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Un peu de poésie dans ce monde de brutes.
#11
Le rêve d’une ombre


I
De l’écoulement de l’eau noire


Elle était belle en ces temps,
Belle, mais éphémère,
Belle, mais évanescente,
L’ombre qui dormait, dormait en silence.

Elle dormait et rêvait,
Rêvait de l’eau, et du temps
Qui s’écoulent ;
Elle en rêvait, mais les craignaient.

Et malgré la volonté de l’ombre,
L’eau, de plus en plus sombre,
De plus en plus noire,
S’écoulait au rythme du temps.


II
De la volonté d’exister


Mais l’ombre dans son sommeil
Savait que l’eau noire était le temps,
Que le temps était la finitude,
Et l’ombre craignait cette mort possible.

Elle savait aussi que son sommeil
C’était l’éternité, donc la souffrance,
Et elle craignait plus encore
La souffrance que la mort.

Dans la crainte de la souffrance
L’ombre préférait partir,
Partir naviguer sur les eaux,
Les eaux noires du temps.


III
De l’absence de réveil


Ce que l’ombre ignorait,
C’est que nul ne peut triompher
Des dégâts du temps et, comme tout autre,
Elle finit par se noyer.

L’eau noire n’en finit jamais,
De s’écouler,
Et l’ombre noyée
Dérivait sans fin dans la mort.

Et comme la vie la vie avant elle,
La belle ombre éphémère,
La belle ombre évanescente,
Finit par se confondre avec l’eau noire du temps.
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#12
Je m'arrête là pour cette nuit parceque je bosse demain quand même Smile

Tous droits réservés au fait j'allais oublier le © :lol:
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#13
Hey Rash' ! Tu l'avais oublié celui là ! Sale petit con va ! Big Grin

Quote:Ci git Rimelda,
Il faisait le fier-à-bras
et pourtant, il n'était rien.
Il n'a jamais fait le bien
et c'est pourquoi,
sous ces allures de poix
il retourna à la poussiere,
Car tout est poussiere
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#14
Ouais, paix à Rimelda, mort suite à une chute inopinée du haut d'une falaise 8)
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#15
Si seulement [-o<
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#16
A mon tour ... Attention c'est très court :

Chérie quand est ce qu'on B....
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#17
Quote:A mon tour ... Attention c'est très court[/i]

CTB? :mrgreen:
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#18
Mais non c'était le titre PATATE !

Chérie quand est ce qu'on B...

Chérie quand est ce qu'on Bouffe ?
Que tu me fasses tes pates de "ouf"
Une sauce bolo sans esbrouffe
Je mange trop voilà qu' j'm'étouffe

Chérie quand est ce qu'on s'Barre ?
Tes amis c'est des barbares
z'aiment pas ma musique, bizarre
comment ça c'est pas Mozart ?

Chérie quand est ce qu'on Boit ?
On va pas rester planté là
J'te fais un p'tit Rhum Ananas
et j'pourrais enfin profiter d'toi...

Alors Chérie Quand est ce qu'on s'baigne ?
Elle est à 16, fais pas ta teigne
Ta permanente j'pense pas qu'elle tienne
Tu veux qu'je sorte ou je prends une beigne ?

Oui mais Chérie Quand est ce qu'on s'bascule
J''ai appris un jeu chez "Bidule"
Ou j'avance et tu recules
Tu l'connais ? Ouais Ridicule ...

Ok Chérie c'est bon j'me casse
J'en ai marre que tu jacasses
J'ai une Chérie qu'est moins tatasse
LA voilà toi j'men tabasse.

Chérie quand est ce qu'on bouffe .... ?
Quand est ce qu'on boit....
Quand est ce qu'on s'barre...
Quand est ce qu'on baise ?

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#19
Hum... la poésie du Sergent me laisse rêveuse...

Voici un petit poème (déjà vieux) pour relancer le topic.



Paname, j'ai la vague à l'âme.
Mes sentiments s'enfuient dans les canivaux
les bouches d'égout, les couloirs du métro,
S'imbibant lentement de la noirceur du macadam.

Ma capitale, regarde comme j'ai mal.
Je vide ma vie dans tes gouttières,
Aujourd'hui, demain, et même hier,
Toujours ces soirs sordides, et ces matins sales...

Paris, partir, te quitter.
Une fuite pour un coeur en déroute,
Qui s'en va, qui sécoule goutte à goutte
De mon corps étriqué.

Me laisser porter au fil de l'eau...

J'envie seulement la Solitude des Bateaux...
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#20
Agonisant, il s'avance en rampant vers Lilith. Chaque mouvement lui arrache une grimace terrible. Dans un dernier effort, il tend la main vers elle et souffle

"la métrique, bordel"

avant de s'effondre, mort.
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