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Nom de Dieu ! Foutu mal de crâne ! Humpf, voici que je blasphème à présent. Me relever d'abord. Mais qu'est-ce.. aaaah, une église. Mais.. l'adorable enfant qui vient m'aider à me redresser..
- Merci ma petite, tu es bien aimable, lui dit-il avec un large sourire.
- De rien monsieur ! Ca va mieux ? Elle devait avoir 12 ou 13 ans, de grands yeux crédules et naïfs, un ange en somme, ou presque.
- Monsieur..? Oh oui ! Oui, oui ! Merci de t'en soucier. Mais dis moi, qu'est-ce qu'une petite fille comme toi fait dans une église..?
Par tous les saints, voilà qu'ils m'ont incarnée dans un corps d'homme !
- C'est que..
Une main se pose sur l'épaule de l'homme. Se tournant, ce dernier écarquille les yeux à la vue de l'aura qu'il dégage. Puis il regarde autour de lui, et un large sourire se dessine à nouveau sur ses lèvres.
- Bonjour l'ami, et bienvenue parmis nous..
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Dans un coin de l'église, les deux hommes avaient tranquillement discuté, parlant bas. Il lui avait même prêter un miroir de poche pour regarder son nouveau visage. Après une tape amicale sur l'épaule, il s'était tourné vers la sortie pour s'y diriger d'un pas décidé, un sourire aux lèvres presque.. malsain, en ce lieu. Perdu dans ses pensées, il avancait, pour découvrir l'atmosphère d'Immac sur sable.
Aaaaaaah.. voici longtemps que je n'avais éprouvé cette sensation... Finalement, ce n'est pas si mal, un corps d'homme. Je ne sais pas si c'est cette fraîche réincarnation, les pouvoirs qu'Il m'a conférée, ou bien l'excitation, mais je me sens.. je me sens.. je me sens comment en fait ? Invincible ? Forte ? Puissante ? Mais je déraille complètement moi. Comme si j'étais là pour m'amuser. Hé ho réveilles toi cocotte ! Il y a du boulot, une tonne de boulot ! Avec cette histoire de concert en plus, ce n'est pas gagné... Bon, en route !
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Mais personne ne se bougerait pour nettoyer ça en plus on dirait ! Il va vraiment falloir le ménage ici, ils ont bien eu raison de me faire redescendre tiens.
L'homme marchait dans ses frusques, délaissant le spectacle peinturluré de rouge du mur de l'église. Glissant les mains dans ses poches, il en sortit un porte-feuilles troué. Il s'arrêta donc là au milieu du parking et l'ouvra, fouillant à l'intérieur.
Bon, mais c'est pas si mal. Je ne suis pas trop moche, j'ai quelques billets, et j'ai un nom pas trop stupide. Il faudrait que je me trouve un.. genre maintenant. Parce que bon, c'est bien gentil de se réincarner dans un clodo, mais ce n'est pas terrible. Bon des clopes. Non, trop stéréotypé, le type ténébreux qui n'aime personne, clope au bec. Manquerait plus que le grand manteau de cuir. Ahah non on va éviter !
Rangeant son porte-feuilles dans sa poche, il fit un bref tour d'horizon du regard.
C'est pas gagné.. en plus, va aborder quelqu'un comme ça. On va croire que je les agresse. Aaaah bon sang je déteste ça ! Même pas quelqu'un à qui parler pfff, si au moins... Hé mais attend, c'est quoi ça ?
Le type agitait ses doigts, l'air dubitatif, avant qu'un large sourire n'apparaisse sur ses lèvres.
- Et ben voila !
- Heu..?
Mince, qui c'est celle-là.
- Haem, bonjour madame. Pardonnez moi, j'étais plongé dans mes pensées et je.. hé ! Mais attendez !
Moui, il faut vraiment que je me trouve des fringues.. Bon, ou j'en étais déjà ? Ah oui !
Il alla donc s'adosser au bus, regardant à droite et à gauche, voir s'il n'attirait pas trop l'attention. A vrai dire, ce n'était pas bien dur de se faire discret, les gens détournaient le regard en le voyant.
Allez hop hop, un peu de ci, un peu de ça, Iraela te voila !
La femme d'une quarantaine d'années "popa" aussi sec devant lui. Un sourire plaisant se dessinait sur ses lèvres, alors qu'elle le salua d'une petite révérence.
Bigre, ces jambes ! Elle est plus grande que moi ! Mince mais c'était une mannequin dans une vie antérieur au moins ! Ouf..
- Bonjour Maîtresse.
- Chuuuut moins fort là ! Tu ne vois pas que je suis un homme ?
- Oh pardonnez moi je..
- Là là, ça va. Humpf, j'ai l'air maline.. malin ! Tu es mieux habillée que moi. Enfin bon, tant pis, tu me tiendras compagnie c'est déjà ça. Tu as une cigarette ?
- Oui, mais c'est mauvais pour la santé.
- Oui mais bon. Ah non en fait garde là ! Pas de cigarette, il faut que je me le rentre dans le crâne.
- Quoi donc ?
- Hola.. c'est ta descente qui t'a un peu perturbée ?
- Pourquoi dites vous cela ?
- Hem.. pour rien, pour rien. Bon viens.
- Allons nous purifier quelques âmes ? Voila tâche qui me manque, j'aime tellement travailler avec vous.
- Hééé non mais moins fort là ! Non, on va au magasin là, et ensuite, on verra.
Moi qui voulait de la compagnie, je suis servie. Manquerait plus qu'elle gâche tout celle-là. Mince, mais elle était déjà comme ça avant ? Humpf.. bon, allez, une bonne lame.
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- Dites à propros, j'ai des informations pour vous.
- Des.. Pour moi ?! Non mais attend, c'est moi qui t'ai fait venir, comment tu aurais des informations ? De qui d'abord.
- De moi Maîtresse.
- Chuuuuuut !! Bon arrêtes de m'appeler comme ça, et surtout en pleine rue !
- Mais comment dois-je vous appeler ?
- Tu ne m'appelles pas, voila !
- Bon.. enfin, ce que je voulais vous dire, enfin.. regardez par vous même..
La femme pointa discrètement la diréction d'un homme qui se trainait sur le parking. Visiblement, on lui en avait voulu.
- Hé ben.. oui, j'ai vu bon.. mais.. je ne suis pas médecin moi.
- Mais regardez mieux.
- Quoi regardez.. Ah ! Ah oui en effet. Merde alors.. mince alors ! Bon il faut que je surveille mon langage moi, surtout devant la petite. Ca serait bien de ne pas accumuler trop de conneries.. bêtises !! dès le début.
La femme fit craquer ses phallanges, un air enjoué, limite enfantin aux levres.
- On y va ?
- Hé oh du calme. Il va falloir que je t'explique 2 ou 3 petites choses je crois. Les temps ont changé là, on ne brûle plus ces guignols devant la population pour un oui ou pour un non maintenant.
- Surtout vu votre accoutrement, on ne vous prendrait vraiment pas au sérieux..
- Hé ca va hein. Ce que je veux dire, c'est que c'est peut être un des notres, mine de rien.
- Mais comment savoir ? On ne peut pas vérifier avec l'ancienne méthode ?
- Tu l'as dit toi même, je n'ai vraiment pas l'accoutrement pour.. enfin bon, j'ai quand même deux-trois noms que je peux contacter, histoire de voir, mais je ne sais pas combien de temps ca va mettre.
L'homme soupira.
La fête commence déjà, zut, moi qui voulais garder un peu de réserve pour rigoler plus tard. Enfin, plus on est de fous, plus on rit !
Alors qu'il claquait du doigt, un jeune type, de taille et de proportion moyenne, bien qu'assez athlétique, "popa" à son tour, aux côtés d'Iraela. Un instant le regard perdu, il finit par se rendre compte du lieu dans lequel il se trouvait. Il inclina donc la tête, saluant sa maîtresse, avant d'esquisser un léger sourire.
- Je savais bien qu'il vous avait renvoyée en bas, mais pas ainsi.
- Oui bon, on verra ca plus tard. Il faut que l'un de vous me suive ce type.
- Il est mignon comme ça.
- Humpf.. bon, vous m'écoutez ? Il ne faut pas le lacher. Je vais me renseigner un peu. Mais vu sa tête..
- Héhé compris chef, qui s'en charge ?
- Ah oui tiens, chef c'est bien, ça va pour les deux sexes, dit-elle en prenant le bras de "sa maîtresse".
- Oui tiens c'est vrai ça. Va pour chef alors, comme ça... quoi ? Rah non mais ...
Tiens c'est vrai qu'il est mignon comme ça.. Enfin l'autre s'est accrochée à mon bras, tant pis.
- Bon allez, qu'est-ce que tu attends ?!
- J'y vais, j'y vais.
- Allez, assez traîné, allons dans ce magasin nous.
- Je vous suis.
- Hmmm ?
- Chef...
Et ils traversèrent le parking devant l'air dubitatif de certains passant, pour finalement entrer dans le magasin. C'est vrai qu'une superbe femme bien habillée au bras d'un clodo patibulaire, on en voit pas tous les jours..
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- Hola, il y a du monde ici, il va falloir faire la queue je crois.
- Désolé, on n'accepte pas les mendiants.
Non mais c'est qu'il réussirait presque à m'énerver celui là..
- Non mais, c'est que..
- Il est avec moi ! s'exclama Iraela, un sourire aux lèvres.
Ah mais finalement, elle n'est pas si inutile que ça tient..
- Ah ? Oh, bien bien, de toute façon ça ne me regarde pas.. attendez votre tour c'est tout.
- Bien sûr, merci à vous !
Maekare pris le bras de sa "compagne" pour lui parler plus bas.
- Hé dis donc c'était une bonne idée ça. Bien joué !
- Vous pensiez que je ne servais à rien..?
- Moi ? N..nnn... nnnnn !!! Oui... Mais tu m'as prouvé que non en fait !
Une petite moue déçue passa sur les lèvres de la femme qui ne répondit pas.
- Bon.. hum.. et dis moi, tu n'aurais pas de l'argent par hasard ?
- Non.
- Sûre ?
- Je n'ai pas d'argent, juste des cigarettes.
Mer.. mince ! Voilà que je l'ai vexée.
- Bon, tant pis. Je me contenterais de ce que j'ai.
- Alors les tourtereaux ? Qu'est-ce qu'il vous faut ?
- Pardon ? Ah ! Oui, il nous faudrait une bonne lame, genre épée batarde ou quelque chose comme ça.
- Heu.. pour décorer ? Le vendeur arborait un air visiblement dubitatif.
- Ah.. oui.. enfin il faudrait qu'elle tienne la route quand même.
- Hmm.. enfin vous avez les prix là..
- Oh ca va j'ai.. argl ! Ah oui.. Bon bon bon.. Et ça là, ça coûte combien ?
- La batte ? Dans les 100 euros, mais ca ne fera pas le même effet dans le salon..
- Pardon ? Ah ! Oui c'est sûr..
- Mais il nous faut aussi un cadeau pour notre fils, il adoooore le baseball !
- Ah je comprend ! C'est vrai que les fêtes approchent. Bon je vous fais un paquet cadeau.
Non mais c'est un comble là, mon familier qui en sait plus que moi sur cette foutue époque.. Enfin cette époque quoi.
- Oh non non, ca va aller ne vous en faites pas, en plus, nous sommes un peu pressés.
- Bien bien. Alors juste un sac. Voila, tenez.
- Merci ! Voila pour vous. Ah tiens vous vendez des croix aussi ? Elles sont belles dites donc.
- Ah ca ! En plus, ca marche bien dans le coin, avec l'église à côté. Je vous en met une ?
- Allez, soyons fous. Merci l'ami ! Et bonne journée.
- Bonnes fêtes à vous !
Comme quoi, avec une belle femme au bras, les gens sont nettement moins agressifs..
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- Ben, ils sont où ?
- Plop ?
- Ah non pas plop, je le saurais sinon. Il a du lui filer le train plus loin.
- Ah bon. Je vous suis alors.
- J'ai l'air de savoir vers où ?
- Vous n'avez pas de moyen pour le joindre ?
- Tu as vu ma tenue ?
- Oui d'ailleurs à ce propos, vous devriez peut..
- Tu crois que j'ai un téléphone par exemple pour le joindre, avec une tenue pareil ?
- Je ne sais pas moi..
- Bon.. Viens par là, et ouvres l'oeil.
Le "couple" se déplacait sur le parking, scrutant à droite et à gauche, à la recherche du familier perdu. Mais rien, nulle part, aucune trace de Sakay.
- Rah mais où est-ce qu'il est passé ?
- Il faut dire que vous lui avez dit de le suivre.
- Oui bon ca va.. Tiens, là, ce n'était pas la personne qui le soignait tout à l'heure ? Et à côté là, une autre qui les accompagnait, non ?
- Ah oui, oui oui, vous avez raison.
- Bon, suivons les, avec de la chance, ils nous mèneront à lui.
- Entendu !
Ah ca commence bien, on en laisse un seul un quart d'heure, et il disparait dans la nature. Heureusement qu'elle s'accroche à mon bras celle-là, manquerait plus que je la perde aussi. Pfff.. enfin, au moins, elle n'a l'air pas mal cette batte.
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Bon, il faut l'avouer, là, on avance quand même à l'aveuglette. D'abord, Sakay qui disparaît avec l'autre type étrange, là l'unijambiste qui arrive à nous semer en pleine rue. Bon il fait nuit, c'est une excuse comme une autre.. mais ça commence foutrement mal ! Enfin.. très mal ! J'ai perdu la main ou bien..? C'est vrai que c'était nettement plus facile dans le temps. Les gens ne se posaient pas de question, on accusait de démonie, on faisait un bon gros discours, et hop, affaire classée ! Franchement, quelle idée de faire évoluer les gens comme ça ? Ca nous met des bâtons dans les roues plus qu'autre chose !
- ..l'a perdu je crois.
- Hmm ? Désolé, j'étais ailleurs.
- Non ?! Ils vous ont donné le don d'ubiquité ??
-... Un long soupire ponctue la conversation. Bon, tu disais ?
- Qu'il fallait se rendre à l'évidence : On l'a perdu.
- Oui.. Oui bon ne me regarde pas comme ça là : On l'a perdu. D'accord. Et bien je le rappellerai le cas échéant, je n'y peux rien moi.
- De toute façon, pourquoi on court après ce type ? On est même pas sûr que c'est un infâme démon.
- Oui mais dans le doute..
- Y en a bien d'autres non ?
- Evidemment qu'il y en a d'autres ! Ils ont dit que ca pullulait ici.
- Alors pourquoi on s'embête comme ça ?
- Hmm.. mouais.. Ouais, t'as raison. On va aller là ou ça swing un peu. Je vais rappeler Sakay. De toute façon, je n'ai toujours aucune réponse, et il parait qu'un autre ange est sur le coup, ils se débrouilleront bien. Et puis hein, ils ont qu'à se dépêcher un peu aussi ! Bien gentil de faire la sécurité devant le café, mais j'ai l'air fin moi sans mon autorisation.
- Oh ce n'est pas nouveau de toute façon, la lenteur..
- Hé oh comment tu parles de l'administration toi ?
- Et bien c'est que..
- Non non non ! C'est pas parce que je le dis, que tu peux le dire aussi. Pigé ?
- Oui chef..
- Bon allez hop, on fait le tour, et direction les bas fonds ! Au moins, j'aurais l'air moins crétin avec mon accoutrement là bas.
- Oui, c'est moi qui vais faire tâche...
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Le couple peu ordinaire marchait le long de la voix ferrée. La belle Iraela faisait voleter sa chevelur blonde au gré du vent, alors que son compagnon, mains dans les poches, trainaient les pieds, observant avec un certain dépit ses chaussures trouées. Non loin se profilait la gare, et derrière, la route.
- Ah ? Racontes un peu ce film.
- Pour résumer, c'est un type qui a tenté de se suicider, qui a des pouvoirs de médium et d'exorciste, et qui chasse les démons pour les renvoyer en enfer.
- Hein ? Non mais comment ça ? C'est un ange ?
- Non non un humain.
- N'importe quoi ! Déjà les sorciers, se sont des tafioles ! Et un humain qui essaie de se suicider ne peut pas avoir des pouvoirs d'exorcisme !
- Oui mais il les avait avant ses pouvoirs. Avant de se suicider je veux dire.
- Attend il s'est suicidé, et il est revenu ? Mais c'est un démon forcément !
- Non non, en fait, l'histoire c'est qu'il est passé en enfer mais les humains ont pu le sauver, ils l'ont ramené.
- Pffff n'importe quoi. Et le purgatoire ? Et le jugement ? Elle est débile ton histoire !
- Mais de toute façon ce n'est qu'un film..
- Mouais, il a franchement pas du avoir de succès.
- Bien sur que si, succès mondial, des milliers d'entrées, les humains adorent ces histoires là ! En plus dedans, il y a Gabriel qui se retourne contre Dieu.
- Mais quelle connerie ! Enfin.. blasphème quoi ! Et après on nous dit principe de discrétion, tout le tralala ?
- Non mais.. c'est n'est qu'un film chef..
- Et après ? Non mais regarde, ils sont tous fanas d'évènements surnaturels, anges, démons, magie, violence, si on n'existait pas vraiment, ils le croiraient quand même ! Ah ils ont bien réussi là dessous, bravo ! Les humains qui encouragent les méchants, non mais c'est le monde à l'envers. Tiens, qu'est-ce que c'est que cet attroupement ?
- Je ne sais pas. Heu.. pourquoi vous prenez votre batte ?
- Après ce que tu me racontes, je préfère prévenir que guérir. Et puis, je suis sûr qu'ils ne seront même pas étonnez de voir un clochard avec une batte et une mannequin en tailleur...
Soyez discret, n'y allez pas trop fort, les temps ont changé.. Ah ben oui je vois ça ! Mais ils n'ont rien compris là haut, c'est à coups de pied dans le tas qu'il faut les remuer, et non pas en calmant le jeu ! Tu vas voir Lulu, je vais t'en renvoyer des copains à toi, comme au bon vieux temps ! Et si ça met le souk en haut, ca t'emmerderas tellement en bas, qu'ils m'en féliciteront ! Merde, voilà que je jure encore..
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- POP !
Ne pas se retourner trop vite.. Saleté de démon qui attaque en invisible, tu vas voir le coup de batte dans les dents que tu vas te..
- Me revoila chef !
- Héééééé attention !!
- Holaaaaa !!
- Humpf ! Tu pourrais prévenir avant d'arriver comme ça, j'ai faillit t'envoyer ma batte dans la tête !
- Désolé chef. Enfin c'est à dire que, comme vous n'avez pas de téléphone..
Mmmmbbbbbbbrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.. Mmmmbbbbbrrrrrrrrrrrrrrrrr..
- Allô ?
Non mais elle se fiche de moi ? Elle avait un portable depuis tout ce temps..?
- Oh bonjour ! Comment ça va ?
...
-Oui oui.
Non mais on la dérange peut être ?
- Ah non vous devez faire erreur. Ah attendez, je vous la passe ! Tenez.
- Non mais.. c'est qui ?
- Prenez, vous verrez bien !
- C'est le monde à l'envers.. Allô ?!
- Ah enfin ! Ils m'avaient dit que tu avais le corps d'un homme. Pas trop dur ? Comment va ?
Tiens, une voix de gamine et qui sait tout ça...
- Heu.. ca va. Qui c'est ?
- Ta seule amie !
Non pitié seigneur, pas elle..
- Ah non, ma seule amie est à côté de moi.
- Qui c'est chef ?
- Chuuuuuuut !!
- Mais non, ta seule véritable amie !
- Ah.. heu non, je ne vois pas..
Tu parles d'un cadeau..
- Allez arrêtes, ne me fais pas marcher ! Ca commence par un L !
- Ooooh Lea, ca par exemple ! Qui l'eut cru..
- Moi aussi je suis contente de t'entendre à nouveau. Alors, où es tu ?
- Heu.. je suis à la gare là.. pourquoi ?
- Super, trouve une voiture dans le coin et vient me rejoindre près du pont, suffit de traverser le centre ville. J'ai un boulot à faire mais il me faudrait de l'aide ! Je t'attend !
- Non mais att..
- Clic.
- Allô ? Allô ?! Grmbl..
- Alors c'était qui chef ?
- Lea !
- Bon allez en route, il nous faut une voiture..
- Hé mon téléphone !
- Je le garde, il me sera plus utile qu'à toi !
- Pffff..
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Les 3 personnes arrivèrent finalement sur le parking de la gare. Une chance, une punto était garée là. Ils y entrèrent donc tous trois..
- Tiens.. il me dit quelque chose lui.
- Hmm ? Qui ca ?
- Lui là, en face. Je suis sûre d'avoir entendu parler de lui. Vous devriez vérifier sur la base de données en ligne.
- La.. quoi ?
- La sur le portable, vous appuyez là, ca vous connecte sur le wap, et là..
- Terrible ! Fiches signalétiques, missions.. Hé ben, sympa ca. Bon alors je vais voir où ?
- Là, dossier "recherchés".
- Recherchés.. hop. Voila, alors.. Pas ça, pas ça.. y a même les photos dis donc, c'est classe. Ah ! Il est là. Hé ben tu as de la mémoire cocotte, c'est un démon ce gus. Bon, on va se le faire dans la joie, l'allégresse, et la délicatesse !
- J'ai comme un doute là..
La punto démarra dans un vrombissement de moteur aussi fort... qu'un moteur pourri de punto. Marche arrière, le volant tourne, clignotant gauche, droite, ceinture, en voiture Simone ! Un virage et.. voila, tout le monde descend. 10 mètres en voiture pour descendre ensuite, c'est classe.
- Bon, vous deux, vous vous approchez discrétos, et vous me l'assomez correctement que je lui balance les sacrements et tout le toutim, avant de le renvoyer la queue entre les jambes dans ses bas fonds pourris. Hé pas de bêtise !
- Mais noooon ooooh...
- Bien compris chef.
- Allez viens là beau gosse.
Iraela pris Sakay par le bras, et ils se dirigèrent, aussi discrets que deux éléphants qui patogent dans une baignoire, vers la cible déjà à moitié creuvée sur le trottoir.
Allez, c'est un boulot d'enfant là, simple comme bonjour. Pas possible de louper. Et je vais pas gacher mon pouvoir pour un démon à moitié mort déjà. Allez, allez, toi à droite, voila.. allez.. allez là ! Oui oui !! Noooooooon !! Mais noooooooon !! Comment je peux avoir des incapables pareils sous mes ordres !! Bon, pas de panique.. hé non mais elle me pique la voiture elle.. non mais, non..
Le démon s'était joyeusement enfuit dans la voiture conduite par une autre femme aux allures suspectes. Et les deux familiers revenaient l'air incompréhensif, ayant tout deux manqué leur coup.
- Ah bravo !
- Oui bon.. fallait le stoper aussi !
- Tu vas me dire comment je fais mon boulot peut être ?!
- Non mais c'est vrai, s'il avait été immobilisé, on l'aurait mis dans les vapes !
- Bon, ok, d'accord. Vous allez m'attendre ici, jusqu'à ce que je vous rappelle, si je vous rappelle. Moi je vais retrouver Lea. Ciao.
- Hé mais j'ai rien dit moi..
- Pffff..
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