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Conversion
#41
Moi je ne parle que russe Camarade Brendalf mais je dois dire que ce monsieur est .... Surprenant

(HRP: Là je dois dire que je suis scotché sur place. Vraiment très très impressionnant ! )

Encore des termes compliqués pour embrouiller les masses laborieuses qui n'ont pu étudier ni langues étrangères, ni philosophie ...

De toute façon depuis la grande bataille de Kiev et Moscou j'ai jamais pu blairer les Boches. Il fallait nous voir charger les Panzer Division sur nos chevaux armés de simple grenades ...

Darkwind soupire, le regard froid perdu dans le vide

Tant de compagnons perdus dans cette guerre guidée uniquement par le profit...

Enfin on parle on parle mais j'ai des camarades qui me contactent, je ne voudrais pas les faire attendre...

A plus tard camarades
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#42
Darkwind... tu te dis communiste au fait? Mais qui a inventé l'idée du communisme et il était de quel nationalité. Juste pour tester tes connaissances.
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#43
Brendalf, du bas gaélique Bërend’ Alov, devenu Bërend’ Alev puis Brend’ Alf dans sa version moderne et enfin Brendalf depuis la révision Luthérienne. Ethymologiquement intéressant.
Bërend (o-a-y) littéralement l’outil, mais également utilisé pour désigner le métal, la fonte.
Alov (e-a-e) la marmite, le panier ou encore la balle, la boule et j’ai plutôt tendance à pencher pour cette dernière solution au vu de l’utilisation du substantif qui est faite.

Donc, Bërend’Alov, Brendalf la boule de fonte, le « boulet » en quelque sorte.

D'autres questions éthymologiques cher Monsieur?


L’homme au regard doux et empli de savoir se tourne alors vers Dimitri


ποιος δεν μιλά ελληνικός σήμερα
Qui ne parle pas grec de nos jours?

Hélas, il me souvient d’un temps où tous, étudiants de l’Académie Royale de Linguistique Prestigieuse de Vienne, nous parlions couramment une dizaine de langues. A en croire notre ami au fort accent québécois, qui apparement ne comprend pas la langue germanique (pourtant essentielle à toute personne souhaitant percer les arcanes de la sociologie ; Max Weber se lit dans le texte) il ne pourra donc point converser avec ce Monsieur Darkwind, qui en parfait connaisseur de la prose Marxiste aura j’en suis sûr quelque intéressant avis à nous donner sur la thèse de doctorat dudit Marx, portant sur la philosophie d’Epicure, rédigée alors qu’il était étudiant à Bonn.

Mais revenons à nos moutons.

Premièrement, cher Monsieur Dimitri, il est réducteur - d’un point de vue purement scientifique - de considérer le suicide comme étant un acte fini en soi, auto-achevé et (passez moi l’expression) autopoïétique. Il est en cela similaire sur le plan moral à l’euthanasie : dans les deux cas, il s'agit bien de se donner la mort, soi même tant qu'on peut le faire, grâce à l'assistance d'un autre quand on ne peut plus le faire. Se présente alors une question de morale et de droit : est-il légitime de se donner la mort, est-il conforme au droit de se donner la mort? Cela engage donc sur le plan personnel une réflexion morale sur le respect de la vie et sur le plan légal une réflexion sur l'action (mais je vous renverrais à la lecture de Spinoza - in l'Ethique, partie IIIème, le Conatus, proposition IV) pour les reflexions qu'il a pu apporter à ces questions).

Reste que dans les deux cas, on peut poser la question: se donner la mort par soi même ou avec l'aide des autres, n'est-ce pas la refuser d'une certaine manière : peut-on parler d'une mort manquée et en quel sens?

Après ces quelques précisions essentielles, qui - nous le voyons - amènent déjà d’autres questionnements tout aussi passionnants, il est important de développer les aspects philologiques du suicide.
Celui qui tente de se suicider confond souvent les difficultés qu'il éprouve avec l'existence, sa vie. Cette erreur l'amène à jeter/refuser/sacrifier la vie alors qu'il faudrait tenter d’en réduire les douleurs. En sacrifiant sa vie, il fait disparaître toute possibilité de joie. Certains diront que le suicide est un acte de liberté mais il y a toujours le risque d'une dépression mal soignée ou pas soignée : dans ce cas, le suicide est déterminé par la dépression, par le centre régulateur de l'humeur qui est pour ainsi dire bloqué dans la région "tristesse". ce n'est donc plus un acte de liberté mais un acte déterminé. Voilà pourquoi, très souvent ceux qui sont tentés d'en finir avec la vie, en ont parlé, ce qui donnait l'occasion dans un dialogue de chercher une détermination qui ne leur apparaissait pas. Je reviendrais un autre jour sur les tenants et aboutissants de la dialectique, mais cela nous entraînerait pour l'heure dans des considérations d’ordre théologico-métaphysiques et - par conséquent - bien loin de notre sujet.
Toutes ces questions tiennent à la liberté, à la dignité, à la solidarité et donc à l'humanité, aux droits de l'homme - ou de l’ange, ou du démon en ce qui nous concerne.

Mais le mélange de la morale personnelle et de la nécessité d'une loi produit des difficultés et le risque de confusion.
Paradoxalement, l'existence (humaine) a pour fin la mort. L'immortalité de l'existence angélique ou démoniaque nous fait en revanche perdre le sérieux et l'application de celui qui sait que ses instants sont limités. Le moi « humain » refuse quant à lui la mort à laquelle il est condamné.

Parce que le moi dans le sentiment de lui-même éprouve l'Absolu, entrevoie que son mouvement n'est que l'infini du désir, je pense qu'il affirme parfois Dieu dans l'espérance.


Sur ce Mesdames et Messieurs, en espérant avoir satisfait de mes lumières vos questionnement et ainsi dissipés les brumes opaques de vos cortex je m'éclipse pour travailler, car (si vous me pardonnez cette innocente synecdoque) réfléchir encore, réfléchir toujours, tel est mon labeur.
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#44
DA sourit.

Voilà que le pauvre ne me répond pas. On dirait presque un mec de chez Yves. Moi je retourne lire mes bouquins avant mon départ. Il en manque pas mal de livre en bas. Je devrais en rapporter quelques-un je crois...
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#45
Quote:ποιος δεν μιλά ελληνικός σήμερα

Pour ceux qui voudraient pas paraître idiot, ca se dit : noios den mila ellenicos cémera

(mais après, pour ce que ca veuc dire... J'ai arrêté le grec depuis trop longtemps...)
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#46
Malback, entré en catimini pour écouter la démonstration du maître, s'est retenu de rire pendant cette époustouflante leçon de linguistique et de philosophie.

Mais à présent il est écroulé :


Bwaaaahahaha, Brendalf comment tu t'es fait OWNED !!!

(et en plus c'est "poios" et pas "noios" :wink: )
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#47
Très juste, c'est un pi (confondu avec le "nu" :oops: ). Et ce gars m'a pas owned du tout, puisque j'ai rien compris à ce qu'il a dit et que je me suis endormi avant la fin! Et puis en plus, il a oublié un esprit sur le hellenicos!
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#48
Passe la tête par la porte
Il voulait juste parler du début, je crois... quand a l'éthymologie de ton nom :lol:

Ah, monsieur le génie en philo, si vous arrivez a me trouver l'ethymologie de Rhuarc, je vous offrirai bien un verre chez Régis, quand je rentrerai... ça vous laisse pas mal de temps.

Bon courage :mrgreen:

Sort de la piéce
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#49
Rhouarc c'est facile ca veut dire houm...

Ah oui...

"Pétit appareil yénital difforme"
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#50
Maintenant qu'on a fait les présentations, qu'on a (enfin surtout vous), résolus les plus grands mystères philosophiques de notre temps, je me demandais si on ne pouvait pas entamer une discussion plus... terre à terre. Du genre : comment vous savez au fait pour les anges et les démons ? Est-ce que vous comptez rester en ville ? C'est qui cet (autre) espèce de fou déguisé en mickey mouse qui vous suit partout ?


ps : En fait c'est ελληνικά et non ελληνικός le grec étant neutre pluriel en grec, mais c'est bien joué quand même :wink:
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