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Malthus
#1
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-638423@51-638426,0.html
Des échantillons d'un virus de grippe potentiellement fatale envoyés par mégarde à plus de 3 000 laboratoires
LEMONDE.FR | 13.04.05 | 13h41 • Mis à jour le 13.04.05 | 17h38

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé, mercredi 13 avril, plus de 3 700 laboratoires mondiaux à détruire des échantillons potentiellement mortels du virus de la grippe de 1957-1958, envoyés depuis les Etats-Unis, apparemment à la faveur d'une lacune dans les mesures de protection. "Il y a un risque faible, mais réel, que cela déclenche une épidémie", a averti Maria Cheng, porte-parole de l'OMS.

Le virus de 1957-1958, nommé H2N2, avait fait entre un million et quatre millions de morts dans le monde avant de disparaître en 1968. Les personnes nées après 1968 n'ont qu'une immunité nulle ou limitée face à ce virus, qui ne figure plus dans les vaccins actuels contre la grippe, selon l'OMS.


Chaque année, les épidémies de grippe font des millions de morts dans le monde. "Par rapport aux épidémies habituelles - le virus de 1957-1958 - était relativement modéré. Mais s'il devait réapparaître, il aurait des conséquences importantes pour le système de santé public", a estimé Mme Cheng.


UNE ERREUR DÉCOUVERTE EN MARS


Les échantillons ont été expédiés en octobre 2004 par le Collège des pathologistes américains (CAP) à 3 747 laboratoires dans 18 pays, mais l'erreur n'a été découverte que le mois dernier par le Laboratoire national de microbiologie du Canada.


Jusqu'à présent, aucun cas de contamination n'a été rapporté parmi les employés des laboratoires concernés. "La probabilité d'une infection de grippe contractée en laboratoire est considérée comme faible quand les précautions de sécurité adéquates sont respectées. Le risque pour la population dans son ensemble est également considéré comme faible", a souligné l'OMS dans un communiqué.

Le gouvernement américain a appelé le 8 avril tous les laboratoires concernés à détruire ces échantillons. Un second message envoyé le 12 avril "a demandé que la destruction du virus H2N2 soit confirmée et que tout cas de maladie respiratoire parmi les personnes travaillant dans les laboratoires fasse l'objet d'une enquête et soit notifié aux autorités nationales", selon la même source.

Selon Mme Cheng, 90 % des laboratoires concernés se trouvent en Amérique du Nord, et seulement 61 dans seize pays d'Asie, d'Europe, d'Amérique latine et du Moyen-Orient.


LE NIVEAU DE RISQUE


Tous les échantillons devraient être détruits d'ici à vendredi, a déclaré à la presse le spécialiste de la grippe à l'OMS, Klaus Stohr. Plusieurs pays, comme le Canada et la Corée du Sud, ont déjà achevé leur élimination. Selon l'OMS, les échantillons ont été distribués de manière légale et délibérée par le CAP dans le cadre de tests de routine destinés à mettre à l'épreuve la capacité de détection des laboratoires participant à ce type d'exercice.

Les laboratoires concernés savaient qu'ils avaient affaire à un virus grippal mais ils ne savaient pas lequel. Plusieurs laboratoires ont annoncé au CAP qu'ils avaient identifié le virus et n'ont pas donné l'alerte, selon M. Stohr. "Légalement, cela ne pose pas de problème. D'un point de vue épidémiologique et de l'évaluation des risques, ce n'est peut-être pas une bonne idée d'avoir fait ça", a-t-il observé.

L'incident pose la question du niveau d'alerte correspondant à chaque virus. Aux Etats-Unis, le H2N2 est évalué au niveau de risque 2, alors qu'il est déjà inscrit au niveau 3 par plusieurs pays qui le jugent plus dangereux.

"A l'avenir, nous devrons certainement étudier ce problème et l'OMS fera des recommandations" pour faire en sorte que cette souche soit évaluée à un niveau de risque plus élevé, a déclaré M. Stohr.

M. Stohr a précisé qu'une annonce publique avait été retardée jusqu'à ce que la destruction des échantillons soit bien engagée, afin d'éviter que le virus n'attire la convoitise d'éventuels bio-terroristes.

Avec AFP
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#2
Quote:A Bressaucourt, la pollution de l’eau affecte toutes les tâches ménagères
Les odeurs augmentent depuis lundi dernier. La commune espère trouver rapidement le pollueur

Daniel Fleury

Ce n’est pas la première fois que cela se produit, mais la pollution de l’eau qui frappe depuis le début de la semaine le village de Bressaucourt pourrait rester dans les mémoires. Car de fortes odeurs ont été décelées dès lundi ou mardi par les habitants du village qui ouvraient le robinet. Des effluves décrits comme (les lecteurs nous excuseront) une odeur de vomi. Cela n’étonne pas le chimiste cantonal Claude Ramseier puisque, outre des germes, des matières organiques et des nitrites, on a retrouvé dans l’eau de l’acide butyrique, qui a une odeur de lait ou de beurre rance. C’est ce cocktail peu ragoûtant qui doit produire une odeur aussi désagréable, spécule le maire de Bressaucourt Christian Schneider.

Se doucher, mais avec une pincette sur le nez
Le problème est qu’il ne suffit pas de faire bouillir l’eau pour réussir à la rendre potable. Dans un tout-ménage distribué jeudi, la commune recommande à ses concitoyens de ne pas la consommer. Le chimiste cantonal est plus restrictif: par mesure de précaution, il ne faut pas la consommer jusqu’au résultat définitif des analyses.

Cela pose évidemment un tas de problèmes ménagers puisque, outre l’utilisation d’eau en cuisine et pour la boire, les habitants de Bressaucourt sont confrontés à un dilemme lorsqu’il s’agit de se doucher, de faire des lessives, de laver la vaisselle, toutes opérations qui se font la pincette sur le nez et contribuent à propager les odeurs. Mais il faut bien se doucher, soupire cette habitante. Et même abreuver le bétail, complète le maire-agriculteur.

Une pollution dont les effets se sont amplifiés
Le problème est que l’odeur incommodante constatée en début de semaine est devenue toujours plus forte, constate le maire, qui a le sentiment d’une aggravation de la pollution. Reste à espérer que l’on avait atteint hier le pic de la pollution, et que celle-ci diminuera ces prochains jours.

Habitué aux pollutions à répétition avec sa source communale, peu fiable, Bressaucourt comptait pourtant sur son nouveau système de traitement par ultrafiltration pour régler ses problèmes de qualité. La station fonctionne bien, confirment maire et chimiste, mais elle ne peut empêcher une telle pollution. Le problème réside toujours du côté de la source. C’est d’ailleurs le premier incident depuis la mise en route de la nouvelle station de traitement il y a trois mois.

Bressaucourt était presque raccordé à l’A16
L’urgence est maintenant de trouver la cause de cette pollution. Industrielle? agricole? technique? s’interroge le chimiste cantonal. Le maire dit qu’il y a des suspicions, mais l’on devrait en savoir plus lundi après-midi, avec les résultats d’analyses comparatives menées dans le terrain. On a renoncé pour l’instant à pomper dans la source. Si les habitants devaient encore être privés d’eau consommable durant quelques jours, ce qui est très plausible, la commune prendra des mesures pour trouver une forme d’alimentation provisoire, par exemple en demandant aux pompiers de tirer une conduite d’eau depuis Porrentruy ou Fontenais.

L’ironie de l’histoire est que les travaux de connexion du village de Bressaucourt à la conduite d’eau de réserve de l’A16 sont terminés. Il manque juste encore quelques vannes et robinets, soit l’équivalent d’une quinzaine de jours de travail. Si cette interconnexion était opérationnelle, Bressaucourt aurait pu réalimenter très rapidement ses citoyens après avoir purgé ses conduites souillées.

Dernière mise à jour : ( 28-09-2007 )


Quote: ( 03-10-2007 ) BRESSAUCOURT (JU). Le vil­lage est privé du précieux li­quide depuis plusieurs jours. Un camion laitier pourrait être à l’origine de la pollution de la nappe phréatique. Le véhicule avait déversé sa cargaison lors d’un accident survenu au dé­but de cette année. Le lait sta­gnant infiltré dans le sol aurait favorisé l’apparition d’acides butyriques, des substances ty­piques des produits laitiers rances. Une fois dans la nappe phréatique, ils auraient conta­miné l’eau courante du village. Ce sont les résultats des analy­ses obtenus hier par le chimiste cantonal Claude Ramseier qui ont suggéré cette hypothèse. Etayée de surcroît par la forte odeur de lait caillé qui a indis­posé les villageois. «L’eau puait le vomi de bébé et le beurre pourri», confirme une mère au foyer ● E.V.


Quote:Les quelque 420 habitants de Bressaucourt (JU) sont privés d'eau potable depuis deux semaines.

Non seulement leur source d'eau potable est polluée mais l'eau de secours amenée par tuyau est souillée par des bactéries fécales.

L'administration communale ignorait lundi combien de temps cette situation allait se prolonger. «Tout le monde en a raz-le-bol et la population est irritée», reconnaît un employé de l'administration. Non seulement l'eau n'est pas potable mais en plus elle dégage une mauvaise odeur. Difficile donc dans ces conditions de laver même son linge.

Odeur de vomi

Des analyses pour connaître l'origine de la pollution de l'eau de source sont menées par un laboratoire neuchâtelois, a précisé à l'ATS l'adjoint du chimiste cantonal, Jean-Jacques Roth. L'une des pistes avancées est celle d'une pollution due à du lait et à divers acides gras. «Mais rien n'est encore clair», nuance le chimiste.

L'eau de source est impropre à la consommation même après avoir été bouillie, souligne le chimiste. Elle dégage une forte odeur de lait caillé ou de beurre rance. Certains habitants parlent aussi d'odeur de vomi. Cette eau ne coule d'ailleurs plus du robinet.

Nouvelle pollution

Pour remédier à cette pollution, les autorités ont en effet mis en place un réseau de tuyaux qui amène de l'eau du village de Fontenais. Mais cette eau n'est pas non plus potable. Elle peut toutefois être consommée, contrairement à l'eau de source si les gens prennent la précaution de la faire bouillir. Mais elle reste brune et odorante.

Les tuyaux, posés au début de la semaine dernière par l'armée, contenaient des bactéries fécales de type Escherichia Coli, relève l'adjoint du chimiste cantonal. Les conduites sont purgées et des prélèvements d'eau sont régulièrement effectués. «Si tout va bien, cette eau de secours devrait être potable dès mercredi», espère Jean-Jacques Roth.

Reste qu'une partie de la population du village ajoulot trouve le temps long et est très mécontente. Dans une lettre de lecteur publiée lundi par le «Quotidien jurassien», un habitant estime que les autorités communales ont informé la population trop tard.

Source: SDA/ATS
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#3
Quote:AFP - Mercredi 14 novembre, 15h19

DAR ES-SALAAM (AFP) - Les chirurgiens d'un hôpital de Dar es-Salaam se sont emmêlés les scalpels en confondant deux patients prénommés Emmanuel, atteints de pathologies pour le moins éloignées, respectivement une tumeur cérébrale et un genou abîmé.
Le 8 novembre, des chirurgiens de l'hôpital Muhimbili, le plus important de Tanzanie, ont ouvert la boîte crânienne d'Emmanuel Didas, souffrant du genou, tandis qu'Emmanuel Mgaya, victime de migraines, se voyait opérer le genou, rapporte la presse tanzanienne mercredi.

"Nous sommes tous attristés par cet incident et je voudrais dire pardon aux victimes au nom du gouvernement", a déclaré mardi soir le ministre tanzanien de la Santé, David Mwakyusa devant le Parlement.

M. Didas, qui se remet actuellement de son opération du cerveau, était venu à l'hôpital pour son genou, esquinté lors d'une chute de moto.

Les deux chirurgiens ont été sommés de laisser leurs scalpels aux vestiaires et le reste du personnel ayant participé aux deux opérations a été prié de donner des explications écrites circonstanciées de l'incident.

Selon l'association des chirurgiens de Tanzanie, le pays compte actuellement 100 praticiens pour 35 millions d'habitants.
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#5
C'est assez terrible !

Quote:Jakarta pourrait empêcher "l'Homme-arbre" d'être soigné aux Etats-Unis
Il y a 21 heures

JAKARTA (AFP) — Un villageois indonésien surnommé "l'Homme-arbre" en raison des verrues géantes qui lui couvrent le corps comme de l'écorce pourrait se voir interdire de partir aux Etats-Unis pour y être soigné, a rapporté mardi un article de presse à Jakarta.

Dede, 32 ans, a les membres et le visage recouverts d'excroissances grises bourgeonnantes, ses mains ayant même complètement disparu sous ce qui ressemble à un massif corallien d'une trentaine de centimètres de diamètre.

Sa pathologie rarissime, qui l'empêche d'exercer un emploi normal, lui a valu un passage ce mois-ci dans un documentaire de la chaîne Discovery Channel. Il a aussi été recruté par des forains indonésiens qui présentent un spectacle itinérant de "monstres" humains.

Des médecins américains ont proposé de tenter de le soigner aux Etats-Unis, mais le gouvernement indonésien y serait opposé.

"Nous sommes décidés à ne pas les autoriser à emmener Dede aux Etats-Unis", a déclaré Lily Sriwahyuni Sulistiyowati, porte-parole du ministère de la Santé, citée par le quotidien Warta Kota.

"De plus, les gens comme Dede qui vivent dans des petits villages ne souhaitent pas être emmenés loin, surtout pour donner des échantillons de sang. Normalement les villageois n'autorisent pas aisément les étrangers à analyser leur sang", a-t-elle ajouté.

Contactée par l'AFP, la porte-parole a refusé de faire des déclarations supplémentaires sur le cas de Dede.

Un dermatologue de l'université du Maryland (USA), Anthony Gaspari, a examiné Dede. Il estime que le bourgeonnement verruqueux est provoqué par la combinaison d'un papillomavirus humain (HPV) et d'une anomalie génétique empêchant le corps de combattre l'infection.

Contacté aux Etats-Unis par l'AFP, le Dr. Gaspari a indiqué qu'il poursuivrait son intention de soigner Dede, même si le ministère de la Santé lui interdisait de sortir.

"Mon plan initial serait d'envoyer des médicaments en Indonésie à un médecin local pour qu'il les lui fasse prendre", a-t-il déclaré. "Si cela échoue, je n'aurais pas d'autre choix que de le faire venir ici".
[Image: 88937951_resize_crop320par220.jpg]
[Image: w3a.jpg]

http://fr.youtube.com/watch?v=e1c9M8VTJtU
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#6
... Urh. Tu pourrais éviter de poster ça à midi =_=
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#7
Ayé on a une photo de fougeolle Big Grin
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#8
Et le PdD dans tout ça? On avait dit, pas d'armure corpo apparente, c'pas naturel!
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#9
Quote:A Verbier, on sert la tequila avec de la soude caustique
Sept Anglais ont été blessés dans un club de Verbier (VS) après avoir bu de la tequila accompagnée de soude caustique.

C'est l'employé de l'établissement qui s'est trompé, précise la police cantonale dans un communiqué. Il a voulu servir la tequila à ses clients avec du sel, mais il a pris par erreur de la soude caustique, dont le paquet était rangé juste à côté.

La soude caustique, hautement corrosive, a provoqué chez les Anglais des brûlures et des saignements à la bouche. Après avoir consulté un médecin de la station, ils ont fait part de l'affaire à la police municipale de Bagnes. Celle-ci a saisi le produit incriminé et l'a transmis au laboratoire cantonal pour analyse.

Les sept blessés ont également porté plainte et le juge d'instruction du Bas-Valais a ordonné à la police cantonale de mener l'enquête. Le laboratoire cantonal a inspecté les lieux et l'a fait fermer pour insalubrité. Après une nouvelle inspection, le club a été rouvert jeudi.
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#10
http://www.lefigaro.fr/societes-etrangeres/2008/05/23/04011-20080523ARTFIG00293-ne-cherchez-pas-le-taureau-derriere-la-taurine-.php

Quand Nybbas file un coup de main ...
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