05-29-2008, 10:51 AM
Chapitre 1: un début pas facile facile...
Le camion progressait tranquillement sur la route, les officiers plaisantaient. Nadir, jeune incarné au service de Dominique, se demandait pourquoi on lui avait filé un tel incarnat.
Les deux camions roulaient à bonne distance, Nadir se trouvait dans le deuxième, il discutait de tout et de rien avec Cecil, son voisin direct.
Soudain, une explosion se fit entendre à l’avant.
- What the... brailla Cecil
- Driver, accelerate ! hurla un autre officier
Nadir se demandait ce qui pouvait bien se passer. Se pourrait-il que... ? Non, impossible, ils n’oseraient pas !
Leur camion arriva en vue du premier, qui brûlait, alors que leurs camarades se battaient au contact contre l’ennemi.
– Holy shit ! Open fire, take cover! Hurla immédiatement le colonel Crake, présent dans le second camion.
Des cris se firent entendre dans les collines avoisinantes, alors que les premiers coups de feu dans la direction de Nadir partaient.
Le Dominicain prit son fusil et riposta, tout comme ses camarades.
Le combat à peine engagé, les Britanniques virent poindre la défaite. En effet, le dernier des 9 hommes du premier camion venait de s’effondrer, le cœur percé d’un coup de baïonnette. Le colonel, voyant le côté désespéré de la situation brailla à ses troupes :
Cease fire and surrender! We can not defeat them!
Les officiers baissèrent donc leurs armes, agitant des mouchoirs blancs et s’avançant vers l’ennemi.
Alors qu’ils n’étaient plus qu’à environ huit mètres des ennemis les plus proches, quasi à hauteur du premier camion, des coups de feu se firent entendre et deux officiers s’effondrèrent.
-Lord Jesus ! hurla le colonel. They do not respect anything!
On entendit alors la voix d’un homme, parlant avec un fort accent local :
Rapid fire and do not stop until I tell you!
Les Britanniques s’abritèrent comme ils purent, abattant deux soldats ennemis et en blessant mortellement un troisième. Ils tentèrent à nouveau de se rendre, mais seules les balles répondirent à leur demande de cesser le feu.
Le colonel, s’effondra, touché en pleine poitrine par un tir ennemi.
Nadir vit Cecil réussir à s’enfuir dans les fourrés, malgré une blessure abominable au ventre.
Sa réflexion n’alla pas plus loin, une balle le heurta en pleine tête et il s’effondra, inconscient.
En ce jour du 28 novembre 1920, à 16h20, l'ennemi avait remporté une importe bataille.
To be continued …
HRP: dans un soucis de pleine compréhension, je me permet de traduire les dialogues en tchèque de ce texte. Voici ce que ça donne, dans l'ordre:
- Qu'est-ce que... brailla Cecil
Chauffeur, accélérez ! hurla un autre officier
– Putain de merde ! Ouvrez le feu, à couvert! Hurla immédiatement le colonel Crake, présent dans le second camion.
Cessez le feu et rendez-vous! On ne peut pas les battre!
-Seigneur Jésus ! hurla le colonel. Ils ne respectent rien!
Feu nourri et ne cessez que quand je vous le dirais!
Notez que dorénavant la traduction se fera en simultané, avec la version VF juste en dessous du texte en VO, pour que ceux qui ne maîtriseraient ni le tchèque ni le romanche (à venir...) puisse suivre et prendre du plaisir à la lecture :wink: ! /HRP
Le camion progressait tranquillement sur la route, les officiers plaisantaient. Nadir, jeune incarné au service de Dominique, se demandait pourquoi on lui avait filé un tel incarnat.
Quote: Fuck, what am I doing here ? Theses fuckin’ guys aren’t only soldiers, they are cold blood murderers!En effet, le Dominicain se trouvait dans le corps d’un Auxiliary , une véritablemachine à tuer, qui ne faisait guère la différence entre civils et hommes armés. Il faut direque presque tous ces hommes avaient vécu la Grande Guerre, ce qui n’était pas pour les arranger. Considérés comme l’élite, ils étaient volontiers cruels et méprisants.
Les deux camions roulaient à bonne distance, Nadir se trouvait dans le deuxième, il discutait de tout et de rien avec Cecil, son voisin direct.
Soudain, une explosion se fit entendre à l’avant.
- What the... brailla Cecil
- Driver, accelerate ! hurla un autre officier
Nadir se demandait ce qui pouvait bien se passer. Se pourrait-il que... ? Non, impossible, ils n’oseraient pas !
Leur camion arriva en vue du premier, qui brûlait, alors que leurs camarades se battaient au contact contre l’ennemi.
– Holy shit ! Open fire, take cover! Hurla immédiatement le colonel Crake, présent dans le second camion.
Des cris se firent entendre dans les collines avoisinantes, alors que les premiers coups de feu dans la direction de Nadir partaient.
Quote: Damn ! They have a heavy fire power, maybe heavier than our own. Nevertheless, even if I don’t respect my mates, I must defend my life.
Le Dominicain prit son fusil et riposta, tout comme ses camarades.
Le combat à peine engagé, les Britanniques virent poindre la défaite. En effet, le dernier des 9 hommes du premier camion venait de s’effondrer, le cœur percé d’un coup de baïonnette. Le colonel, voyant le côté désespéré de la situation brailla à ses troupes :
Cease fire and surrender! We can not defeat them!
Les officiers baissèrent donc leurs armes, agitant des mouchoirs blancs et s’avançant vers l’ennemi.
Alors qu’ils n’étaient plus qu’à environ huit mètres des ennemis les plus proches, quasi à hauteur du premier camion, des coups de feu se firent entendre et deux officiers s’effondrèrent.
-Lord Jesus ! hurla le colonel. They do not respect anything!
On entendit alors la voix d’un homme, parlant avec un fort accent local :
Rapid fire and do not stop until I tell you!
Les Britanniques s’abritèrent comme ils purent, abattant deux soldats ennemis et en blessant mortellement un troisième. Ils tentèrent à nouveau de se rendre, mais seules les balles répondirent à leur demande de cesser le feu.
Le colonel, s’effondra, touché en pleine poitrine par un tir ennemi.
Nadir vit Cecil réussir à s’enfuir dans les fourrés, malgré une blessure abominable au ventre.
Quote: Damn lucky bastard, I should...
Sa réflexion n’alla pas plus loin, une balle le heurta en pleine tête et il s’effondra, inconscient.
En ce jour du 28 novembre 1920, à 16h20, l'ennemi avait remporté une importe bataille.
To be continued …
HRP: dans un soucis de pleine compréhension, je me permet de traduire les dialogues en tchèque de ce texte. Voici ce que ça donne, dans l'ordre:
Quote: Putain, qu'est-ce que je fous là? Ces putains demecs sont pas seulement des soldats, ce sont des tueurs de sang-froid.
- Qu'est-ce que... brailla Cecil
Chauffeur, accélérez ! hurla un autre officier
– Putain de merde ! Ouvrez le feu, à couvert! Hurla immédiatement le colonel Crake, présent dans le second camion.
Quote: Merde! Ils ont une lourde puissance de feu, peut-être même plus lourde que la nôtre. Néanmoins, même si je respecte pas mes camarades, je dois défendre ma vie.
Cessez le feu et rendez-vous! On ne peut pas les battre!
-Seigneur Jésus ! hurla le colonel. Ils ne respectent rien!
Feu nourri et ne cessez que quand je vous le dirais!
Quote: Sale connard chanceux, je devrais...
Notez que dorénavant la traduction se fera en simultané, avec la version VF juste en dessous du texte en VO, pour que ceux qui ne maîtriseraient ni le tchèque ni le romanche (à venir...) puisse suivre et prendre du plaisir à la lecture :wink: ! /HRP