12-16-2006, 07:40 PM
Quand la voix devient une arme.
Madame ?
Euh, oui ?
Vous êtes garagiste ? Excusez moi, mais la manière dont vous avez réparé, euh, comment dire. C'était bluffant.
Ah. Disons que je suis mécano à mes heures. Pas grand chose. Et puis la personne me l'avait demandé si gentiment.
La femme au bord de la retraite, la regardait d'un air curieux, ses grands yeux verts oservaient attentivement la réaction de la mécano en herbe. Qui ne trouva rien de mieux que de décrocher son téléphone et de partir en courant un peu plus loin.
Elle hausse les épaules, se parfuma un peu, fouilla dans son sac à main puis continua sa route comme si rien n'était. Juste à côté d'elle des gens de couleur de peau bizarre, sans yeux, avec des langues fendues, des balafres profondes comme des ravins et des tenus vestimentaires proches du camp de naturistes ne semblait aucunement l'étonner.
Elle sourit, repensa à la cuisine qu'elle allait concocter avec son mari, puis se rappella qu'elle avait oublié de passer chez le coiffeur. Elle observa sa tignasse dans le retroviseur, puis traversa la route. Au passage quelques passants vinrent lui mettre la main aux fesses. Aucun problème, la routine ici.
Depuis quand habite t elle ici ? Un an, deux ? Quelle importance. Ils ont toujours été ainsi. Une ville d'excentriques. Ca fait son charme.
Oui, tout ça est naturel, rien à craindre, rendors toi mon enfant ...
Je veille, nous veillons ... vis paisiblement.
Un jour je n'aurai plus à effacer tout cela de ta mémoire. Je te le promets ...
Madame ?
Euh, oui ?
Vous êtes garagiste ? Excusez moi, mais la manière dont vous avez réparé, euh, comment dire. C'était bluffant.
Ah. Disons que je suis mécano à mes heures. Pas grand chose. Et puis la personne me l'avait demandé si gentiment.
La femme au bord de la retraite, la regardait d'un air curieux, ses grands yeux verts oservaient attentivement la réaction de la mécano en herbe. Qui ne trouva rien de mieux que de décrocher son téléphone et de partir en courant un peu plus loin.
Elle hausse les épaules, se parfuma un peu, fouilla dans son sac à main puis continua sa route comme si rien n'était. Juste à côté d'elle des gens de couleur de peau bizarre, sans yeux, avec des langues fendues, des balafres profondes comme des ravins et des tenus vestimentaires proches du camp de naturistes ne semblait aucunement l'étonner.
Elle sourit, repensa à la cuisine qu'elle allait concocter avec son mari, puis se rappella qu'elle avait oublié de passer chez le coiffeur. Elle observa sa tignasse dans le retroviseur, puis traversa la route. Au passage quelques passants vinrent lui mettre la main aux fesses. Aucun problème, la routine ici.
Depuis quand habite t elle ici ? Un an, deux ? Quelle importance. Ils ont toujours été ainsi. Une ville d'excentriques. Ca fait son charme.
Oui, tout ça est naturel, rien à craindre, rendors toi mon enfant ...
Je veille, nous veillons ... vis paisiblement.
Un jour je n'aurai plus à effacer tout cela de ta mémoire. Je te le promets ...