. Très las. Les légionnaires avaient combattu bravement. Jusqu'au bout de leurs forces. Jusqu'à ce que leurs membres douloureux devinssent de plomb. Maintenant leurs ressorts sont brisés, l'inconcevable est arrivé. Résignés, vaincus, ils défilent devant les forgerons qui leur passent les fers et d'un coup précis les rivettent. Et ce coup de marteau scelle leur destin d'hommes, anéantit ce qui leur reste de dignité. Ils ne sont plus désormais que des esclaves, des moins que rien que Rome - déjà - ne reconnaît plus pour siens.

Quelques années plus tard, des citoyens romains réussiront à racheter leurs parents prisonniers des Germains, mais Auguste leur interdit de remettre les pieds en Italie. Et les légions XVII, XVIII et XIX ne seront jamais reconstituées, leurs numéros jamais plus attribués - ce qui atteste du traumatisme.

en attendant, baal avait reçu son tribu

-- pour les sources et un article passionant a lire, notemment sur la suite donnée par rome a la rebellion :
http://www.peplums.info/pep42.03.htm
--


DE BELLIS - yama - 09-08-2006

ce groupe de skin devait avoir tapé sur les nerfs de quelqu'un de haut placé. ou moi etre aml vu de l'administration pour que l'on m'envoit faire un travail de boucher.
le risque etait mineur en terme de blessure, a moins qu'un didier se soit perdu dans le lot, mais l'ordre de mission etait clair : pas d'usage de pouvoir visible.
eh merde !
encore un truc a se faire taper sur les doigts par un andromalius de passage par hasard si tant est que je me laisse un peu aller.
back to the basics : on va resviser les methodes chinoises apprises au moment de la rebellion des boxers.
faudra que j vous raconte ça aussi. on s'est bien marré à l'époque.
je suis en costume de ville, treillis large, tee shirt et cuir ample pour ne pas gener les mouvements.
pas d'arme : c'est un jeu. vivre sur le territoire. se battre avec ce que l'on trouve ou ce que l'on prend.
me rapprochant de leur quartier de zone habituel, je sors mon piege à con. un "l'humanité sous le bras" et le badge touche pas a mon pote. facile, on en trouve plein apres les manif de soutien aux sans papier. quand les politicards desertent le convoi (5 minute apres le depart des journalistes), ils abandonnent leurs accessoires de costume sur le terrain.
oh! voila mes clients . bombers, crane rasé, canette de grotembourg à la main.
certains jouent a se donner des coups de tete (pas d'organe vital de ce coté ci). le plus désoeuvré, qui joue avec sa batte me repere de loin. je l'entends avant de le voir. probleme de myopie. faudra regler ca...
alors que les quolibets fusent je m'enfuis.
ils me prennent en chasse : le poisson est ferré.
je les amene, en essayant de pas trop les distancer, dasn une impasse, me camouflant derriere une poubelle pour les laisser s'engager plus avant dans la ruelle et leur bloquer toute issue.
ils s'apostrophent "on va lui niquer sa race a ce meteque, c'est une impasse"
au dela de la syntaxe hesitante, je decouvre que l'un d'entre eux au moins a des notions de code de la route.
apprendre quelque chose a des skins, quel gachis! ca deconne dur dans le camps d'en face.
pourquoi pas du dentifrice pour les goules aussi?

un peu interloqué de ne pas me voir devant eux, ils se retournent et l'hebetement fait place a un rire bete (pleonasme)
le plus proche de moi s'approche, me repousse en m'insultant et arrache le machin "touche pas a mon pote".
pendant ce temps je les compte : 8 dont un qui tient un chien en laisse. le clebs, plus malin que son proprio, gronde mechamment
le plus hardi revient me pousser.
j'intercepte sa main avant le contact et, tirant les doigts vers le sol, je tourne la paume vers le ciel. sous le coup de la douleur, il monte sur la pointe des pieds et releve le menton.
ma frappe du droit, main ouverte, brise sa pomme d'adam. il commence a etouffer alors meme qu'il n'a pas touché le sol.
"putain! on va te le faire bouffer ton kung fu a la con, enculé!" s'ecrie le second en avançant vers moi, tesson de bouteille a la main. les autres font mouvement pour se placer sur mon coté gauche et me prendre de dos...
ses mouvements sont rapides, de taille de doite a gauche.
reculant, j'attend qu'il frappe de l'interieur vers l'exterieur. ca y est!
mon poing percute et casse sa clavicule. son bras perd lamentablement l'elan acquis; j'en profite pour siasir sa tete a deux mains et vrilleren le rapprochant du sol. pas assez souple. ses vertebres craquent comme du vieux bois.
tant que je le tiend, je le lance sur celui passé a ma gauche, ca va l'occupper.
me tournant vers ceux a ma doite, j'avance rapidement .
la batte du plus grand fend l'air.
esquivant sans ralentir, mon epaule droite le percute au creux du sternum tandis que son genou, bloqué par ma jambe se tord sous un angle anatomiquement incorrect. si mon calcul est bon, j'ai éclaté son foie et il va mourrir d'hemorragie interne. a voir les esquilles saillantes qui sortent au niveau des cotes, je me dit que le sang dans les poumons va peut etre le noyer en premier.
le chien est laché. sentant ma vraie nature, il file sans demander son reste, privant son propriétaire d'initiative (le cerveau etait au bout de la laisse apparemment)
trop bete.
avant qu'il n'ait compris, je passe dans son dos et, saisissant sa nuque a deux mains, lui eclate le crane contre le macadam en le projettant par dessu mon epaule. il vient de gagner son billet d'entree dans le club des moins de 1m12. je suis surpris de voir que chez lui aussi il y avait de la matiere cerebrale. qui se mele assez bien au caca du chien parti precipitamment. qui se ressemble...
ca y est ils commencent a tilter qu'un intello ca ne doit pas se battre comme ca et qu'ils ont du se tromper de client. je dois agir vite pour les empecher de fuir.
il m'en reste quatre. mobilisant toute ma masse, j'envoie mon poing vers le suivant. le poing perfore la cage thoracique. le coeur, compressé contre la colonne vertébrale, éclate.
retirant le poing ensanglanté, j'arrache une des cotes que, d'un large mouvement,je plante dans l'oeil de celui qui a avait commencé a courrir.
degainant un cran d'arret, l'avant dernier tente de me planter.
sur une frappe descecendante, je m'efface une fraction de seconde puis, appuyant de tout mon poids sur son bras, le force a finir son mouvement. son couteau se plante profondement entre la rate et les reins. il doit lui rester 3 minutes a vivre.
celui qui se releve juste, percuté par le cadavre que je lui avait lancé, s'est pissé dessus.
beurk. j'ai déja du sang sur les main, je veut pas EN PLUS sentir la pisse. c'est pour le coup que je ne pourrai pas rentrer dans le bar a jésus.
alors qu'il se prostre contre le mur marchant a reculons, j'attrappe le pied du camarade qui l'a sonné, et tandis qu'il bafouille un "pi -pi pi ..."je me sers du cadavre comme d'une massue pour lui eclater la tete.
me nettoyant les main sur le tee shirt fn du premier, qui n'en finit pas de bleuir en s'etouffant, je m'interroge.
pi -pi -pi ? merde j'etait tombé sur un mathematicien. c'est rare un skin feru en math. si j'avais su je l'aurai gardé, ca aurait fait rire les copains dans l'antre.
'PLOP' !
me groupant pour enciasser une bastos,je me rend compte que ce que j'ai confondu avec le bruit d'un silencieux est la disparition du skin bleu. il a mis du temps a mourrir ce con. je suis sur, etant le premier tombé qu'il n'a pas compris que j'etait un demon avant que j'embroche ses copains. c'est pratique. avec son tee shirt les traces de sang ont disparus.
bon, le premier qui voit un ange modele schtroumpf, il me fait signe. il a trouvé mon client ....
je repart vers l'antre, non sans avoir mutilé de croix sur le front accompagnés de "jesus save" les corps restant


DE BELLIS - yama - 08-21-2007

Rwanda, 1994
Cela fait plusieurs mois que je suis incarné dans la peau d’un humain dans ce pays.
J’ai pu constater autour de moi la croissance de la haine inter ethnique dans une population chrétienne à 90%.
Les hutu, qui constituent la majeur partie de la population, en veulent aux tutsi qui selon eux trustent les postes de responsabilité.
La chaleur moite du pays est un supplice en soi, et l’atmosphère s’alourdit chaque jour du crachotement de la radio libre des milles collines, dont l’animateur complètement shooté, incite au massacre des tutsi désigné sous le qualificatif de cafard. Il faut bien dire que l’importation de 500 000 machettes juste avant le début du conflit ne s’est pas faite sans arrière pensée.
Le « génie » humain donne la toute sa grandeur : adolescent forcé de violer leur mère avant d’être abattu a coup de machette, filles violées par les hommes puis par des bâtons, des bouteilles de verre qui leur sont en suite cassées dans le vagin.
On ne prend plus la peine de creuser des fosses, les morts s’entassent sur les bords de route, voir sur la route ou les véhicules roulent péniblement sur les corps abandonnés.
Quand l’odeur de charogne devient trop forte, on brule les corps en décomposition avec du fioul, emplissant l’air de particules sombres qui couvrent d’un linceul de particules grasses l’ensemble du pays.
Le soir résonne dans la nuit les crécelles métalliques des lames de machettes que l’on affute sur le bitume, émoussé par le travail acharné d’abattoir humain de la journée.
Devant la montagne de cadavre, les ONG ont préféré quitté le pays, craignant pour la sécurité physique de leurs employés, les meurtriers n’hésitant pas a massacrer les hutus modérés, mais aussi pour leur santé mentale, les cas de suicide, de désespérance profonde se multipliant.
1 million de mort en quelques semaines, sans aucun moyen officiel de répondre, sans réponse du monde extérieur qui poursuit sa course folle restant sourd aux appels des rares consciences encore présentes.
Aujourd’hui je suis dans une église qui semble, et c’est heureux pour moi, dénuée de pouvoir.
Les tutsi autour de moi sont déchirés par le dégout, la désespérance, l’horreur et la peur, alors que se massent devant l’édifice un groupe de hutus aux yeux explosés par la colle, l’essence, le manque de sommeil et la folie des massacres.
L’air est saturé par l’odeur si particulière du sang, mais aussi de la charogne.
Les portes de l’église ne résisteront plus longtemps et le prêtre tente d’amener le groupe a communier dans la foi, et de pardonner à leur bourreaux à venir. C’est là que ma mission commence :

Mon père, êtes vous fou ?
Ils sont la dehors a vouloir nous tuer et vous nous demandez de tendre l’autre joue ?nous ne sommes pas les fils de dieu. Pas de résurrection pour nous. Juste nos cadavres dévorés par les chiens. Peut être même pas assez de nous pour être un jour reconnu par un voisin pas assez lassé de la vue des cadavres pour consacrer un peu d’attention à nos restes mutilés.
Dieu, dieu , dieu ! Vous n’avez que ce mot la a la bouche ! Dieu est mort. Il est mort a Kigali.
Désignant le lourd crucifix en bois sur l’hotel de la main :
Je vais vous montrer à quoi dieu peut nous servir…
J’empoigne le crucifix et fend la foule. Les battants de la porte cedent à ce moment la, les premiers assaillants trébuchant sous la poussée des suivants.
Dans le court moment qui suit je suis sur eux, abattant le crucifix sur les cranes à ma portée. La matière cérébrale vole et macule le sol de l’église. Surpris par la contre attaque la masse recule, me permettant de ramasser les machettes de mes premières victimes dons les membres fracassés sont agités par les derniers spasmes. J’abandonne le crucifix déformé au milieu d’une flaque de sang qui va s’agrandissante

Regardez ce qui les fait reculer ! pas votre foi ! La peur du châtiment que nous allons leur infliger.
Galvanisé par les cris bestiaux de ceux qui ne voient pas ce qui se passe dans le bâtiment, les hutus reviennent au contact, armés de sagaie, de machette, de matraques.
J’intercepte la pointe de la lance d’un revers de lame, revenant couper les doigts du milicien a ma droite, tandis que d’une passe rapide j’éventre un adversaire a gauche. Leur nombre est un inconvénient dans un endroit aussi étroit que l’encadrement d’une porte, et le sol rendu glissant par le sang et les corps présent ne leur permet pas de prendre pied dans la place.
Derrière moi, les hommes commencent à ramasser les armes lâchées par les morts.
Je lance ma machette droite qui décapite le seul assaillant équipé d’une arme à feu. Les attaquants refluent devant le groupe qui s’est formé et avance maintenant vers eux, l’inexpérience compensée par la haine accumulé et l’envie d’en découdre.
Les femmes restées en arrière sont en train de massacrer a main nue les types que j'avais entamé.
je jette ma machette aux pieds du prêtre.

tiens moinillon, va combattre le mal avec ses armes...
ou rentre chez toi.
je quitte le site. ma mission est terminée. la contre insurrection va s'étendre au reste du pays


HRP : inspiration tirée d'un passage du dernier roman de Jean christophe Grangé, Le serment des Limbes
http://www.amazon.fr/Serment-Limbes-Jean-Christophe-Grang%C3%A9/dp/222617673X/ref=pd_bbs_sr_1/403-4570618-1410850?ie=UTF8&s=books&qid=1187709703&sr=8-1


DE BELLIS - yama - 08-22-2007

Je me demande si mon antipathie affichée envers les mange burnes d’andromalius ne me jouerai pas parfois des tours….
Comme cette mission sur laquelle j’ai été affecté.
Déjà, une mission drivée par un chevalier de Kobal, ca ne sentait pas bon.
Le background était simple : nous étions mandaté un andréalphus et moi-même pour aller corrompre et ou éliminer un humain dont le potentiel charismatique avéré devait absolument être terni avant de quitter son enveloppe corporelle, sinon on allait encore farcir les journaux de l’exemplarité de sa vie, son œuvre,…
Jusque la pas de quoi défriser un ange de didier.
La surprise s’est faite a l’incarnation : l’andréalphus, dans sa forme démoniaque petite blonde toute en courbes, chaude comme une baraque à frite, incarne désormais une vieille dame de plus de 90 ans, complètement liquide, au sens premier et second du terme à la vue de la tache qui s’élargit sur le plaid qui recouvre son fauteuil roulant.
Qui jouxte le mien.

ENCULE de KOBAL DE RACLURE DE CHIOTTE A MERDE !

Je déborde de haine et j’imagine cette tête de fion se marrer en attendant que j’abandonne ma mission.
Putain, je ne vais pas lui faire ce plaisir…
L’infirmière approche de moi :
Ah ! monsieur Lechien je vous ai cherché partout. une lettre pour vous. C’est pas souvent qu’elle vous écrit la famille. J’attrape péniblement la lettre et l’ouvre tant bien que mal. Putain d’arthrite déformante….
Défense de votre cible
Une équipe (entre 1 et 2 personnes) a été assignée pour la protection de votre cible. La tâche risque d'être plus ardue que prévu.

Que du bonheur…
Je déchire péniblement la missive et part à la recherche de ma cible. Ancien ecclésiaste, atteint d’un cancer en phase terminale et qui finit sa vie dans un de ces mouroirs à bonne conscience pour personnes âgées appelées pudiquement maison de retraite médicalisée.
Dans la lueur blafarde de néons en fins de vie, je parcours les couloirs de la maison de retraite de Bourzy la Motte sur Latouffe.
Les roues de mon fauteuil glissent sans bruit sur le linoléum blanc, laissant défiler sur les murs des reproductions de tableaux dont les auteurs n’avaient même pas assez de talent pour décorer les boites de chocolat premier prix des hard discounters..
Un groupe déboule du couloir devant moi.
Enfin… déboule, je ne sais pas si le mot convient. Deux fauteuils et un déambulateur, c’est pas encore les 24h du mans.
Sur le fauteuil du milieu je reconnais ma cible. Ou ce qu’il en reste. Les yeux dans le vague, un sourire béat sur le visage, les lèvres qui bavent abondamment, l’homme d’église et homme de lettre est passé du coté de Michel le jardinier, rayon Légumes. Et encore, la date de péremption est dépassée…
Seul avantage de cette incarnation, mes lunettes double foyer fournies d’entrée qui améliorent ma perception du monde. Et puis l’état de débris avancé de l’incarnation, qui me fait passer pour tout sauf dangereux
Les deux personnes âgées qui entourent ma cible sont a n’en pas douter les anges de l’équipe de protection : l’un deux sent un truc même pas évoqué dans les manuel de gériatrie, et l’autre a tellement de poil sur le corps qu’on croirait qu’il est le fils naturel de demis roussos et d’un big foot.
Faut croire que de leur coté aussi il y a des farceur.
C’est la que je me dis que, pour chiante quelle soit, ma limitation au moins n’est pas identifiable
Je me rapproche donc du petit groupe en mouvement.
D’un petit mouvement sec, je dépasse le papy en déambulateur, repoussant sensiblement celui-ci au moment ou il va entrer en contact avec le sol. La chute qui s’en suit est au delà de mes espérances : aux petits bruits secs qui accompagnent l’impact du corps sur le sol, je diagnostique une fracture de l’humérus, une de la hanche, et celle des lunettes dont les montures déformées sont les seuls signes d’une présence après le ‘plop’. Cela devait être le social du groupe, celui qui potentiellement pouvait me poser le plus de soucis.
La mamie fait tourner son fauteuil en deux trois gestes presque rapides pour me faire face, invoquant dans le mouvement une arme bénite.
UNE BEQUILLE ?
Sous le coup de la surprise, je manque ma parade et elle m’écrase le genou.
M’en fous, sous la ceinture je ne sens plus rien.
Essayant de mettre son client hors de portée, elle le pousse vers la glissière en pente douce qui permet d’accéder au jardin paysager de la maison de retraite, le suivant de peu.
Je fait de mon mieux pour suivre ce train d’enfer : le légume devant, l’ange derrière, et moi qui suit…
Millédiou de millédiou !
Le fauteuil de la cible s’arrête progressivement en bas de la rampe, ralenti par les petits graviers blancs qui, s’ils donnent un air faussement propre à cette surface de transition avec le jardin, constituent un cauchemar pour les usagers en chaise roulante.
J’ai rejoint l’ange, une petite mémé pas trop mal conservée malgré le passage des ans. Son hôte d’accueil a du être plutôt bonnasse… il ya 80 ans.
Je note que la perf. Sur le coté du fauteuil contiend de l’insuline.
J’arrache (péniblement) la dite perfusion et profitant d’être derrière elle, commence a l’étrangler (avec mes maigres moyens) avec le tuyau.
Peu de temps après elle tombe dans le coma.
Privé de l’assistance de l’andréalphus, je dois me demerder tout seul. Le tuer maintenant n’en ferai rien de plus qu’un martyr.
La cible elle n’a pas bougé.
Il continue a sourire benoitement
Je me rapproche de lui. D’un geste malhabile je défait la ceinture de son peignoir, puis descend tant bien que mal son pyjama sur ses genoux, exposant un membre dit viril.
Puis, revanant en arrière, et poussant a hue et à dia, je rapproche le fauteuil de l’ange de celui de l’ex prélat.
Faire basculer la mémé comateuse n’est pas simple, et je dois m’y reprendre à trois reprises.
Je réussi enfin, et la tête de l’ange, par un coup de chance diabolique, finit sa course sur l’organe génital du vieil homme. Cela donnera une explication plus tangible à l’air béat qu’il affiche obstinément.
Moyennant quelques arrangement cosmétique (la main du prélat sur la tête de l’ange, la bouche de celle-ci sur le pénis,…) j’arrive a une assez belle composition. Pour parachever le tout, j’arrache le soutien gorge de la vieille dame et le fourre de force dans la bouche grande ouverte de ma cible. Il devrait suffoquer lentement.
Sortant l’appareil photo maudit en dotation je mitraille la scène sous toutes les coutures, puis je déclenche l’alerte incendie en incendiant une pile de paris catch défraichie qui traine sur une table sans âge. Le feu ne devrait pas durer, juste assez pour que les sapeurs pompiers se déplacent
Mes photos arriveront dans toutes les régies de presse dans 5 minutes. Les pompiers seront la dans 15.
A coup sur ca va faire une jolie entrée en matière au journal de 20h00.
Rejoignant tant bien que mal le point de rassemblement des pensionnaires situé de l’autre coté du bâtiment, j’attends que mon commanditaire réponde au téléphone pour lui signaler la fin de ma mission.

DECROCHE BORDEL !