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Genèse de deux glaçons
#1
La nuit des temps.

Sarel joue, comme à son habitude. Quelque soit l’endroit, l’heure ou le jeu, il s’amuse. C’est dans sa nature.

Mais c’est qu’il aime le plus, c’est aller sur Terre.

La Terre … Comment ne pas l’aimer ? Ses prairies, ses bois, ses lacs, ses glaciers … La Terre est un immense terrain de jeu pour Sarel et Galedel.
Galedel ? C’est son frère. La personne qu’il aime le plus au monde, après Dieu bien sûr.

Sarel et Galedel sont constamment ensembles, on dis au Paradis que rien ne pourrais les séparer.

Il ne sait pas si Galedel partage vraiment sa passion, ou s’il reste avec lui par amour, à contempler les humains.

Les humains. Ces créatures à l’image de leur Créateur, dit-on. Ils sont drôles. Tout fragiles, mais tellement passionnants. Sarel reste parfois des années entière à les observer, s’entre aider, se déchirer, se combattre …

Les humains, c’est le seul mot que Samael a à la bouche. Samael, il est sympa, mais un peu lourdaud des fois. En plus, c’est le chouchou de Papa et il en profite.

Mais bon, son idée est pas conne, Sarel ne comprend pas pourquoi son Père a engueulé Samael de cette façon. Justement, des humains surpuissants, c’est rigolo !

Et puis, c’est dans son caractère, il est un peu rebel. Alors quand Sam décide de monter une team de secours, Sarel en fait partie. Galedel le suit, bien entendu.

C’est alors qu’arrivé sur Terre, Sarel comprend l’ambition de Sam. Mais Sarel n’a pas que ça à foutre, violer d’la gueuse. Il part donc, seul, pour la première fois de son existence. Il traverse un monde en formation, et reste stupéfait de la beauté des montagnes.

Un matin, surprise. Galedel est là. Il a l’air anxieux, mais n’a pas réveillé Sarel.

« Galedel ?! Mais qu’est-ce que tu fous là ? J’avais bien dit … »

« Il faut repartir ! Vite ! Sam a fait une connerie, ça va barder, vient, on doit retourner à la maison ! »


Galedel, sa voix était tellement affolée. Sarel ne prend pas le temps de se préparer, ils retournent au Paradis.

C’est la débandade, Samael insulte devant tout le monde Dieu de fils de sa mère (alors qu’on sait tous que Dieu est orphelin). Les coincés du slips qui avaient pas voulu suivre se mettent à péter un cable.
Les anges se battent entre eux, à mort. C’est la première fois. Et c’est aussi la première fois que Sarel a peur. Alors il se cache, avec Galedel.

« Ne t’inquiètes pas Sary, je suis là. »


C’est pas grand chose, mais ça suffit à réconforter Sarel un court instant.
Un court instant. Le temps de voir apparaître Gaby, l’autre chouchou. Elle a la classe tout de même son épée tout en feu. Sarel ne comprend pas, Gabriel fonce vers eux, brandissant son épée. Sarel ferme les yeux. Il entend un cri. Il n’a pas le temps de les rouvrir.
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#2
La nuit des temps.

Galedel rêve, comme à son habitude. Quelque soit l’endroit, le moment ou le sérieux de sa pensée, il ne cesse de rêver. C’est dans sa nature.

Mais ce qu’il aime le plus, c’est aller sur Terre.
Il a mille et un projets pour cette petite boule insignifiante perdue dans le cosmos sur laquelle commence à grouiller la Vie. Mais ses projets les plus fous sont réservés aux humains, cette récente trouvaille de Dieu. Ils sont cool, beaucoup moins cons que les autres espèces et surtout ils ont un énorme potentiel. Ils sont autant capables d’amour que de haine, autant capables d’ériger que de détruire : c’est sûr un bel avenir leur est promit.
Une question subsiste au sein de l’esprit de Galedel : qu’est-ce qu’un ange comme lui peut vraiment faire avec si peu de pouvoir ?
Mais en réalité il s’en fiche un peu, oui, puisqu’il se contente de l’amour que Sarel lui porte.
Sarel ? C’est son frère. La personne qu’il aime le plus au monde, après Dieu bien sûr.
Partout ils sont indissociables à un tel point qu’on ne peut plus prononcer l’un de leur nom sans l’autre. Celui qui pense « Galedel » pense automatiquement « Sarel », et vice versa.

Tous les deux ont pris pour habitude de passer des journées, des années entières à observer les humains, ces bipèdes rigolos, dotés de la pensée. C’est vrai qu’ils sont bien... mais il leur manque un petit quelque chose... peut-être de la puissance comme l’a fait remarquer Samael à Dieu. Mais d’après que ça ne serait pas une bonne chose de leur en donner... du moins, c’est ce que Dieu lui a fait comprendre, nous a fait comprendre à tous. Ce jour là il était furax.

Vient alors le jour où Sarel annonce à Galedel qu’il a décidé de suivre Samael dans sa descente sur Terre. Evidemment, Galedel décide que lui aussi il descendrait ! Jamais on ne le séparerait de son frère, plutôt mourir. Alors c’est ensemble qu'ils suivent les hordes de Samael dans son projet.
Bien vite, tous les deux en ont marre de passer leur temps à copuler avec des humaines, alors qu’il y a tant de choses à voir. Ils décident alors de se séparer, juste le temps d’une visite, et puis ils se retrouveraient dans pas longtemps de toute façon.
Mais après quelques temps, un bruit se met à courir sur Terre : Dieu a convoqué Samael, et il est plutôt du genre contrarié. L’œuvre de ce dernier ne l’a pas mis de bon poil, et ça sent le roussi. Galedel ne pense alors qu’à une seule chose : retrouver Sarel. Il faut le prévenir à tout prix, on doit rentrer.
Après quelques jours Galedel retrouve Sarel, en train de dormir paisiblement près d’un lac. Il attend alors sagement que son frère ouvre les paupières.

« Galedel ?! Mais qu’est-ce que tu fous là ? J’avais bien dit … »
« Il faut repartir ! Vite ! Sam a fait une connerie, ça va barder, vient, on doit retourner à la maison ! »

Retour immédiat au paradis, pas de temps à perdre.

Une fois dans la Cité Eternelle, les deux frères assistent à des scènes de violence comme jamais il n’y en avait eu. Deux camps distincts se forment et s’opposent : d’un côté les partisans de Samael, et de l’autre, ceux de Dieu. Galedel sent son frère trembler, et à vrai dire, lui non plus n’est pas très rassuré. Ils se cachent alors, Galedel tentant de rassurer son frère.
Mais le répit est bref, une silhouette se profile non loin de là. C’est Gabriel, qui leur fonce dessus, épée brandit.
Alors que ce dernier fond au hasard sur Sarel, une série d’images viennent en boucle dans l’esprit de Galedel. Tous ces bons moments passés ensemble, tout cet Amour, jamais il ne pourrait s’en passer. Sans son frère il ne serait rien.
Une force le pousse alors à se jeter au dernier moment devant la pointe de l’épée de Gabriel, il ne contrôle plus son corps. Dans un ultime cri, il sent la lame le traverser. Elle entre comme dans du beurre. Une larme perle sur sa joue, sa vue s’obscurcit, c’est la fin pour lui, il sent le néant l’envahir.
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#3
Le vide. La Chute.


Une chute interminable durant laquelle il pense. Il pense à tout ce qu’il a fait. Il pense à Samael. Il pense à Dieu. Mais surtout, il pense à son frère.
Blam. L’atterrissage est difficile, mais plutôt réussi. Il fait noir. Tellement noir que Sarel a les yeux brûlés. Il cherche son frère parmi les anges présents.
Des anges ? Sarel a un sursaut. Leurs ailes. Elles sont … consumées … Sarel tâte les siennes avec espoir. Elles ont subi le même sort.
Mais dans cette obscurité, une lumière luit de plus belle. Cette lumière, c’est Samael. Il est étincelant. Mais Sarel cherche [encore lui]. Il n’arrive pas à le distinguer, il ne peut distinguer personne, à part Samael. Alors Sarel s’approche de lui, il était en train de parler, il fait un discours. Sarel ne l’entendait pas, il n’entendait plus rien. Alors il se concentre.

« … c’est désormais notre royaume mes frères ! Un royaume sans la débilité profonde de celui qui nous a créé ! Et dans ce royaume, je suis votre Roi ! Vous m’appellerez désormais … Satan. »


Ce nom avait résonné dans les oreilles de tous les anges présents. Samael était si impressionnant, aucun n’aurait osé le contredire.

Quelqu’un approche. Sarel tente de l’apercevoir, il espère, c’est Galedel, oui, ça ne peut être que lui !
L’être pose la main sur la tête de Sarel. Le vide.
Sarel se réveille, il ne se souvient plus de rien. Il y a quelqu’un près de lui, qui se réveille aussi.
Ils commencent à discuter. L’autre non plus ne se rappelle plus de rien, mais il a l’air d’en savoir plus.

« Va falloir choisir ton Prince mec … Euh, tu t’appelles ? »
« Je m’appelle … Je … Je ne sais plus … »

« Merde, moi non plus … »
« Ben … T’as qu’à m’appeler … Total Annihilation. »

« Mouahahah ! Tu rèves toi ! »
« Bon ok, disons que je suis … Hmmm … Montagne. »


Ce mot surgit de nulle part. Mais il est convaincu par sa beauté.

« Mais … C’est quoi un Prince ? »
« Tu étais là quand Lucifer a parlé ? Lui et ses potes prennent le pouvoir, si tu veux pas servir de balais à chiotte pour l’éternité, déclare toi serviteur de l’un d’eux. Moi, j’vais avec un pote, il est cool, il s’appelle Bifrons. »
« Okay ben … J’en suis alors ! »


C’est ainsi que le désormais nommé Montagne rejoint les rangs du Prince des Morts.
Effectivement, il est sympa. Il laisse Montagne tranquille en Enfer, à méditer sur les hommes, la Terre, Dieu, Satan, le Grand Jeu, et tout le tralala.
Effectivement, l’autre est pote avec Bifrons. Il monte les grades à une vitesse hallucinante.

C’est alors qu’en 1834, Montagne revoit son ami, qui a l’air encore plus joyeux que d’habitude.

« Hé mec ! Devine la nouvelle ! »
« T’as enfin réussi à accoupler un pingouin et un ours ? »

« Non, mais bientôt. C’est pas ça. Voilà, grâce à l’appui du boss, j’suis passé Prince ! »
« Non ! Super ça ! Et alors ? »

« Et alors, t’as intérêt de rappliquer à mes ordres, copain ! »

« Parce que j’ai le choix ? »
« Ben, sinon on est plus potes … »
« Je viens ! Mais, quand on me demande, je dois dire que je sers qui, alors ? »
« Tout simplement. Crocell. Prince-Démon du Froid ».

« Génial, ça en jette ! Et puis ça compense avec ce connard de Bélial ! J’ai jamais pu le saquer … »
« Oui , comme tu dis … Euh, j’ai du boulot, tu remplis les formulaires et on se retrouve sur place, okay ? »
« Pas de problème, j’arrive ! »
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#4
Le vide. La chute.

Quote:[...] Dieu fut persuadé de l’issue du conflit. Et telle une bombe atomique sur Hiroshima, il mit fin instantanément à la guerre fratricide en exilant Lucifer et ses légions, en les projetant à travers l’infinité des Marches Intermédiaires.
Personne n’était allé aussi loin dans les Marches. Et Lucifer les descendit toutes et s’écrasa sur la plus basse.

Galedel ouvre soudain les yeux et pose par réflexe ses mains sur son ventre. Il n’y sent rien, ni épée, ni douleur. Que s’est-il passé ? Combien de temps est-il resté inconscient ? Où est-il ?
Il regarde autour de lui, mais rien à faire, il fait noir. Seul un bruit sourd résonne dans ses oreilles. L’air qu’il respire est nauséabond et humide, c’est désagréable.
Il essai alors de faire le tri dans ses idées, mais en vain. Il tente alors de se redresser. Il prend appui sur le sol granuleux d’une main, et déplie lentement ses jambes jusqu’à se retrouver debout. Ses yeux qui commencent à s’habituer aux ténèbres commencent à distinguer des formes qui se meuvent devant lui. Le bruit sourd disparaît peu à peu pour laisser place à un fracas infernal : celui de ses semblables –car oui il les a reconnu- qui accourent dans une même direction. Il se met alors à chercher Sarel du regard, mais il ne l’aperçoit pas. Peut-être doit-il suivre la foule lui aussi. Galedel se met alors en marche, emporté par le flot de cette foule. Après une poignée de secondes, il arrive dans une immense salle. Une lumière malsaine émane de flambeaux de fortunes accrochés aux parois de pierre de l’endroit. Au centre de l’attention se tient un individu, Galedel ne le voit pas bien à cause de la distance qui les sépare. Dans le brouhaha qui s’estompe peu à peu, il peu entendre une voix se distinguer.

« Dieu nous a trahi, et c’est avec rage que je vous ordonne de le haïr de toutes vos forces, lui et ses serviteurs. Cet endroit certes sombre et froid n’est pas accueillant, mais nous en ferons notre demeure et il deviendra le berceau d’un pouvoir incommensurable, celui du Mal absolu. L’union fait la force et nous nous battrons dans la ténacité. Désormais, l’Enfer est notre royaume mes frères ! Un royaume sans la débilité profonde de celui qui nous a créé ! Et dans ce royaume, je suis votre Roi ! Vous m’appellerez désormais … Satan. »

Cette voix est bien celle de Samael, Galedel l’a tellement entendue auparavant.
Mais c’est une autre voix qu’il désire entendre, celle de son frère. Il commence alors, à la fin de cette auto proclamation, à se mettre à la recherche de ce dernier parmi les individus qui se dispersent peu à peu. Il remarque au loin quelqu’un qui ressemble étrangement à Sarel. Son cœur bat à cent à l’heure tandis qu’il s’en approche, plus qu’une dizaine de mettre à parcourir mais... le vide.

Galedel ouvre les yeux, il est allongé sur le sol. Il a beau essayer de se rappeler ce qui vient de se passer, il n’y parvient pas. Seul l’idée de Satan, son maître, vient à sa conscience.
Quelqu’un lui tend la main et l’aide à se relever.

« Euh... merci... mais t’es qui ? »
« Toi t’es qui d’abord ?! Nan mais ! »
« En faite... j’me souviens d’rien... »
« Bon beh bienvenue... on est dans la même galère ! »
« Et euh... comment on va faire alors ? »
« J’en sais rien, on m’a dit de me rendre dans les locaux d’un des Princes si je ne voulais pas avoir des ennuis, et qu’il fallait que je fasse passer le message. »
« Un Prince ? Pour quoi faire ? »
« Pose pas de questions, obéis c’est tout, je crois que c’est le mieux à faire. Et ouais au faite, on m‘a dit qu’il fallait que je me débrouille pour avoir un nom, fais de même. »

Sur ces mots, l’individu s’éloigne sans aucune autre explication.
Galedel plutôt perdu décide de commencer par chercher un nom, marchant au hasard des chemins qui se présentent à lui. Une foule de mots et de noms lui passent par la tête mais seul un seul lui plait : Moi.
Cherchant du regard où aller, il remarque une queue. Il se met alors à la suite des gens et les interroge sur ce qu’ils font. Ils lui disent qu’ils vont chez un certain Baal, un Prince. Satisfait d’en avoir trouvé un Galedel (ou plutôt Moi, maintenant) s’engage alors dans les rangs de Baal, Prince de la guerre, grand tacticien.

C’est alors qu’en 1834, Moi rencontre un mec lors d’une des rares pauses accordées. Ce dernier lui parle de la promotion du pote d’un pote d’un pote. Un mec qui maintenant répond sous le nom de Crocell et qui serait passé Prince du froid soi disant après avoir inventé le réfrigérateur. D’après lui, ce Crocell est cool et on ne s’ennuie pas avec lui.
Quelque chose dit alors à Moi qu’il faut qu’il rejoigne les rangs de ce nouveau Prince. Et puis de toute façon Baal est un peu chiant, et trop de discipline tue la discipline. Ce que veut Moi, c’est pouvoir s’amuser un peu de temps en temps, et rien de tel pour ça qu’un Prince cool.
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#5
L’Administration. L’incarnation. Insanity

« Montagne, serviteur de Bifrons. Vous souhaitez passer sous les ordres du Prince-Démon du Froid, Crocell, c’est bien cela ? »

« Oui …. »


Cela fait 6 fois qu’il lui répétait. Une vieille mégère. A croire que les Baalbérith aime les vieilles.

« Veuillez signer ici, ici, et ici. Pour votre nouveau nom … »
« Mon nouveau nom ? Mais, pourquoi ? »
« Oh, c’est pas obligatoire, mais c’est souvent comme ça … »

« Pour moi, ce sera Cool T ! »


Montagne se retourne. Un jeune démon enthousiaste fait le même changement que lui.

« Toi aussi tu viens chez Crocell ? Cool ! On mangera des glaces à la vanille ensemble ! »


Glaces à la vanille. Ca lui plait. Montagne se retourne vers la vieille.

« Mettez : Vanilla Ice. »

« Commeeeent ? »
« VA-NI-LLA-ICE ! »
« Et vous l’épelez comment ? »
« V-A-N-I-L-L-A espace I-C-E »
“ Quel nom ridicule …”

Le nouveau Vanilla s’en fout de son avis. Il commence la papote avec le dénommé Cool T. Un lien se crée immédiatement.

Ils s’amusent tous les deux durant de longues années, dans les glaciers de Crocell.

Ils s’amusent, comme deux frères.

Après sa première incarnation (cf. : Le retour du Pingouin tueur), sa première mission, sa première section, VI commence à se faire une place parmi la communauté immaquienne.

Le développement d’Insanity n’y est pas pour rien.

L’arrivée de son vieil ami Cool T le motive toujours.
Ce ne sont plus des camarades de section, ce sont des amis.
Les deux Crocell sont inséparables, on ne peut prononcer le nom de VI sans sous-entendre Cool T, et inversement.

Même Génocide, avec son sale caractère, est attachante. La punition de du Baron lui a fait fermer sa grande gueule pendant 2 mois. Vanilla Ice n'a pas trop aimé, mais depuis qu'elle est de retour (sa grande gueule), elle enchaîne les grandes actions. Toujours imbûe d'elle même, elle est insupportable, mais fera une excelente Dame des Fournaises. Il en est certain. Et puis faut bien rattrapper ce qui sert de boulet de Chevalier de Bélial, actuellement.

Néanmoins, la mort de son ami Celegorm raviva en lui une envie de destruction, calmée par le Baron Vigo. Il prend alors un malin plaisir à torturer ses victimes avant de les achever, et il a abandonné la sympathique batte pour le sanglant bokken.

Mais Axe l’inquiéte de plus en plus. Même s’il reste son ami, il garde de moins en moins le contrôle de lui-même. Le Baron Vigo et sa punition ont tué toute once de raison en lui. Il est terriblement puissant. Et extrêment fou à lier.

Sa propre limitation n’a guère duré longtemps, tant l’opération Glace-Couilles fut une réussite.
VI est même entré dans l’Eglise, pour rafraîchir le prêtre.

Mais depuis, calme plat. A part une notable KotH ratée, où il a massacré plusieurs anges, et un arbre de Nowel congelé, VI se fait discret. Génocide s’occupe de l’animation en faisant tout péter.

Les nouveaux Insanes, Angeline, Xxiemeciel, Befirah, Kedrach, sont cool et prometteurs.

Insanity est sa famille. Elle comble un peu le vide laissé par … une personne disparue.

VI n’en sait pas plus. A part un sentiment de fraternité avec son ami, Cool T.

Mort une énième fois, encore par un Micheux invisible (alors que ses intentions étaient –presque- pacifiques), VI sort de la disco, lunettes roses sur le nez, mains dans les poches, et des écouteurs à donf’, qui résonnent " Fous ta cagoule, fous ta cagoule ..."
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#6
L’administration. L’incarnation. L’Insanity.

« Moi, serviteur de Baal, vous souhaitez passer sous les ordres du Prince-Démon du Froid, Crocell, c’est bien cela ? »
« Euh... beh oui puisque j’viens là. »

La vieille femme tend alors un formulaire et désigne quelques emplacements sur le papier.

« Alors vous signez là, là et là. Ici vous avez des cases à cocher. Compris ? »
« Oui, bien sûr. »
« Heeein ???! Qu’est ce qu’elles ont mes chaussures ? »
« Rien, j’ai dit oui bien sûr »
« Ah, y’a intérêt ! Ah, et au faite, il faut changer de nom, Moi ne va pas. »
« Et... euh... pourquoi ??! Moi i’m’va ! »
« On ne discute pas, et on rempli gentiment le formulaire, allez ! Sinon vous voyez la porte ? »
« Bon bah... »

Cherchant un nom il rempli le formulaire et finalement annonce avec un grand sourire :

« Pour moi, ce sera Cool T ! »

A ce moment là le démon du guichet d’à côté se tourne vers lui et le dévisage.

« Toi aussi tu viens chez Crocell ? Cool ! On mangera des glaces à la vanille ensemble ! »

Comme une étincelle, un je ne sais quoi vient picoter Cool T au plus profond de lui-même. Cette voix... lui parait si familière. Une complicité naturelle semble déjà s’installer entre les deux démons alors qu’ils viennent à peine de faire connaissance.
Au fil du temps, ils deviennent inséparables.
Ils s’amusent durant de longues années dans les glaciers de Crocell.
Ils s’amusent, comme deux frères.

Après sa première incarnation, sa première mission, Cool T commence à se faire une place parmi la communauté Immaquienne.
Le développement d’Insanity n’y est pas pour rien.
Vanilla Ice son meilleur pote l’a pistonné pour qu’il entre dans cette section qui maintenant prend de plus en plus d’importance.
Axe qui en est le leader est craint et détesté de tous les anges, mais aussi de quelques démons qui le jalousent. Le caractère déjanté et plutôt rebelle de tous les membres a fait qu’une certaine animosité est née envers eux, chez quelques individus, même de leur propre camp. Mais peu importe, l’Insanity est devenue la famille de Cool T. Là-bas on ne se prend pas la tête et on travaille à la gloire de Satan dans la fraternité. Et même si Vigo est venu calmer les ardeurs de certain avec son jugement et son attribution de limitations, on y fait du bon boulot.
Cool T est satisfait, d’autant plus qu’il se sent bien auprès de Vanilla Ice, « Icy » comme il l’appelle et que tous les deux, ils se marrent bien.
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