09-21-2005, 11:44 AM
Vaneka n'a pas vu la chose venir, à l'inverse de son inconscient, et de son environnement. A son retour des enfers, elle n'a pas rapporté que de l'entrainement...
Le premier indice, qui n'apparut qu'aux yeux de ses voisins, fut son comportement. Plus aggressive, cela lui vaut des déboires multiples, notamment pour servir son supérieur. Vaneka rate plusieurs fois de suite ses tentatives d'aguichage sur des personnes dans la discothèque. Au début, elle pense à pas de bol, mais lorsqu'elle éructe en plein visage d'un homme d'âge mur ou envoie balader quelqu'un alors qu'il demandait plus de détails sur le "produit" qu'elle tentait de lui vendre... alors elle se dit qu'elle est rouillée.
Mais cela ne faisait que commencer...
Vaneka se rend auprès d'un distributeur pour déposer de l'argent. Elle ne comprend rien à ce matériel de merde, ne se rappelle plus comment ça marche. De rage, elle cogne l'appareil, puis destabilisée, continue de mettre à mal le déroulement de sa mission de propagande. Elle finit quand même par réussir à déposer en 2 fois son argent.
Les ennuis continuent alors qu'elle se rend dans un magasin. La tenante, une femme qui - peut être par radinerie - n'achète pas d'étagères et laisse son matériel dans des caisses alors qu'elle a emménagé depuis 1 an, la surveille avec insistance.
- Vous désirez ?
- Mêlez vous de vous oignons.
- Pardon ?
- Euh, excusez moi, je pensais à autre chose. Oui je voudrais quelque chose de... discret. Je ne souhaite pas d'ennuis, vous comprenez.
- Dans ce cas je peux vous proposer ça, c'est bradé actuellement.
Vaneka se dirigea vers la caisse et regarda son contenu: l'objet était de petite taille, fin, brillant, mais pas autant attractif que l'autre objet présent à ses côtés.
L'espace d'un instant elle fut comme hypnotisée. Elle prit l'autre objet en main, le regarda, admira les reflets de son visage déformés par la forme cylindrique. Soudain elle eut un flashback. Des visages, la souffrance, la terreur. Mais cela lui fit sourire. Un sourire d'un rare sadisme. La voix de la vendeuse la sortit de ses pensées.
- Visiblement cette arme vous a conquise. Elle n'est guère plus chère.
Non. Ce n'est pas raisonnable. Ce n'est pas discret. C'est brutal, ça manque totalement de classe. Mais avec ça ma petite tu pourrais grave te défouler, n'est-ce pas ? NON ! Résiste Vaneka. Tu n'est pas de Baal bordel !
- Non
- Vous êtes sûre ?
- ...
- Mademoiselle ?
- Je vais finalement prendre ça.
Le premier indice, qui n'apparut qu'aux yeux de ses voisins, fut son comportement. Plus aggressive, cela lui vaut des déboires multiples, notamment pour servir son supérieur. Vaneka rate plusieurs fois de suite ses tentatives d'aguichage sur des personnes dans la discothèque. Au début, elle pense à pas de bol, mais lorsqu'elle éructe en plein visage d'un homme d'âge mur ou envoie balader quelqu'un alors qu'il demandait plus de détails sur le "produit" qu'elle tentait de lui vendre... alors elle se dit qu'elle est rouillée.
Mais cela ne faisait que commencer...
Vaneka se rend auprès d'un distributeur pour déposer de l'argent. Elle ne comprend rien à ce matériel de merde, ne se rappelle plus comment ça marche. De rage, elle cogne l'appareil, puis destabilisée, continue de mettre à mal le déroulement de sa mission de propagande. Elle finit quand même par réussir à déposer en 2 fois son argent.
Les ennuis continuent alors qu'elle se rend dans un magasin. La tenante, une femme qui - peut être par radinerie - n'achète pas d'étagères et laisse son matériel dans des caisses alors qu'elle a emménagé depuis 1 an, la surveille avec insistance.
- Vous désirez ?
- Mêlez vous de vous oignons.
- Pardon ?
- Euh, excusez moi, je pensais à autre chose. Oui je voudrais quelque chose de... discret. Je ne souhaite pas d'ennuis, vous comprenez.
- Dans ce cas je peux vous proposer ça, c'est bradé actuellement.
Vaneka se dirigea vers la caisse et regarda son contenu: l'objet était de petite taille, fin, brillant, mais pas autant attractif que l'autre objet présent à ses côtés.
L'espace d'un instant elle fut comme hypnotisée. Elle prit l'autre objet en main, le regarda, admira les reflets de son visage déformés par la forme cylindrique. Soudain elle eut un flashback. Des visages, la souffrance, la terreur. Mais cela lui fit sourire. Un sourire d'un rare sadisme. La voix de la vendeuse la sortit de ses pensées.
- Visiblement cette arme vous a conquise. Elle n'est guère plus chère.
Non. Ce n'est pas raisonnable. Ce n'est pas discret. C'est brutal, ça manque totalement de classe. Mais avec ça ma petite tu pourrais grave te défouler, n'est-ce pas ? NON ! Résiste Vaneka. Tu n'est pas de Baal bordel !
- Non
- Vous êtes sûre ?
- ...
- Mademoiselle ?
- Je vais finalement prendre ça.