03-27-2006, 01:24 AM
Le début d'une fin.
Une femme d'une quarantaine d'années sillonait les quartiers de la banlieu sud-ouest, une batte en fer dans la main droite, posée sur l'épaule, la main gauche dans la poche de son pantalon en cuir. A ses côtés, une jeune femme, entre 25 en 30 ans, jetait des coups d'oeil aux badauds des alentours, l'air renfrogné.
- Pas grave, pas grave. D'accord, c'est pas l'apocalypse, mais regardes autour de toi !
- Quoi ?
- Comment ça quoi ? Mais tout fout le camp ! On pourrait faire presque une visite touristique, version galerie des horreurs !
- Tu veux dire un peu comme : "et sur votre droite messieurs dames vous avez deux beaux junkies qui se shootent, sur votre gauche une prostituée visiblement plus infectée qu'une éponge qui aurait passée 2 semaines dans un évier bouché et.."
- Et droit devant une femme complètement barge qui se ballade avec une batte en pleine rue !
- Roh ca va, on est pas là non plus pour sauver le monde.
- Mais on est là pour protéger les humains.
- Tant que ça ne nuit pas à notre mission principale.
- Merde ! Là.
- Mais arrêtes de t'énerver comme ça. D'accord on est là pour les aider, mais quoi ? Tu veux qu'on aille leur péter les mains qu'ils ne puissent plus se couper ? Tu veux qu'on aille l'attacher quelque part pour qu'elle ne puisse plus tapiner ? On ne peut pas sauver tout le monde. Moi, je les libère déjà quand ils sont possédés, fais comme moi, ce pour quoi on t'a envoyé ici.
- Tu essayes de les libérer, tu veux dire.
- Fous toi de ma gueule. T'as chopé combien d'ange depuis que je suis arrivée ?
- D'accord, cela dit, vu comme tu t'y prends, je pourrais bien te mettre des ennuis sur le dos ma vieille.
La femme à la batte se stoppa sur ces paroles, faisant face à son interlocutrice.
- Oh oui tiens, c'est vrai ça !
- Désolée je..
- Comme si ça n'avait pas suffit hein ?!
- C'est pas..
- Et tu crois que je dois m'y prendre comment moi ? Ah c'est si facile pour vous, on guette les copains, on persiffle dans leur dos, mais on ne pense pas à ce qu'ils accomplissent !
- Je..
- Je m'en fous de tes excuses ! Qu'est-ce que tu croyais quand tu m'as jugée ? Ô la vilaine ! Elle tabasse un démon en pleine place publique ! Elle enfreint le principe de discrétion !
- C'était la vérité !
- T'as déjà essayé d'exorciser un putain de Baal boosté aux testostérones devant une foule de villageois avec des fourches et des torches, sans avoir la possibilité d'utiliser la paralysie, parce que quelques heures avant, une Domeuse t'a demandé un service ?!
- Ca n'a..
- Si ça a à voir ! Si t'avais refléchit deux minutes, je l'aurais reglée cette affaire, et tout le monde aurait été content.
- Tu l'as dit, tu fais ce pourquoi on t'a envoyée ici, moi aussi je faisais pareil.
- Ouais, et ben tu sais quoi ? Vas donc sauver le monde dans les bas-fonds, tu auras plein de boulot. Moi j'ai autre chose à faire.
Jetant un regard furieux aux junkies au coin de la rue, elle pointa sa batte dans leur direction.
- Quoi ?! Vous trouvez ça intéressant ?
Une femme d'une quarantaine d'années sillonait les quartiers de la banlieu sud-ouest, une batte en fer dans la main droite, posée sur l'épaule, la main gauche dans la poche de son pantalon en cuir. A ses côtés, une jeune femme, entre 25 en 30 ans, jetait des coups d'oeil aux badauds des alentours, l'air renfrogné.
- Pas grave, pas grave. D'accord, c'est pas l'apocalypse, mais regardes autour de toi !
- Quoi ?
- Comment ça quoi ? Mais tout fout le camp ! On pourrait faire presque une visite touristique, version galerie des horreurs !
- Tu veux dire un peu comme : "et sur votre droite messieurs dames vous avez deux beaux junkies qui se shootent, sur votre gauche une prostituée visiblement plus infectée qu'une éponge qui aurait passée 2 semaines dans un évier bouché et.."
- Et droit devant une femme complètement barge qui se ballade avec une batte en pleine rue !
- Roh ca va, on est pas là non plus pour sauver le monde.
- Mais on est là pour protéger les humains.
- Tant que ça ne nuit pas à notre mission principale.
- Merde ! Là.
- Mais arrêtes de t'énerver comme ça. D'accord on est là pour les aider, mais quoi ? Tu veux qu'on aille leur péter les mains qu'ils ne puissent plus se couper ? Tu veux qu'on aille l'attacher quelque part pour qu'elle ne puisse plus tapiner ? On ne peut pas sauver tout le monde. Moi, je les libère déjà quand ils sont possédés, fais comme moi, ce pour quoi on t'a envoyé ici.
- Tu essayes de les libérer, tu veux dire.
- Fous toi de ma gueule. T'as chopé combien d'ange depuis que je suis arrivée ?
- D'accord, cela dit, vu comme tu t'y prends, je pourrais bien te mettre des ennuis sur le dos ma vieille.
La femme à la batte se stoppa sur ces paroles, faisant face à son interlocutrice.
- Oh oui tiens, c'est vrai ça !
- Désolée je..
- Comme si ça n'avait pas suffit hein ?!
- C'est pas..
- Et tu crois que je dois m'y prendre comment moi ? Ah c'est si facile pour vous, on guette les copains, on persiffle dans leur dos, mais on ne pense pas à ce qu'ils accomplissent !
- Je..
- Je m'en fous de tes excuses ! Qu'est-ce que tu croyais quand tu m'as jugée ? Ô la vilaine ! Elle tabasse un démon en pleine place publique ! Elle enfreint le principe de discrétion !
- C'était la vérité !
- T'as déjà essayé d'exorciser un putain de Baal boosté aux testostérones devant une foule de villageois avec des fourches et des torches, sans avoir la possibilité d'utiliser la paralysie, parce que quelques heures avant, une Domeuse t'a demandé un service ?!
- Ca n'a..
- Si ça a à voir ! Si t'avais refléchit deux minutes, je l'aurais reglée cette affaire, et tout le monde aurait été content.
- Tu l'as dit, tu fais ce pourquoi on t'a envoyée ici, moi aussi je faisais pareil.
- Ouais, et ben tu sais quoi ? Vas donc sauver le monde dans les bas-fonds, tu auras plein de boulot. Moi j'ai autre chose à faire.
Jetant un regard furieux aux junkies au coin de la rue, elle pointa sa batte dans leur direction.
- Quoi ?! Vous trouvez ça intéressant ?