07-15-2005, 09:31 AM
ZIC ( Ecoutez là en même temps, c'est plus sympas... Mais ne l'enregistrez pas )
Une voix féminine vous extirpe de votre langueur. Sa voix douce et profonde emplit vos oreilles.
Bonjour à vous nouveau venu.
Oui, c’est à vous que je parle…
Le lieu dans lequel vous venez d’apparaître vous semble familier. Vous êtes dans une ruelle sombre et étroite des rue d’Immac sur Sable. D’un regard rapide vous parcourez la surface des murs en brique, ternis par la pollution et la crasse.
Le ciel ressemble à un plafond peint en bleu et les murs des deux immeubles à votre gauche et à votre droite paraissent tenir cette peinture étrange, de leur imposante structure.
Il doit être à peu près 10h du matin, compte tenu de la fraîcheur ambiante et de l’inclinaison des rayons du soleil qui viennent frapper le haut du mur de gauche.
Les murs doivent faire une bonne quinzaine de mètres et vous étouffe légèrement à cause de l’étroitesse de la ruelle piétonne.
Devant vous, à une cinquantaine de mètres, le flot incessant de voiture coule, klaxonnant et repoussant.
Vous vous retournez, et derrière vous, la ruelle dans laquelle s’engouffre quelques bourrasques bien senties d’un vent tiède et chargé de senteurs délicatement abjectes s'éloigne encore plus profondément dans les bas-fond de la ville.
Vous reprenez vos esprits en regardant à nouveau devant vous et là. Elle est là.
Mais d’où vient-elle…
Surpris, vous vous apprêtez à parler lorsqu’elle vous coupe sèchement :
- Etonnant, n’est ce pas ? Vous verrez que votre nouvel univers vous apportera son lot de surprise.
- Mais… vous tentez de prononcer mais vous êtes très vite interrompu
- Non. Pour les questions, nous verrons plus tard.
Cette femme rayonnait d’une puissance inouïe. On pouvait même croire qu’à certain moment une nappe bleutée venait perturber la vision de cette divine apparition.
Elle était face à vous, une paire de lunette noire, lui donnant un air rageur, masquait ses yeux. Mais assurément elle vous scrutait. Elle plongeait son regard, contemplant votre âme même.
Elle portait une tenue entièrement noire qui jurait tellement de par sa propreté dans ce contexte si sale, si impersonnel.
Bizarrement sa présence, aussi mystique soit-elle, vous apaisait.
Son très long pardessus noir frôlant le sol, conçu dans un tissu lourd, semblait absorber la lumière environnante. Il recouvrait une veste en cuir noir fermée qui jouait avec la luminosité ambiante et les reflets. Son col, remonté, dépassait du pardessus.
Elle portait aussi un baggy relativement large noir qui plissait au niveau de ses chevilles à cause de sa longueur excessive.
Pour finir une paire de chaussure montante mélangeant métal et cuir de très bonne facture, rappelant vaguement certain film gothique de la fin du 20eme siècle, finissait son équipement sombre et si troublant.
- Bien commençons la visite, voulez-vous… Elle se retourna avec un sourire en coin brusquement les bras croisés dans le dos et elle commença à marcher vers l’avenue d’un pas décidé
Un sentiment d’abandon naissait en vous, vous forçant à suivre cette merveilleuse créature. Elle poursuivit son monologue :
- Vous êtes un ange… Une entité créée par notre seigneur Dieu pour le servir et garantir l’intégrité de sa principale création…
Marque une pause puisqu’elle arrivait au niveau de la rue, espace immense s’ouvrant vers de grande étendu de béton céllulaire.
… L’être Humain.
Les gens passait devant eux ne leur accordant qu’un furtif coup d’œil. La femme arborait un sourire en coin faisant naître quelques questions en vous mais elle continua sans vous laissez l’opportunité de satisfaire vos attentes.
- L’être Humain est l’unique et la seule raison de votre venue ici même…
Et forcément cette tâche vous paraîtra bientôt tellement complexe qui vous faudra vous intéressé à son univers, à sa faculté à s’autodétruire volontiers.
Ce sourire en coin si pressant se dessinait toujours sur ce visage si doux et touchant.
- Leur bien-être, leur liberté est notre mission à nous les anges
Puis elle cessa de sourir, sentiment encore plus inquiétant…
- Mais il existe des êtres qui n’ont que pour but d’asservir, de soumettre, de troubler ses êtres humains si faibles et si fragiles… Les démons.
Au jour d’aujourd’hui, la majorité des anges lutte contre ses vils créatures pour protéger ceux-ci. Elle balaya du bras droit l’espace devant elle en montrant les gens circuler tels des pantins animés.
Il était tous différents venant de tous pays, si unique chacun mais formant un tout qui semblait quasiment indissociable. Même nous, semblions s’unir à ce tout. Comment les dissocier des anges
- Vous ne voyez pas de différence physique entre eux et nous, c’est bien ça ? Elle vous devancait comme si elle lisait dans vos pensées ??? Vous alliez répondre lorsqu’elle le fit à votre place
- Non il n’y a aucune différence physique entre eux et nous. Même pire il n’y a aucune différence entre nous, eux et les démons…
Elle gardait les bras joints dans son dos au niveau des reins, et ses lunettes noires toujours juchées sur son nez.
- Venez donc.
Elle remonta alors le flot de personnes à contre sens d’un pas soutenu et les gens se poussaient devant elle comme si elle représentait un obstacle physique infranchissable.
Les gens ne prennent par contre pas le temps de vous éviter et vous rentrent allégrement dedans.
L’angèle reprit d’un ton très sec
- Je vais vous enseigner rapidement les règles qui régissent cet univers. La principale, celle qui ne doit jamais être enfreinte est la discrétion totale. Aucun humain de cette planète ne doit
connaître l’existence ce que l’on nomme « le grand jeu ». La connaissance d’être surnaturelle ne signifierait qu’une chose. La déchéance et la destruction totale de la race humaine.
Ne prenez pas cette loi à la légère sinon vous serez rapidement évincés ou rétrogradés
Le rythme de la marche était très soutenu à présent compte tenu du flot de personne qui ne prenait pas le soin de vous éviter. Vous avancez avec énormément de difficulté alors qu’elle circulait sans la moindre résistance.
- La seconde est le respect des consignes de votre hiérarchie. Un ordre est un ordre. Dans votre intérêt évitez de le contredire ou alors veillez à le contredire intelligemment en pensant bien à votre argumentaire.
Les supérieurs accordent très peu attention au état d’âme de leurs affiliés. N’utilisez pas ce type d’excuses pour refuser un ordre direct vous iriez au devant de nombreux troubles.
Elle parlait toujours en regardant devant elle. Elle ne vous accordait aucun regard enfin semblait-il. Elle continuait à marcher sur ce trottoir sur lequel les gens s’agglutinaient sans cesse. Sa position ne changeait pas, les bras croisés dans le dos au niveau des reins.
- Troisième et dernière règle immuable. Suivez les préceptes de votre archange et respectez les. Il sont bien souvent en accord avec vos propres ressentis.
Défendez les et n’hésitez pas à montrer les bienfaits que pourraient apporter ses choix pour la nation Angélique.
L’angèle marqua une pause, tandis que votre regard se porta vers les hautes parois de béton de l’immeuble à votre droite. Au bas de ce quelconque édifice, un vieux monsieur unijambiste pleurant pour une pièce ou deux tendait le bras. De la pitié mêlée à de la tristesse s’empara de vous.
Elle reprit ses explications mais vous ne pensez qu’à ce pauvre monsieur.
- L’entraide est essentielle. Elle sera votre meilleur allié…
- M’écoutez vous jeune Angelot ?
Troublé, vous la regardez à nouveau. Elle s’était arrêtée et vous regardant, attendant une réponse de votre part.
Vous répondez en bafouillant
- Heu, je regardais…
Vous êtes sèchement interrompu
- Ce vieux mendiant ?
- Heu oui, c’est ça…
- Regardez à nouveau…
En vous retournant vous voyez brusquement ce vieux mendiant rabougri vous sautez à la gorge avec un long couteau avec une lame de 20 cm de long.
D’une mouvement instantané, la jeune angèle décrocha un coup de pied puissant et propulsa en vol, le vieux monsieur sur le mur de l’immeuble. Ce dernier s’écrasa sur la surface en ciment avec fracas, le souffle coupé il avait du mal à se relever.
On pouvait distinguer ses pieds autrefois couvert de crasse, il ressemblait à deux sabots de cheval saillants et aiguisés.
Vous regardez ce vieux mendiant avec la rage montant en vous, une insatiable envi de vengeance.
C’est alors qu’elle reprit sa route et son verbe, les gens toujours présents et hystériquement serrés les uns contre les autres vous rentrant dedans comme par magie.
- Continuons… J’ai encore deux ou trois conseils à vous donner avant de disparaître.
Elle était de nouveau la bras croisé dans le dos comme si cet événement n’avait rien changé. Vous vous êtes choqué et elle paraissait si calme et posée. Elle était absolument formidable si troublante et si fragile à la fois.
Vous la suivez complètement absorbé maintenant plus par nécessité mais par envie. Vous vous retournez et regardez une dernière fois le vieil homme.
La police est déjà sur place braquant sur ce démon leur arme respective le sommant de poser son couteau. Les pieds du démon était à nouveau normal comme si sous l’autorité des forces de police, il s’était laissé faire.
- Vous voyez ? La discrétion est valable aussi chez les hordes démoniaques. C’est une loi, une obligation. Se fondre dans la masse est notre quotidien.
Vous me comprenez maintenant…
Pour votre survie il vous faut savoir certaines choses supplémentaires.
Elle appuya sur ses mots :
Unissez-vous. Formez un groupe. Ainsi vous serez plus efficace et surtout beaucoup moins vulnérable. Trouvez des anges avec lesquels vous vous entendez bien. La communauté, une notion que vous devez absolument développer. S’allier est justement notre force.
Les démons sont bien souvent personnels et avide de pouvoir, près à broyer son équipier pour quelques dorures. Aidez et soutenez vos collègues.
Ecoutez. C’est un concept que peu d’ange prenne le temps d’appliquer. De nombreux échanges peuvent mener à la perfection d’un art. Art du combat ou de la parole peu importe. La patience de l’écoute est l’un de vos meilleurs atouts dans vos bagages d’anges.
Exercez vous. Développer vos compétences comme un athlète développe sa vitesse ou sa résistance. Faites le en groupe ou seul mais la seule manière de performer dans votre art.
C’est aussi le meilleur moyen d’être appelé par l’administration Angélique pour des missions importantes.
Elle souriait maintenant et étrangement les gens se poussaient maintenant sur son passage. Comme si vousl aviez pris une autre dimension.
Vous arpentez un chemin qui vous est propre. C’est votre dessein. Vous pouvez utilisez la force comme la finesse. La séduction comme la pitié. La gentillesse comme l’exigence.
Votre cœur seul sera le juge de vos actes. Mais sachez que Dieu vous regarde et tient à vous voir réussir pour le bien de la communauté celeste.
Elle s’arrêta quelques secondes et reprit
Une dernière chose… Les anges expérimentés sont aussi là pour vous enseigner comment appréhender votre nouvelle mission. Questionnez les. Tous les conseils peuvent vous menez au stade de vétéran que certains ont atteints aujourd’hui ici.
Ils sont peu nombreux et très occupés. Aussi ne les blâmez pas pour leurs éventuels silence sans les connaître
A présent je vous laisse voguer vers votre propre destiné et vous forger vos premières arme…
Puissiez vous être un allié de grande valeur. ET, vous le serez j’en suis sure.
Que Dieu vous garde mon enfant.
Elle n’est peut-être pas si autoritaire finalement…
Une voix féminine vous extirpe de votre langueur. Sa voix douce et profonde emplit vos oreilles.
Bonjour à vous nouveau venu.
Oui, c’est à vous que je parle…
Le lieu dans lequel vous venez d’apparaître vous semble familier. Vous êtes dans une ruelle sombre et étroite des rue d’Immac sur Sable. D’un regard rapide vous parcourez la surface des murs en brique, ternis par la pollution et la crasse.
Le ciel ressemble à un plafond peint en bleu et les murs des deux immeubles à votre gauche et à votre droite paraissent tenir cette peinture étrange, de leur imposante structure.
Il doit être à peu près 10h du matin, compte tenu de la fraîcheur ambiante et de l’inclinaison des rayons du soleil qui viennent frapper le haut du mur de gauche.
Les murs doivent faire une bonne quinzaine de mètres et vous étouffe légèrement à cause de l’étroitesse de la ruelle piétonne.
Devant vous, à une cinquantaine de mètres, le flot incessant de voiture coule, klaxonnant et repoussant.
Vous vous retournez, et derrière vous, la ruelle dans laquelle s’engouffre quelques bourrasques bien senties d’un vent tiède et chargé de senteurs délicatement abjectes s'éloigne encore plus profondément dans les bas-fond de la ville.
Vous reprenez vos esprits en regardant à nouveau devant vous et là. Elle est là.
Mais d’où vient-elle…
Surpris, vous vous apprêtez à parler lorsqu’elle vous coupe sèchement :
- Etonnant, n’est ce pas ? Vous verrez que votre nouvel univers vous apportera son lot de surprise.
- Mais… vous tentez de prononcer mais vous êtes très vite interrompu
- Non. Pour les questions, nous verrons plus tard.
Cette femme rayonnait d’une puissance inouïe. On pouvait même croire qu’à certain moment une nappe bleutée venait perturber la vision de cette divine apparition.
Elle était face à vous, une paire de lunette noire, lui donnant un air rageur, masquait ses yeux. Mais assurément elle vous scrutait. Elle plongeait son regard, contemplant votre âme même.
Elle portait une tenue entièrement noire qui jurait tellement de par sa propreté dans ce contexte si sale, si impersonnel.
Bizarrement sa présence, aussi mystique soit-elle, vous apaisait.
Son très long pardessus noir frôlant le sol, conçu dans un tissu lourd, semblait absorber la lumière environnante. Il recouvrait une veste en cuir noir fermée qui jouait avec la luminosité ambiante et les reflets. Son col, remonté, dépassait du pardessus.
Elle portait aussi un baggy relativement large noir qui plissait au niveau de ses chevilles à cause de sa longueur excessive.
Pour finir une paire de chaussure montante mélangeant métal et cuir de très bonne facture, rappelant vaguement certain film gothique de la fin du 20eme siècle, finissait son équipement sombre et si troublant.
- Bien commençons la visite, voulez-vous… Elle se retourna avec un sourire en coin brusquement les bras croisés dans le dos et elle commença à marcher vers l’avenue d’un pas décidé
Un sentiment d’abandon naissait en vous, vous forçant à suivre cette merveilleuse créature. Elle poursuivit son monologue :
- Vous êtes un ange… Une entité créée par notre seigneur Dieu pour le servir et garantir l’intégrité de sa principale création…
Marque une pause puisqu’elle arrivait au niveau de la rue, espace immense s’ouvrant vers de grande étendu de béton céllulaire.
… L’être Humain.
Les gens passait devant eux ne leur accordant qu’un furtif coup d’œil. La femme arborait un sourire en coin faisant naître quelques questions en vous mais elle continua sans vous laissez l’opportunité de satisfaire vos attentes.
- L’être Humain est l’unique et la seule raison de votre venue ici même…
Et forcément cette tâche vous paraîtra bientôt tellement complexe qui vous faudra vous intéressé à son univers, à sa faculté à s’autodétruire volontiers.
Ce sourire en coin si pressant se dessinait toujours sur ce visage si doux et touchant.
- Leur bien-être, leur liberté est notre mission à nous les anges
Puis elle cessa de sourir, sentiment encore plus inquiétant…
- Mais il existe des êtres qui n’ont que pour but d’asservir, de soumettre, de troubler ses êtres humains si faibles et si fragiles… Les démons.
Au jour d’aujourd’hui, la majorité des anges lutte contre ses vils créatures pour protéger ceux-ci. Elle balaya du bras droit l’espace devant elle en montrant les gens circuler tels des pantins animés.
Il était tous différents venant de tous pays, si unique chacun mais formant un tout qui semblait quasiment indissociable. Même nous, semblions s’unir à ce tout. Comment les dissocier des anges
- Vous ne voyez pas de différence physique entre eux et nous, c’est bien ça ? Elle vous devancait comme si elle lisait dans vos pensées ??? Vous alliez répondre lorsqu’elle le fit à votre place
- Non il n’y a aucune différence physique entre eux et nous. Même pire il n’y a aucune différence entre nous, eux et les démons…
Elle gardait les bras joints dans son dos au niveau des reins, et ses lunettes noires toujours juchées sur son nez.
- Venez donc.
Elle remonta alors le flot de personnes à contre sens d’un pas soutenu et les gens se poussaient devant elle comme si elle représentait un obstacle physique infranchissable.
Les gens ne prennent par contre pas le temps de vous éviter et vous rentrent allégrement dedans.
L’angèle reprit d’un ton très sec
- Je vais vous enseigner rapidement les règles qui régissent cet univers. La principale, celle qui ne doit jamais être enfreinte est la discrétion totale. Aucun humain de cette planète ne doit
connaître l’existence ce que l’on nomme « le grand jeu ». La connaissance d’être surnaturelle ne signifierait qu’une chose. La déchéance et la destruction totale de la race humaine.
Ne prenez pas cette loi à la légère sinon vous serez rapidement évincés ou rétrogradés
Le rythme de la marche était très soutenu à présent compte tenu du flot de personne qui ne prenait pas le soin de vous éviter. Vous avancez avec énormément de difficulté alors qu’elle circulait sans la moindre résistance.
- La seconde est le respect des consignes de votre hiérarchie. Un ordre est un ordre. Dans votre intérêt évitez de le contredire ou alors veillez à le contredire intelligemment en pensant bien à votre argumentaire.
Les supérieurs accordent très peu attention au état d’âme de leurs affiliés. N’utilisez pas ce type d’excuses pour refuser un ordre direct vous iriez au devant de nombreux troubles.
Elle parlait toujours en regardant devant elle. Elle ne vous accordait aucun regard enfin semblait-il. Elle continuait à marcher sur ce trottoir sur lequel les gens s’agglutinaient sans cesse. Sa position ne changeait pas, les bras croisés dans le dos au niveau des reins.
- Troisième et dernière règle immuable. Suivez les préceptes de votre archange et respectez les. Il sont bien souvent en accord avec vos propres ressentis.
Défendez les et n’hésitez pas à montrer les bienfaits que pourraient apporter ses choix pour la nation Angélique.
L’angèle marqua une pause, tandis que votre regard se porta vers les hautes parois de béton de l’immeuble à votre droite. Au bas de ce quelconque édifice, un vieux monsieur unijambiste pleurant pour une pièce ou deux tendait le bras. De la pitié mêlée à de la tristesse s’empara de vous.
Elle reprit ses explications mais vous ne pensez qu’à ce pauvre monsieur.
- L’entraide est essentielle. Elle sera votre meilleur allié…
- M’écoutez vous jeune Angelot ?
Troublé, vous la regardez à nouveau. Elle s’était arrêtée et vous regardant, attendant une réponse de votre part.
Vous répondez en bafouillant
- Heu, je regardais…
Vous êtes sèchement interrompu
- Ce vieux mendiant ?
- Heu oui, c’est ça…
- Regardez à nouveau…
En vous retournant vous voyez brusquement ce vieux mendiant rabougri vous sautez à la gorge avec un long couteau avec une lame de 20 cm de long.
D’une mouvement instantané, la jeune angèle décrocha un coup de pied puissant et propulsa en vol, le vieux monsieur sur le mur de l’immeuble. Ce dernier s’écrasa sur la surface en ciment avec fracas, le souffle coupé il avait du mal à se relever.
On pouvait distinguer ses pieds autrefois couvert de crasse, il ressemblait à deux sabots de cheval saillants et aiguisés.
Vous regardez ce vieux mendiant avec la rage montant en vous, une insatiable envi de vengeance.
C’est alors qu’elle reprit sa route et son verbe, les gens toujours présents et hystériquement serrés les uns contre les autres vous rentrant dedans comme par magie.
- Continuons… J’ai encore deux ou trois conseils à vous donner avant de disparaître.
Elle était de nouveau la bras croisé dans le dos comme si cet événement n’avait rien changé. Vous vous êtes choqué et elle paraissait si calme et posée. Elle était absolument formidable si troublante et si fragile à la fois.
Vous la suivez complètement absorbé maintenant plus par nécessité mais par envie. Vous vous retournez et regardez une dernière fois le vieil homme.
La police est déjà sur place braquant sur ce démon leur arme respective le sommant de poser son couteau. Les pieds du démon était à nouveau normal comme si sous l’autorité des forces de police, il s’était laissé faire.
- Vous voyez ? La discrétion est valable aussi chez les hordes démoniaques. C’est une loi, une obligation. Se fondre dans la masse est notre quotidien.
Vous me comprenez maintenant…
Pour votre survie il vous faut savoir certaines choses supplémentaires.
Elle appuya sur ses mots :
Unissez-vous. Formez un groupe. Ainsi vous serez plus efficace et surtout beaucoup moins vulnérable. Trouvez des anges avec lesquels vous vous entendez bien. La communauté, une notion que vous devez absolument développer. S’allier est justement notre force.
Les démons sont bien souvent personnels et avide de pouvoir, près à broyer son équipier pour quelques dorures. Aidez et soutenez vos collègues.
Ecoutez. C’est un concept que peu d’ange prenne le temps d’appliquer. De nombreux échanges peuvent mener à la perfection d’un art. Art du combat ou de la parole peu importe. La patience de l’écoute est l’un de vos meilleurs atouts dans vos bagages d’anges.
Exercez vous. Développer vos compétences comme un athlète développe sa vitesse ou sa résistance. Faites le en groupe ou seul mais la seule manière de performer dans votre art.
C’est aussi le meilleur moyen d’être appelé par l’administration Angélique pour des missions importantes.
Elle souriait maintenant et étrangement les gens se poussaient maintenant sur son passage. Comme si vousl aviez pris une autre dimension.
Vous arpentez un chemin qui vous est propre. C’est votre dessein. Vous pouvez utilisez la force comme la finesse. La séduction comme la pitié. La gentillesse comme l’exigence.
Votre cœur seul sera le juge de vos actes. Mais sachez que Dieu vous regarde et tient à vous voir réussir pour le bien de la communauté celeste.
Elle s’arrêta quelques secondes et reprit
Une dernière chose… Les anges expérimentés sont aussi là pour vous enseigner comment appréhender votre nouvelle mission. Questionnez les. Tous les conseils peuvent vous menez au stade de vétéran que certains ont atteints aujourd’hui ici.
Ils sont peu nombreux et très occupés. Aussi ne les blâmez pas pour leurs éventuels silence sans les connaître
A présent je vous laisse voguer vers votre propre destiné et vous forger vos premières arme…
Puissiez vous être un allié de grande valeur. ET, vous le serez j’en suis sure.
Que Dieu vous garde mon enfant.
Elle n’est peut-être pas si autoritaire finalement…