08-06-2007, 12:14 AM
Le rêve d’une ombre
I
De l’écoulement de l’eau noire
Elle était belle en ces temps,
Belle, mais éphémère,
Belle, mais évanescente,
L’ombre qui dormait, dormait en silence.
Elle dormait et rêvait,
Rêvait de l’eau, et du temps
Qui s’écoulent ;
Elle en rêvait, mais les craignaient.
Et malgré la volonté de l’ombre,
L’eau, de plus en plus sombre,
De plus en plus noire,
S’écoulait au rythme du temps.
II
De la volonté d’exister
Mais l’ombre dans son sommeil
Savait que l’eau noire était le temps,
Que le temps était la finitude,
Et l’ombre craignait cette mort possible.
Elle savait aussi que son sommeil
C’était l’éternité, donc la souffrance,
Et elle craignait plus encore
La souffrance que la mort.
Dans la crainte de la souffrance
L’ombre préférait partir,
Partir naviguer sur les eaux,
Les eaux noires du temps.
III
De l’absence de réveil
Ce que l’ombre ignorait,
C’est que nul ne peut triompher
Des dégâts du temps et, comme tout autre,
Elle finit par se noyer.
L’eau noire n’en finit jamais,
De s’écouler,
Et l’ombre noyée
Dérivait sans fin dans la mort.
Et comme la vie la vie avant elle,
La belle ombre éphémère,
La belle ombre évanescente,
Finit par se confondre avec l’eau noire du temps.
I
De l’écoulement de l’eau noire
Elle était belle en ces temps,
Belle, mais éphémère,
Belle, mais évanescente,
L’ombre qui dormait, dormait en silence.
Elle dormait et rêvait,
Rêvait de l’eau, et du temps
Qui s’écoulent ;
Elle en rêvait, mais les craignaient.
Et malgré la volonté de l’ombre,
L’eau, de plus en plus sombre,
De plus en plus noire,
S’écoulait au rythme du temps.
II
De la volonté d’exister
Mais l’ombre dans son sommeil
Savait que l’eau noire était le temps,
Que le temps était la finitude,
Et l’ombre craignait cette mort possible.
Elle savait aussi que son sommeil
C’était l’éternité, donc la souffrance,
Et elle craignait plus encore
La souffrance que la mort.
Dans la crainte de la souffrance
L’ombre préférait partir,
Partir naviguer sur les eaux,
Les eaux noires du temps.
III
De l’absence de réveil
Ce que l’ombre ignorait,
C’est que nul ne peut triompher
Des dégâts du temps et, comme tout autre,
Elle finit par se noyer.
L’eau noire n’en finit jamais,
De s’écouler,
Et l’ombre noyée
Dérivait sans fin dans la mort.
Et comme la vie la vie avant elle,
La belle ombre éphémère,
La belle ombre évanescente,
Finit par se confondre avec l’eau noire du temps.