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Avarice. Mensonge. Médisance. Apathie
#1
"How can we dance when our earth is turning
How do we sleep while our beds are burning
" - Midnight Oil


"- Y'a un cheval sur ma place de parking !
- Vous êtes venu en cheval ?!? " - Doug au réceptioniste - Urgence, épisode pilote



Cela faisait bientôt 4 mois. Tout ce temps déjà passé loin d'Immac et de sa foule 'incarnés. L'ange connu par ses semblables sous le nom de Blydz-Gryk, fidèle serviteur de l'archange de la Justice attendait.
Seulement voilà, on a beau être un ange, il arrive un moment où l'on perd patience. Surtout lorsque on se trouve depuis tout ce temps à piétiner dans le même petit village perdu de la côte atlantique Africaine, sans pouvoir comprendre un traître mot de la populace locale. Mais quand on est un serviteur de Dominique et que la mission émane des services de Notre Dame, on obéit sans discuter et on s'adapte si on ne veut pas finir comme presse papier sur le bureau de l'archange.

Un groupe de renégat de Novalis avait été repéré et on avait envoyé Blydz enquêter sur l'affaire pour les retrouver et s'en occuper. Couché au sommet d'une dune il observait le premier signe d'activité "anormale" depuis qu'il avait rejoint le continent et s'était lancé sur leur piste. "Quelqu'un" avait fait sauter des puit de pétrole. Pour des anciens de Novalis ca fait un peu tâche forcement. Restait à savoir s'il faisaient ça juste pour emmerder les 2 camps ou s'ils étaient de mèche avec les forces d'en bas. Encore faudrait il d'abord leur mettre le grappin dessus, et les deux gugus qui restaient à admirer le spectacle n'étaient pas là pour arranger les choses.


L'air était épais de fumée noire, lourde et laide. A distance, un trio de puits de pétrol détruits brûlaient toujours, déversant cette fumée dans la nuit en de rapides bouffées. Plus près, les puits brûlants, marquaient le paysage d'une laide cicatrice noire sur le sable rougeâtre et le sol. Deux hommes, suant abondament dans leurs costumes sur mesure, se tenaient sur un promontoire et observaient la désolation avec les yeux de personnes exténuées moralement.


"Ca me fait pitié tout ce gâchis".
L'homme se tenant à sa gauche, plus petit, portait une paire de Rayban et semblait observer au delà du spectacle de désolation. "Andromalius veut que nous fassions le point sur tout ceci."
Son compagnon frémis à l'évocation du Prince Démon. "Nous avons d'autres sources. Quelques uns des autres sites seront frappés avec beaucoup plus de force qu'ici. Et en attendant... Regardez ces nuages monter au ciel. Je suis impressionné."
L'homme aux lunettes souri.
"Quels bâtards, n'est-ce pas ? Je pari les youyous ont déjà organiser des manifestation de Greenpeace pleines de hippies aux cheveux longs dans le monde entier en train de crier comme des hysteriques."
"50 euros que les prochains rapport indiqueront que ces abrutis seront deux fois plus nombreux."
"Aucun pari. Je les connais "
"Et moi je vous connais. Qu'avez vous fais avec le dernier groupe?"
Le petit homme tiqua. "Qu'est ce que vous vous imaginez ? Je les ai brûlés !"
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#2
"- Qu'est-ce qui a pris à Dieu de faire un type comme Rambo ?!" - Shérif Will Teasle - Rambo

"- Est-ce que l'un d'entre vous a un semblant d'information concrète à me soumettre ?!
- J'ai choppé une déferlante d'enfer ce matin... chef." - Johnny Utha faisant son rapport à son supérieur - Point Break


Plop !
Le démon disparu pour rejoindre l'âcre fumée de pétrole brûlé dans le ciel. De l'engeance du mal, ne restait plus qu'une paire de lunette de soleil qu'il portait avant que le combat ne commence. Son collègue avait réussi à s'enfuir et Blydz était salement amoché. Le cornu savait se battre. Si le deuxième rappliquait avec les renforts il ne tiendrait pas longtemps. De plus son affaire n'avait pas avancé pas avancé d'un poil. Le démon avait eu la mâchoire aussi serrée que les jeans de Madonna. Il lui fallait retrouver l'autre désormais. il était sa seule piste sur l'affaire des renégats. S'il se mettait en route de suite, peut être aurait il une chance de le rattraper.

"Ma claque de cette mission ! premier combat depuis des mois et j'ai bien failli y rester."
Tandis qu'il gravissait la dune d'un pas pesant, une plaque de pvc pas plus grande qu'une carte de visite à moitié brûlée, tombait à ses pied. En rammassant l'objet Blydz pu y lire la fin d'une phrase "... It's COOL !!"
Blydz leva les yeux vers le ciel et lanca d'une voix monocorde "Très drôle."


La pile du courrier était impressionnante par sa taille peu élevée, bien que Tess l'ait redoutée avec précision pour cette raison. En tant qu'aide du membre du Congrès Ducey et désignée comme secrétaire, elle devrait lire chacune de ces lettres. La plupart seraient brièvement compatissante à la situation du Sénateur, et pourraient être traitées avec une lettre réponse type. Mais d'autres... Bon Dieu, elle savait que Ducey avait quelques cadavres dans son placard. Elle a secoué la tête. Sur la pile était posée une envellope à l'allure formelle. L'adresse de retour et le cachet ont indiqué qu'elle provenait de la C.O.O.L, Central Organisation for the Oil Limitation. Elle avait déjà entendu parler de ce groupe par quelques unes de ses collègues des autres bureaux. Elle les connaissait comme étant un groupe incitant à la non consommation de pétrole, et il apparaissait qu'ils avaient le vent en poupe depuis quelques jours. "Sénateur?" Tess appella dans la salle adjacente. "Je pense que nous pourrions avoir un problème."
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#3
"- Alors, y dort le gros con ? Ben y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban ; j'vais l'renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux !" - Volfoni - Les Tontons Flingeurs

"- Qui êtes-vous ?
- Une mouche dans le lait, un petit rouage qui grippe: un emmerdeur !" - John McLane - Piège de cristal



Cinq jours de poursuite dans le désert. Les trois premiers avaient été assez facile, il n'y avait qu'à suivre la piste de sang que le démon avait bien voulu lâcher de son moignon de bras. Mais le quatrième la piste avait soudainement disparu, soit le démon avait succombé soit il disposait de capacités de regénération exceptionelles. Dans tous les cas, la piste menait droit vers Bou Craa, une petite ville du Sahara occidental. Blydz ajusta sa djellaba et se remit à gravir les dunes.

Le démon termina sa chute par un dernier roulé boulé au pied de la dune. Tout en se relevant il jeta un oeil à son bras gauche. De petits bouts de chairs semblable à des doigts avait commencé à apparaître et le démangeaient. Il se maudit lui même d'avoir été aussi imbécile. Quelle idée lui avait pris de vouloir parer trois kilos d'acier tranchant avec son bras. Il fréquentait sûrement trop les humains et avait donc eu ce geste stupide de défense, en vain. Cette affaire prenait décidement une drôle de tournure, il lui fallait prévenir l'administration au plus vite. Les emplumés prenaient les devant et y allaient vraiment fort.
A l'horizon commencait à apparaitre les premiers bâtiments de Bou Craa. Un sourir illumina le visage poussiéreu du démon qui se remit en route avec deux fois plus d'énergie
.


"Ainsi vous dites, M. Johnson, que si je permet à votre employeur," Thomas Nnah prononcait les mots avec dégoût, "de lancer son opération dans la région dont nous avons discutée, HIRUP en retour établira six hôpitaux et un nombre égale d'écoles et fournira médicaments et vaccins pour plus de deux millions d'enfants vivant dans la pauvreté." Nnah faisait lentement tourner les pages de la proposition de HIRUP, secouant la tête avec mécontentement. "Et tout ceci juste pour un bail de deux ans, c'est bien cela ? Tout ceci est des plus généreux." Il ferma violement le cahier et le laissa tomber sur le bois poli de son bureau. "Où se trouve l'arnaque ?"
"Pourquoi, Monsieur Nnah, il n'y a aucune arnaque." Delbert Johnson était affable et plein de charme. "Je conçois qu'il est difficile de croire à tout ceci, mais au sein de la corporation HIRUP nous avons réellement de temps en temps quelque chose que nous pourrions désigner comme une conscience, et certains de nos cadres supérieurs se sont pris à penser à toute la pauvreté, la maladie et la souffrance qui affecte votre pays, et ce, en faisant fi de la distance de ce dernier. Ainsi plutôt que de faire de cet arrangement une simple question d'argent, nous avons pensé que nous pourrions tout aussi bien y ajouter une touche d'humanitaire. Essayer de faire une sorte de bonne action." Il présenta ses mains charnues dans un geste prévu pour montrer de la bonne volonté, mais qui lui a seulement donné l'air de juger son interlocuteur comme une simple formalité à écarter.
Nnah émit un rire amère.
"Vous voulez plutôt dire que cela fait surtout une petite occasion facile de publicité pour vos employeurs. Aucun doute qu'ils en aient besoin suite à vos déboires sur la côte marocaine - le troisième en six mois, n'est ce pas ?"
Johnson a soigneusement maintenu une tonalité neutre. "Peut-être."
Il garda une façade amicale, mais qui s'effacait progressivement. "Et peut-être vous devriez considérer ceci : Si vous refusez cette offre, nous nous assurerons que chaque homme, femme et enfant dans cette déchetterie qui se veut un pays, sache que vous et vous seuls étiez responsables du refus d'une affaire qui aurait apporté des hôpitaux, des écoles, l'aide médicale et le travail à ce gros morceau de désert dont vous êtes si fier. Combien de temps pensez-vous qu'ils vous permettront de rester de la sorte dans ce bureau, M. Nnah ? Combien de temps jusqu'à ce que quelqu'un veuille a nouveau avoir affaire avec nous ? Le chemin est long jusqu'à la frontière Lybienne, vous savez."
Soudainement, le masque de l'amitié a réapparu. "mais honnêtement, aucun de nous veut que cela se produise. Et sûrement pas moi. Afin de vous montrer jusqu'à quel point je peux être bon joueur, je vais même débloquer un nouveau fond d'un million d'euros supplémentaire pour réparer les infrastructures locale."
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#4
"Écoute, je vais jouer franco avec toi. Si tu veux la vérité, je m'en cogne de ce que tu sais ou non. Mais j' vais te torturer un peu... pour la rigolade... pas pour te faire parler. [..] A ta place, moi, je prierai pour que ça finisse vite. Mais ça, faut pas y compter." - Mr BLONDE - Reservoir Dogs

"- Vous pouvez me dire ce que vous cherchez ??!
- Je cherche à comprendre." - Dahmane à Diemens - Les Rivières pourpres


La chambre d'hôtel devait surement être propre... avant. Maintenant c'était une boucherie. On aurait pu se croire comme immergé dans la toile d'un impressioniste psychopathe à tendance meurtirères, du moins si cette odeur de sang mêlée de souffre ne vous prenez pas à la gorge.
Si les informations que Blydz avait pu glaner se révélaient exactes, il aurait du tomber sur le démon qu'il pourquivait depuis quelques temps maintenant. Il semblerait que quelqu'un d'autre l'ait trouvé avant. La suite allait se révéler plus rude, la police locale était déjà passée avec tout le tact qu'on lui connaît pour les indices. Les règlements de comptes locaux sont monnaies courante. Un type emmerde un autre, qui élimine son problème. Facile, et ca ne dérange personne. De toute facon dans 2 jours le propriétaire aura tout nettoyer et sera à nouveau louée au premier touriste venu faire étape ici.
Le seul indice qui restait à peu près intacte était cette page de journal, su laquelle avait été posés les instruments de torture.




Les roches de violence

LAGOS. Le NIGÉRIA - à 12:00

Aujourd'hui, un nouveau combat a éclaté dans la région contestée d'Ogoni du Nigéria qui est la maison de certains des gisements de pétrole les plus riches en Afrique. Les sources de gouvernement, incluant un secrétaire de presse pour Le Président Abacha, ont déclaré que le combat concernait les membres de l'Ogoni, une des plus importante minorité ethnique composant le Nigéria, et leurs voisins, Andoni. La violence entre les deux groupes a été sporadique pendant plus de six années, et a résulté avec des centaines de victimes durant ce temps. Le gouvernement à annoncé que neuf personnes ont été tuées ou bléssées durant ce combat, y compris un américain, Ray Forcyk, un surveillant avec de la compagnie de pétrole HIRUP. HIRUP à déclaré qu'elle continuerait ses activités de forage et pompage près de la région contestée.

Le porte-parole Ogoni Solmon Komo, parlant au nom de David Saro-Wiwa, le chef du mouvement Ogoni, à déclaré que les rapports du gouvernement n'étaient que «de damnés fictions ». Il aurait annoncé au contraire que les Ogoni et Andoni n'étaient pas en conflit, et qu'il disposait de témoins oculaires affirmant que les combat avaient été incité par des soldats de l'armée régulière du gouvernement. "Ils ne parlaient même pas
Andoni," a indiqué un témoin.

Komo accuse également le gouvernement Nigérien de "flagorner auprès d'étrangers pour l'extraction de pétrole au détriment de son propre peuple."
À la suite de cette relance d'hostilité, HIRUP a publié un rapport annoncant que la production de pétrole au sein de la station de raffinerie Ogoni ne sera pas affecté par les différends ethniques, et qu'il n'y aura pas d'augmentation des prixs dans les mois à venir.
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#5
- Pour rouler au hasard, il faut être seul. Dès qu'on est deux on va toujours quelque part. - Madeleine Elster - Sueurs Froides

- Ce que l'on fait dans sa vie, résonne dans l'Eternité - Maximus - Gladiator



Jimmy avait la tête en vrac, et pour cause. Il était 3 du matin, il n'y avait personne d'autre sur la route et l'air puait jusqu'aux cieux. Les roues de la voiture ont crissé sur la route du pont au-dessus du Delaware, mais Jimmy ne s'est pas inquiété. Il était juste à la recherche d'un point d'observation pour vérifier si la police ne le suivait pas et pour se
soulager aussi. Avachie dans le siège du passager, Angela s'est agité puis a ajusté la veste qu'elle avait empaquetée pour en faire un oreiller, elle a alors jeté un regard fixe vers l'extérieur dans la nuit. Sous le pont, les eaux de rivière ont miroité pendant qu'elles reflétaient la nuit sur les deux rivages. La terre, cependant, n'était pas tout à fait aussi calme que la nuit le laissait apparaitre. De chaque côté, elle était dominée par les réservoirs à bulbes, massifs édifice et dominés des apparrition de flamme multicolore dans la nuit. malgré la distance, les lumières de Philadelphie était comme occultées, mais Angela ne l'a pas remarqué.
"Seigneur, Jimmy," sa voix se modulait au rythme des flammes que sortait des bouches de l'usine "Regarde les couleurs de cette merde. Je veux dire, ce rouge, et ce bleu, et la bas...on dirait du vert.Qu'est ce qu'il peuvent bien brûler pour obtenir de telles couleurs ?"
"Je ne sais pas bébé," Jimmy jeta son mégot par dessus la rambarde du pont "Et je ne veux pas savoir".
Il s'étira un instant afin de soulager ses muscles courbaturés, déployant par la même occasion une paire d'ailes blanches. tandis que le véhicule dévalait la pente elle lui demanda, "Tu penses qu'Il nous pardonnera ?" Un léger sourir étira ses lèvres quand il lui répondit en défonçant la barrière de sécurité, "Nous verrons bien..."

Quelques heures plus tard, Mr U.Car recevait un mail annoncant que des terroristes de Greepeace avait fait sauter un convoi de pétrole brut avec un véhicule fou, provoquant de graves dégats aux structures avoisinantes. "Miss Jones, veuillez me rapporter les dossiers d'assurance, voulez vous ?" Mr U.Car s'adossa dans son fauteuil, tira un dossier portant le nom "C.O.O.L" de son tiroir et se mis à sourire tandis que le papier se désintégrait lentement comme rongé par de l'acide.
De l'autre côté de l'Atlantique, Blydz-Gryk recevait un message officiel, annoncant la fin de sa mission suite à la disparition des anges renégats. D'autres prendraient le relais pour les détails. Quant à lui, il était à nouveau affecté à cette bonne vieille ville d'Immac-sur-Sable.

"I'll be Back" (Blydz-Gryk - Magna Veritas)
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