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Welcome to the Hotel California...
#1
Les joueurs ayant le droit de lire ce topic sont:
Nyrielle
Haderas.
Philibert.
Belvemiel.
Skull.
Père Fritz.
Memes Tra.
Shark Jonhson.


Tout autre joueur qui lirait ce post doit considérer les informations contenues comme HRP.
D'ailleurs personne ne saura. Sauf vous autres, pauvres fous MOUHAHAHAHahahahaa
Pardon.
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#2
Quote:Jean Mourade ne semble pas très fier de lui aujourd'hui.

Quelque chose ne va pas et pourtant son expérience ne pouvait pas passer à coté de ce petit... Arf petit, très léger, on peut dire, détail.

Un Soldat de Dieu a besoin de vétements en masse. Des vétements de l'armée, précisément.
Il s'est peut-être mal exprimé, son interlocuteur Murray, un deuxième classe tout miteux, certes, mais tout de même.

Il le croyait plus dégourdi... La prochaine fois, il fera le sale boulot tout seul au lieu de passer par un intermédiaire.

Comment dire ça à Philibert...

Oh mon Dieu, oh mon Dieu...
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#3
La Cité a beau être Fleurie, dans leurs égouts ça pue la merde.

Ca faisait bien deux jours qu'il patientait entre les rats crevés et les eaux poisseuses avec comme seuls réconforts quelques cigarettes et deux trois kanters de plus.

Burps !

Dans cet enfer olfactif, roter était devenu une question de vie ou de mort. L'odeur que dégageaient ces éruptions buccales avait des relents de Paradis Perdu, comme un vent divin venu du plus profond de ses propres entrailles et qui, une fois libéré, lui redonnait courage et espoir.
Etait-ce cela qu'on appelait la Foi ?
Sans doute...

Il s'en félicita. Car Haderas, lui, n'avait pu supporter ce supplice plus longtemps et était déjà retourné en surface histoire de "partir en éclaireur". Hmpf, petite fiotte d'Ange va.
Philibert tiendrait jusqu'au bout. Jusqu'aux ordres. Car Elle était là, avec lui, impassible et déterminée.
Nyrielle.


"Une Servante du Monde Souterrain doit avoir l'engagement le plus profond, l'esprit le plus sérieux. Celle-ci depuis très longtemps je l'observe et toute sa vie, elle a regardé vers l'avenir, vers l'horizon. Jamais l'esprit là ou elle était, hum! A ce qu'elle faisait."


Tudutu tudutu

Allo ?
...
...


Le matos est arrivé Boss, j'intercepte et on se revoit dans la décharge.
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#4
Okay.

Dire non à Philibert aurait servit à qued de toute façon, les limites du colosse étant plutôt claires: ne pas avoir soif et ne pas se faire chier.

Et puis pas le faire chier non plus. D'ailleurs, mieux valait qu'aucun cornu ne le croise en chemin, sous peine de voir tout le quartier se transformer instantanément en une scène de Terminator 2 version "Tu peux buter des gens, mec!" pour terminer dans un décor de boucherie slovène à l'éthique sanitaire douteuse.

C'était pas une Tarlouze, le Phil.

Se reconcentrant sur la mission, la gradée se fit un tableau mental de la situation.

Skull était dans le métro, blessé par Dieu savait quoi.
Belvemiel allait arriver, après avoir saisit le sens de circulation du Métro Immacien.
Memes était en chemin avec Shark en compagnie d'un gros cornus de chez Baal.
Le Père devait se radiner sous peu.

Au moins, personne n'était encore mort.
Pas encore.
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#5
%!*$ de couloir de métro. Dans un pays civilisé, les gens mettent des poteaux indicateurs, des directions...
Là, on a juste le droit à une annonce d'une voix suave "Dong dong ding ! Nous vous confirmons que le terminus de ce métro est bien à l'opposé de votre direction"...

Pfff...

Bousculer les crétins qui restent devant les portes, resortir au moment ou les portes se ferment...et finir dans une station inconnue, paumée dans les bas-fonds, ou personne ne m'attend.

Ils sont tous partis à la station d'à coté. Oh les c...

Bon ne pas s'énerver, resortir de là, l'air de rien. Pourquoi il me regarde bizarrement celui-là ? Bon on va dire que c'est le stress. C'est surement ca. Ou la déshydratation.
Une cité, une usine, des égouts, une odeur infecte... mais finalement, des visages familiers. Phil, et la Chef. J'ignore toujours comment une phrase malheureuse, une idée à propos "d'une ptite virée au bord des docks" a pu tourner en expédition suicide mais secrète à 2 pas du QG des cornus. Ce que Nyrielle projète, elle seule le sait, et on en saura plus le moment voulu. Ptet.

"On reste dans les couloirs de la station, et on attend les autres", dit la Chef.
Pas de problème, j'en profite pour repérer les lieux. Voyons voir : un second sous-sol, complètement désert, et aucune autre entrée que celle qu'on surveille. Ca se présente pas trop mal. Niveau matos, je vérifie mon backpack : une batte chromée flambant neuve, jamais servie, et de quoi rafraichir la fine équipe. Rien d'exceptionnel, mais ca suffira pour survivre ici.

Phil qui recoit un appel : "...........La décharge....bip."
Une Chef incroyablement bavarde prononce un simple mot, et tout le monde se met en mouvement. Le tout, c'est de ne pas être louche, rester furtif, et de ne pas trainer.
Je sens que l'action se rapproche, mon bapteme du feu à Immac aura bientôt lieu.

Eh ben c'est parti.
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#6
Bon faire partie d'une bande c'est bien, encore faut-il s'y intégrer et essayer de montrer que l'on est pas une fiotte, surtout chez les Daniel !

Une mission s'annonce au moment pile poil où je sorts de tôle, c'est l'occase de prouver ma valeur aux yeux de ma chef qu'a pas l'air d'une tendre.

Et là tout par en couille elle dit "métro", comme je suis certain de me perdre dans ces couloirs et ces lignes de merdes je décide d'emprunter une tire, là, la chef redonne son ordre "METRO BANDE DE PLOUCS".

Métro donc, bon comme prévu je m'y perds et on en veut à ma vie, j'agonise, je rate la sortie, je tente de me soigner, mais si j'étais medecin ça se saurait, donc je perds encore plus de sang, m'éloigne tristement de ma destination.

Que peut donc imaginer la chef sur sa nouvelle recrue ? J'en ai une vague idée, et elle me conforte dans le fait qu'il faut que je me sorte les doigts du cul avant que ça cicatrise (car avec mon bol, c'est la seule partie inutile de mes blessures que je suis capable de soigner...)

J'ai juste à récupérer mes boilleaux qui gisent sur le sol de la rame, sortir en me trainant comme une loque (heureusement que je pue la bière à cent mètres et que je ressemble à une épave, au moins j'ai de la place et on m'emmerde pas) puis sortir en espérant ne pas me coincer une vicère dans la porte avant que la rame ne reparte, sinon je pense que cela risque légèrement de m'arracher une larme.

Je galèrerais encore un moment dignement pour la correspondance en évitant les démons, les emmerdes, les fausses routes. Tenter de garder mon matos intacte sans me le faire chourrer comme un gland, retrouver les autres, et si je ne suis pas mort d'ici là (il en faut de la foi) essayer de faire bonne figure devant la chef avec si possible une bonne blague pour détendre l'atmosphère que j'imagine massacrante, genre "l'arabe du coin était fermé, j'en ai chier pour choper des binouzes".

Voilà mon plan, il a l'air parfait et tout à fait réalisable. J'ai comme un doute quand même.
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#7
Putain de salopes de connes de gonzesses j'te jure. Et merde putain j'ai envie d'une putain de clope de sa race. Avec l'autre pute de connasse qui nous force à courir j'ai même pas pu m'en allumer un mais putain de merde. Ras le cul c'est bon je m'en grille une et si elle gueule j'te raconte pas comment j'vais lui rétamer la gueule. Bordel de pute.
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#8
Discrètement rappelé par Philibert, Haderas était rentré dans la décharge. Innondé par les senteurs fétides de l'endroit, il n'en menait vraiment pas large.

Euh Phil... franchement, t'aurais pas pu trouver un endroit moins...

Sans avoir le temps d'achever sa phrase, le jeune ange se précipite vers un coin de la décharge ou il répend ses tripes. Au moins, son déjeuner ne le fera pas grossir.

Soudain des bruits de coups et de cris retentissent à l'entrée. Deux hommes en sont aux mains. Un coup de feu claque, un troisième larron s'effondre.

Reprenant ses esprits, Haderas repart vers l'entrée, essuyant d'un revers de manche les restes de sa régurgiation.

M'enfin, pourquoi c'est toujours dans des moments comme ça qu'on se fait choper ? Bah, au moins on est plus obligés de se cacher ici...
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#9
Quelques minutes plus tôt.

Après les égouts, la décharge.
Cette opération sentait la merde depuis le début, et ce n'était pas qu'une métaphore.

Philibert, premier arrivé au point de rendez-vous, s'assit sur le moins sale des bidons et sortit sa to do list :

Quote:Ne pas crever... Check !
Matos à récupérer... Check !
Décharge à explorer... Check !
Policier à poster à l'entrée ... Check !
Matos à tester...

Alors, qu'est ce qu'il nous a dégoté de beau le Jean Mourad ?
Hmm-hm...Hmmhmm...
Hum.
Kof kof


Philibert regarda discrètement autour de lui, referma le gros sac et le balança nonchalament sur un tas de détritus.
Pour ce qui était des autres, il dirait que son contact ne s'était jamais montré.
Personne, jamais, ne saurait.
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#10
C'était un vrai bonheur de marcher à l'air frais, une fois sortit du cloaque puant de la cité fleurie.
Bon certes, il y avait l'usine, et ses fumées toxiques, et la décharge se rapprochait peu à peu, mais ça n'empêchait pas Nyrielle de profiter du dernier relent d'air frais qui devait errer dans le quartier, abandonné par ses potes venteux, partis s'installer en campagne.

Pour l'instant, tout allait bien. Les hommes arrivaient enfin sans trop se planter, et la progression dans le quartier se faisait sans problème.
Arrivée à la décharge, elle entendit un bruit qui la figea une seconde sur place.

***Paaaaaaaan!***

What the...?

Ca n'était pas la saison de la chasse et l'Irak n'était pas tout proche, aussi arriva t elle à la conclusion que Philibert devait surement échanger quelques paroles avec la population.
Et Dieu savait que le Biker aimait faire parler le plomb.

Soupirant, elle se mit à courir vers l'entrée de la décharge.
Ca commençait fort.
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