08-29-2006, 01:31 PM
cette incarnation ci a été compliquée. né en germanie, engagé volontaire dans l'armée romaine puis démissionaire, il m'a fallut des années pour revenir au pays et monter la rebellion qui va voir aujourd'hui son accomplissement.
pendant des mois et des années, j'ai appris le smethodes de l'arméee romaine. j'ai lancé le pilum et combattu au glaive et a la spata, me distinguant par ma puissance et mon courage.
maintenant je connais les faiblesses de cette armée qui recrutent des barbares qui refusent d'utiliser ces armes remarquabmles mises au point pour fonctionner dans la logique romaine.
les troupes qui sont embusquées dans les bois n'attendaient que mon ordre.
ce matin au point du jour, nous avons laissé passé les eclaireurs qui n'ont rien vu.
maintenant le corps principal de l'armée ets en contrebas de nous. il s ne nosu voient pas, cahcés par la foret de bouleau et de pins de cette partie de la foret de kalkriese.
le massacre va etre terrible, au point que le soir venu, les romains vont abandonner et bruler leurs chariots pour se retrancher. le sang coule a flot et les barbares que je commande ne foant pas la difference entre combattants, femmes, enfants et civils qui accompagnent les restes des trois légions de varus.
la bataille va durer trois jours à l'issue desquelles 3 legions seront décimées par mes troupes. l'etat major romain s'est suicidé plutot que de se rendre. les autres, capturés sont crucifiés, immolés sur des autels paiens.
la victoire est totale, si ce n'est une partie du trésor romain qui nous a échappé.
le champ de bataille s'étire sur plusieurs kilomètres, jonché de cadavres, d'agonisants et de blessés. Les mourants que l'on achève, et ceux qu'on laisse mourir lentement. Les râles des hommes à terre, les cris joyeux des vainqueurs pataugeant dans la boue et le sang, les hurlements des femmes que l'on viole, des enfants qu'on écrase et le hennissement des chevaux blessés. Les morts que l'on dépouille, les vivants que l'on spolie, le butin que l'on rassemble - armes, vivres, vêtements récupérés. Frissonnants sous le crachin glacial des derniers jours d'octobre, des groupes de prisonniers entièrement nus, tête basse, que l'on enchaîne.
Pas encore rassasiés de sang, quelques énergumènes se divertissent, torturant par jeu ou caprice l'un ou l'autre Romain dont la tête ne leur revient pas, ou croyant reconnaître un tel qui leur a naguère marché sur les pieds.
Les avocats, ces arrogants bavards qui faisaient la loi et auxquels les tribus ont tant de chose a reprocher (des jugements en latin suivant les lois romaines pour des gens qui ne les comprenaient souvent pas), font l'objet d'attentions toutes spéciales : on leur arrache la langue, leur coud les lèvres, leur crève les yeux, leur tranche les mains.
On sépare les légionnaires romains des auxiliaires prisonniers. Aux Celtes, on reproche de s'être mis au service de ceux qui oppriment leur pays : que ne se révoltent-ils pas eux aussi ! Les Romains ne sont pas invincibles. Les Germains demeurés fidèles sont des Chauques et des Ubiens, des cavaliers Bataves et aussi quelques Chattes ennemis héréditaires des Sicambres et des Chérusques : on les emmène plus loin, solidement entravés. On les soufflette, on leur arrache les cheveux par poignées. Les insultes fusent. On les frappe avec les poings d'abord, puis on les taillade avec des dagues. Enfin on sort les gourdins. Une éternité durant, les vainqueurs vont s'acharner sur eux, visant d'abord les jambes, puis le tronc. Lorsqu'ils sont à terre, les genoux rompus, les bourreaux hilares leur éclatent le crâne, bientôt réduit à l'état de bouillie sanglante.
Les voici hébétés, hagards, honteux. Et las, tout d'un coup. Très las. Les légionnaires avaient combattu bravement. Jusqu'au bout de leurs forces. Jusqu'à ce que leurs membres douloureux devinssent de plomb. Maintenant leurs ressorts sont brisés, l'inconcevable est arrivé. Résignés, vaincus, ils défilent devant les forgerons qui leur passent les fers et d'un coup précis les rivettent. Et ce coup de marteau scelle leur destin d'hommes, anéantit ce qui leur reste de dignité. Ils ne sont plus désormais que des esclaves, des moins que rien que Rome - déjà - ne reconnaît plus pour siens.
Quelques années plus tard, des citoyens romains réussiront à racheter leurs parents prisonniers des Germains, mais Auguste leur interdit de remettre les pieds en Italie. Et les légions XVII, XVIII et XIX ne seront jamais reconstituées, leurs numéros jamais plus attribués - ce qui atteste du traumatisme.
en attendant, baal avait reçu son tribu
-- pour les sources et un article passionant a lire, notemment sur la suite donnée par rome a la rebellion :
http://www.peplums.info/pep42.03.htm
--
pendant des mois et des années, j'ai appris le smethodes de l'arméee romaine. j'ai lancé le pilum et combattu au glaive et a la spata, me distinguant par ma puissance et mon courage.
maintenant je connais les faiblesses de cette armée qui recrutent des barbares qui refusent d'utiliser ces armes remarquabmles mises au point pour fonctionner dans la logique romaine.
les troupes qui sont embusquées dans les bois n'attendaient que mon ordre.
ce matin au point du jour, nous avons laissé passé les eclaireurs qui n'ont rien vu.
maintenant le corps principal de l'armée ets en contrebas de nous. il s ne nosu voient pas, cahcés par la foret de bouleau et de pins de cette partie de la foret de kalkriese.
le massacre va etre terrible, au point que le soir venu, les romains vont abandonner et bruler leurs chariots pour se retrancher. le sang coule a flot et les barbares que je commande ne foant pas la difference entre combattants, femmes, enfants et civils qui accompagnent les restes des trois légions de varus.
la bataille va durer trois jours à l'issue desquelles 3 legions seront décimées par mes troupes. l'etat major romain s'est suicidé plutot que de se rendre. les autres, capturés sont crucifiés, immolés sur des autels paiens.
la victoire est totale, si ce n'est une partie du trésor romain qui nous a échappé.
le champ de bataille s'étire sur plusieurs kilomètres, jonché de cadavres, d'agonisants et de blessés. Les mourants que l'on achève, et ceux qu'on laisse mourir lentement. Les râles des hommes à terre, les cris joyeux des vainqueurs pataugeant dans la boue et le sang, les hurlements des femmes que l'on viole, des enfants qu'on écrase et le hennissement des chevaux blessés. Les morts que l'on dépouille, les vivants que l'on spolie, le butin que l'on rassemble - armes, vivres, vêtements récupérés. Frissonnants sous le crachin glacial des derniers jours d'octobre, des groupes de prisonniers entièrement nus, tête basse, que l'on enchaîne.
Pas encore rassasiés de sang, quelques énergumènes se divertissent, torturant par jeu ou caprice l'un ou l'autre Romain dont la tête ne leur revient pas, ou croyant reconnaître un tel qui leur a naguère marché sur les pieds.
Les avocats, ces arrogants bavards qui faisaient la loi et auxquels les tribus ont tant de chose a reprocher (des jugements en latin suivant les lois romaines pour des gens qui ne les comprenaient souvent pas), font l'objet d'attentions toutes spéciales : on leur arrache la langue, leur coud les lèvres, leur crève les yeux, leur tranche les mains.
On sépare les légionnaires romains des auxiliaires prisonniers. Aux Celtes, on reproche de s'être mis au service de ceux qui oppriment leur pays : que ne se révoltent-ils pas eux aussi ! Les Romains ne sont pas invincibles. Les Germains demeurés fidèles sont des Chauques et des Ubiens, des cavaliers Bataves et aussi quelques Chattes ennemis héréditaires des Sicambres et des Chérusques : on les emmène plus loin, solidement entravés. On les soufflette, on leur arrache les cheveux par poignées. Les insultes fusent. On les frappe avec les poings d'abord, puis on les taillade avec des dagues. Enfin on sort les gourdins. Une éternité durant, les vainqueurs vont s'acharner sur eux, visant d'abord les jambes, puis le tronc. Lorsqu'ils sont à terre, les genoux rompus, les bourreaux hilares leur éclatent le crâne, bientôt réduit à l'état de bouillie sanglante.
Les voici hébétés, hagards, honteux. Et las, tout d'un coup. Très las. Les légionnaires avaient combattu bravement. Jusqu'au bout de leurs forces. Jusqu'à ce que leurs membres douloureux devinssent de plomb. Maintenant leurs ressorts sont brisés, l'inconcevable est arrivé. Résignés, vaincus, ils défilent devant les forgerons qui leur passent les fers et d'un coup précis les rivettent. Et ce coup de marteau scelle leur destin d'hommes, anéantit ce qui leur reste de dignité. Ils ne sont plus désormais que des esclaves, des moins que rien que Rome - déjà - ne reconnaît plus pour siens.
Quelques années plus tard, des citoyens romains réussiront à racheter leurs parents prisonniers des Germains, mais Auguste leur interdit de remettre les pieds en Italie. Et les légions XVII, XVIII et XIX ne seront jamais reconstituées, leurs numéros jamais plus attribués - ce qui atteste du traumatisme.
en attendant, baal avait reçu son tribu
-- pour les sources et un article passionant a lire, notemment sur la suite donnée par rome a la rebellion :
http://www.peplums.info/pep42.03.htm
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