Vois sur ton chemiiiiinn, ...

[Galila]

  Guy Saint-Jean a répondu au téléphone bien entendu. Un peu surpris une fois qu'Emilie lui a présenté sa requête, il y accède de bonne grâce et revient vers l'école sans trop savoir ce qui l'attend. Il frappe à la porte d'entrée et attend.

[Chance]

Chance lui se contente de patienter à côté de Riffel. Oh bien sur, il surveille qu'il n'y ait pas de soucis ou d'opportuns, mais visiblement la longueur de la "transaction" avec l'administration, et les efforts que déploie certainement le Jordi pour garder son calme le font bien marrer. C'est en tous cas ce qu'indique son sourire en coin...

[Animation]

Enkelli.

Le groupe finit enfin par se disperser. L'essentiel rejoint la salle de sieste. L'homme part avec Orianne dans la salle d'à côté. Et Émilie... reste dans le couloir pour aller ouvrir la porte, elle reste accompagné d'un homme.

Galila

Guy voit donc l'institutrice lui ouvrir une nouvelle fois. Le sourire qu'elle lui offre a quelque chose de plus spontané et de plus gêné que la dernière fois.

Nous avons ici une personne qui a l'air d'avoir besoin d'aide Monsieur St Jean. Peut être pourriez vous voir de quoi il retourne ?

[Skin]

Skin devant la non réponse commune et générale, pour sa part, envoie un message à l'ensemble des anges présents.

Je vous laisse prendre le relai. Je retourne à l'église...

Elle ouvre une fenetre et l'emjambe avant de quitter la zone.

[Galila]

  Guy Saint-Jean acquiesce à la demande de l'institutrice mais demande tout de même quelques détails en la suivant.

- De quel genre d'aide s'agit-il ?

[Riffel]

Bon... Réfléchir. un fax chez lui... Ben ça ne sert à rien dans l'immédiat. Un fax qui débarque chez la maîtresse comme par hasard maintenant... moyen.

Je n'ai pas le numéro de fax de la maîtresse, mais je le transmettrais si besoin. Il y a t-il un numéro pour vous contacter rapidement sans passer par toutes les étapes intermédiaires ? C'est que nous comptons aller à l'école sous cette couverture maintenant et il est possible que madame Crèvecoeur me demande une confirmation.

Soit elle vous contactera directement, soit elle demandera ce fax. Dans le doute il, serait bon que les deux options soient faisables.

[Animation]

Riffel

Le jappement du bouledogue se fait plus sec.

Je n'ai pas de temps à perdre. J'aurai plus vite fait de retrouver le numéro de votre école que vous de me retrouver, Mademoiselle Chauveheid.

Un bruit de clavier qu'on tape efficacement.

J'ai le numéro de fax. De votre côté, s'il y a vérification par votre Crèvecoeur, elle utilisera un numéro pour joindre l'internat. Considérez que la surveillante humaine qui recevras l'appel connaitras votre fonction dans vingt minute environ. Bonne nuit.

Ha, elle raccroche pas au nez ? Coup de bol, Pâquerette peut donc la saluer ou dire quelque chose.

Galila

Émilie marche donc d'un pas décidé.

Une femme, d'origine italienne, c'est introduit ici. Elle est en état d’ébriété. Je... Nous ne pouvons la mettre dehors. Elle a probablement été attiré par la lumière... Peut être pourriez vous l'emmener ailleurs... ?

L'institutrice se retourne brusquement, son regard à changé.

Ou d'ailleurs ? Vous... l’emmèneriez ou ? Pardonnez ces questions, mais pour qui travaillez vous ?

Il y a désormais comme une défiance dans la voix. Les douces mains d’Émilie forment désormais deux poings crispés.

[Riffel]

Je vous remercie de votre efficacité Madame... Bonne soirée à vous aussi.

Le ton est retenu mais légèrement ironique, il ne faut pas en douter. Non mais quelle grognasse ! Comme si lui avait du temps à perdre à se taper tous les services pour pouvoir la joindre !

Enfin bref, les autorités responsables sont au courant, maintenant restait à rejoindre Chance. Une fois la communication terminée, c'est ce que fera le Jordi. Ah ben non en fait, le Laurent est à côté de lui.

Bon, nous sommes officiellement les nouveaux tuteurs de Kimmy... l'internat sera mis au courant d'ici une vingtaine de minutes. Du nouveaux de la part de ceux qui sont à l'intérieur ?

[Galila]

  Surpris par le ton de l'institutrice, Guy s'arrête et la dévisage un instant.

- Cela dépend de sa situation et de son état, répond-il d'une voix douce. Si cette personne a simplement besoin de repos et ne représente pas de danger ni pour les autres ni pour elle-même, la ramener chez elle est la meilleure chose à faire. Si elle n'a pas de domicile, je verrai si une association de lutte contre la précarité peut la prendre en charge. Au pire, je peux lui trouver une chambre d'hôtel pour la nuit, ce sera plus facile pour elle. Mais dans le cas où sa santé me paraîtrait inquiétante, il est possible que je l'emmène à l'hôpital.

  L'Ange regarde toujours Emilie Crèvecœur et lui sourit brièvement.

- Vous avez l'air très tendue, madame... Mademoiselle peut-être d'ailleurs. Je ne tiens pas à rajouter à toute cette tension. Si je suis venu, c'est dans une démarche individuelle, je ne suis envoyé par personne.

  Laissant maintenant la jeune femme juger si elle peut lui accorder un brin de confiance ou non, Guy attend face à elle, le visage avenant et sans à priori. Il ne semble pas avoir mal pris ses interrogations même s'il subsiste encore une trace de la surprise qu'elles ont causée.

[Animation]

Galila

Émilie ne se détends guère, elle semble elle même surprise par sa propre réaction. Elle ne s’interrompt pourtant pas.

Vraiment ? A 20 h 30, vous vous êtes dit "allons voir s'ils n'ont pas besoin d'aide à l'école"?

La scène a quelque chose d’électrique. Guy est seul dans le couloir avec l'institutrice, qui d'un seul coup semble le tenir pour responsable de tous ses malheurs.

Comment saviez vous que nous étions là ? Qui vous l'as indiqué ? Je veut savoir.

Un mouvement d'énervement. Les sourcils sont froncés, les poings serrés. Emilie est en colère ! ... Puis elle cède... Oui, elle s'effondre presque... Les larmes aux yeux. Que les choses soit clair: elle ne se laissera pas approcher.

Je veut que vous preniez cette femme et que vous partiez. Je ne veut plus vous voir.

Le ton est colérique, pourtant les derniers mots sonnent comme une supplique:

S'il vous plaît...