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[RP secret] point de rupture
#1
* Ca faisait bien 6 mois que Lostoroth n'était pas venu dans la Bar. Beaucoup de travail peut être même trop...même pour un serviteur de Kronos aussi dévoué soit il.

Contrairement à ses habitudes réglées comme une horloge, il avait pris sur son temps de travail pour venir s'assouvir à la seule passion qu'il avait le temps de satisfaire. En son for intérieur *


Putain, 46 heures sans pauses, c'est pire que le bagne et l'autre empaffé qui me sort "un travail une passion", merde, à vous dégouter de se casser le cul.

Satan sait que je me tarabiscotte le cervelet pour que tout soit fait dans les temps, pas même un merci, même de la part des autres tanches de la Phalange. Dire que certains crétins ont réussi à obtenir leur rang de chevalier en rien foutant, pff

* D'un signe de la main, il appelle le serveur et commande un café qu'il s'empresse de doter de deux,puis d'un coup indécis, met trois rinçées de sa flasque de whisky, puis se passe la main dans les cheveux avant de rassener ses lunettes*

Et personne qui s'étonne de rien dans ce patelin, les gens qui se réincarnent à tour de bras, un Baron qui revient puis disparait et là, le vieux barbus qui me fait des siennes en m'ayant encore moins à la bonne que Lulu. Avec ces demandes bizarres de l'Administration, faudrait être aveugle pour pas se dire qu'il y a anguille sous roche, on se fout de nous.

Lost' se leve en titubant puis commande un mètre de vodka, puis commence à boire verre sur verre*

Pi pourquoi j'me ferais chier avec ces loosers qui voient même pas le taf' que je fous, ouais j'vais me tirer et y verront la merde que c'est sans un Krooonnnooooosss qui faiiiit ton, soon, mon taf'

De toutes façons, j'ai de la thune, l'administration, j'l'embrouille ni vue ni connue, j'm'y connais

Se met debout, pose un billet puis hurle avant de claquer la porte

J' me tire les aminches, demerdez vous sans moi, j'me tire
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#2
* plus tard dans la soirée *

Satanée Lucy Fer, ses consos coutent un pognon monstre, j'l'aurais bien projeté c'te conne... mince, cogite, tu dois te la jouer discretos maintenant merde, pas faire de trucs fou fou, se calmer sur les projections..

* s'installe sur un banc en face de la discothèque et se laisse bercer par les beat electro qui s'en échappent*

Récapitulons, nouvelle identité, c'est fait, cacher les anciens dossiers sur moi, c'est good, si ils se rappellent comment je m'appelle et à quoi je ressemble je dis bravo.

Bon, assurance vie, avec les infos que j'ai sur la moitié des déms d'Immac, si ils me pourchassent, j'pourrais leur sortir un vieux chantage de derrière les fagots. Vu que la majorité des demons s'occupent des anges dans les bas fonds, reste à trouver un coin discret pour commener mon bronzage, pas dans un bureau que c'est faisable, j'comprend que certains se tirent comme je viens de le faire, enfin...

* le monde se met à tourner, Lostoroth a sa vision qui devient floue, puis un sentiment de vide, d'abandon, s'insinue en son âme, si tant est que l'on puisse parler d'âme chez un renégat, une perte d'identité, une intuition du rejet de sa nature intrinsèque*

Ca y est Satan m'a rejeté comme je l'ai rejeté il y a peu, c'est maintenant que ca va etre rock n roll, bon, trêve de connerie, se barrer avant que les autres s'aperçoivent de ma défection, au moins, j'ai encore eu la sagesse de ne pas gueuler partout que je me suis barré en faisant un pied de nez à Nergal et sa clique, pas que ca m'aurait dérangé remarque, chaques choses en son temps...

* D'un coup déssoulé par l'expérience peu appréciable, Lost' se releve du banc et part en direction du parking *
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#3
*En se levant de son banc, Lost' aperçoit Nergal, Moriarty et d'autres serviteurs d'Andromalius du coin de l'oeil sur le parking*

Ceux-ci sortent probablement de la discothèque, ils ne sont pas déjà après moi tout de même?
Ne pas être parano, rester zen, t'as prévu ton coup, ils ne savent rien encore, se tirer vite fait mais bien.

* Boum boum, mon coeur s'accèlere, le stress, qui ne serait pas stressé en voyant ces machines à tuer si proche, boum boum, une voiture toute proche, je fais le tour comment si j'étais le digne proprio, lève la tête pour regarder aux alentours, confiant dans mes capacités auditives, je prend un air délié, tranquille.

Merde,boum boum boum,
la voiture est fermée, je manque de perdre mon calme, puis retrouve mes esprits, continuer dans l'objectif que je me suis fixé, l'épave endommagée se laisse facilement forcer, je monte et demarre le moteur, puis je pars vers le refuge que je me suis octroyé après avoir projeté le pauvre maçon que je faisais bosser au noir depuis six mois, je prend la route vers l'espoir d'une paix provisoire
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#4
* Partir, partir pour ne plus revenir dans ce patelin de bouseux, se faire oublier,la campagne ca va un temps.

Je respire un grand coup après les frayeurs de la veille puis branche la radio, evidemment j'ai pas pris mes cassettes de classiques, bon tant pis, je vais mettre la seule radio que l'on capte ici, "radio Immac, la radio qui te met une claque", toujours trouvé nul ce slogan, m'enfin, ca fait un bruit de fond, la radio se met à beugler un petit "Born to be Wild" de Steppenwolf, je souris car je pense que c'est plutot born to be free qui me sierait, vu les récents évènements qui me sont arrivés et leurs implications.

J'approche de la sortie de la ville, le point de non retour, l'autoroute me tend les bras puis la voiture s'arrete de façon assez sèche, ma ceinture me retient de rentrer dans le pare brise, mes épaules me font mals.

Apparement, un mur invisible me retient, mes doutes se confirment, la ville d'Immac est refermée sur elle même, aucuns échappatoires, le sens et le concept de Guerre éternelle me revient en pleine gueule, coincé ici.

Je repense à la veille, Razael m'avait retrouvé, j'étais pret à lui payer un aller retour version Kronos mais non, il m'a sortie un discours sur "l'affection" qu'il me porte et sa volonté de m'aider si il y avait un problème.

Par expérience, je sais que serviteur de Malphas ancien ange déchus et renégat ne font pas bon ménages mais il est reparti sans se montrer dangereux, je songerais à renforcer mes murailles mentales.

Peu après Death angel m'a envoyé son avocat pour me servir les mêmes propos, la phalange ne compte pas me tirer dans les pattes apparement, à moins que Bélial n'ait un plan tarabiscoté.

Il n'empeche, ma seule façon de m'en sortir sera de rencontrer d'autres renégats et de me mettre avec eux pour quelques temps, le temps de se faire oublier et protéger si ça barde.

L'idée de me ranger aux cotés des anges ne m'effleure même pas, plutot crever. Quand je repense aux véritables raisons qui m'ont fait partir, la solution mentalement acceptable pour moi reste être renégat.

Si je suis partis, ce n'est pas par amour comme ça arrive parfois, ni même une sale cuite même si celle-ci m'a aidé à faire, ce que j'aurais fait de toutes façons.

La lassitude, voilà la vraie raison, des démons agissant comme des diablotins pour se tirer le mou sans vraie envie de faire le mal mais plutôt de se faire bien voir, sans grand projets, des tire au flanc, des grandes gueules, bref des gamins à mes yeux pour certains, une situation invivable, même pour un être patient comme moi.

De toutes façons, tout ceci est bien loin, penser au présent, maintenant, refléchissont à ce qui est à faire...
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#5
* Adossé au capot de sa voiture, alors qu'il réfléchissait à la direction à prendre et le lieu où se cacher, tout en fumant une cigarette, la main trembrante, Lost' aperçu du coin de l'oeil, ce qui semblait être un cas déséspéré d'individus peu discret.

Voire même peu discrète car ladite personne se revélait être une dame plutôt typée africaine, assez agréable au regard mais dont certains détails firent se soulever les poils de la nuque du renégat déjà bien sur les nerfs.

Rien de moins qu'une légère aura bleutée et une hallebarde dans une R4 autant dire, un piège à cons et une enseigne à néon du type regardez moi, un attire mouches à merde des deux camps au vue des cadavres dans les alentours.*


Pas prendre de risques, cette folle va ameuter tous les malades de la tronçonneuse dans le secteur, va falloir s'en débarrasser vite fait bien fait, pas de temps à perdre.

*Finissant sa cigarette qu'il écrasa de sa ranger usagée, Lost releva la tête puis fixa la probable disciple de michel en manque d'actions. Mobilisant sa puissance spirituelle, il pensa à ce pouvoir qu'il avait utilisé à de nombreuses reprises et dont Deusirae avait eu la chance, somme toute relative, d'essayer. Puis un grand vide apparu pour aspirer la pauvre femme dans une autre marche. Lost' s'ouvrit une autre binouze pour marquer le coup*

On va pas se laisser emmerder non plus, puis on n'est jamais trop prudent surtout avec des bourrins autour...
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#6
Retour vers les bas fonds, pas trop le choix en fait.

Je décide de lacher ma caisse sur le parking, histoire de me méler à la foule pour être plus tranquille. Mission du jour, trouver de quoi se défendre si un humain se pointe avec quelques volontés aggréssives, faut dire j'ai jamais été porté actions physiques mais plutôt coté réflexion, chose que les tanches de Baal de la Phalange n'ont jamais vraiment compris, ce qui avait amené à quelques jeux de mots foireux sur ma sexualité, surtout depuis ma nouvelle incarnation féminine en fait.

Je me rend vers l'Ammunation, seul endroit où le patron n'est pas trop regardant pour peu qu'on possède du liquide, j'ouvre la porte qui grince et sonne, le patron à son comptoir me regarde de derrière la vitre blindée, me jauge puis fait un signe à son videur, je ne représente pas un danger pour lui, il devrait se méfier, j'suis sur les nerfs.

Dommage qu'il soit avec un autre humain je l'aurais bien charmé pour avoir ma pétard gratos. Je commande mon Desert Eagle chromé avec une bonne bandoulière de munitions, le patron me regarde bizarrement et tente de se la jouer en essayant de mettre à mal mes connaissances en matière de pistolet, certainement pour amuser le bouseux qui sort de derrière un comptoir et que je n'avais pas encore repéré. Il s'esclaffe en entendant le vendeur dire que c'est peut être un peu gros pour une si frêle femme, mon majeur et mon sourire peu avenant, ne l'encourage pas à continuer sur cette voie. Je paye et sors en lui précisant suite à sa dernière phrase que non je ne me rend pas à Berouth. Quel sinistre crétin et dire que son âme est déjà en bonne voie pour griller en Enfer, si il savait l'abruti.

A peine sortie de la ruelle, je peux entendre une fusillade, trois personnes avec la même apparences se mettent joyeusement sur la gueule, trop louche pour être honnéte,ça pue la polymorphie, merde, je suis en pleine baston de cette foutue guerre éternelle, je m'éclipse sans demander mon reste, faisant feu à deux reprises pour éviter une folle furieuse qui attaque tout ce qui bouge et part vers le coin de la rue.

Arrivé devant le X-Filles, l'immonde sex shop du secteur avec son lot de frustrés, mon portable sonne, j'ai reçu un texto. Peut etre un de mes indics, il va peut être me dire ce qui se passe dans cette ville de tarés, je me glisse entre deux voitures, pour pouvoir le lire en toute sécurité: "Les loups sont lachés".

Ca y est, j'ai les Andro' au cul, faut pas que je m'éternise dans le secteur. Je me relêve de ma planque et tombe nez à nez avec Moriarty semblant regarder au loin, elle ne m'a pas vu mais je ne tente le diable en voulant savoir.

Entre baston général et Moriarty et deux autres Andro' que je connais de vu dans le secteur, je tente ma chance vers le parking, j'aurais peut être plus de chance.

Je reviens vers le parking puis entend les crépitements très particuliers d'une Kalaschnikoff, je regarde d'où ca vient avant de recevoir la saucée d'un fou furieux de la gachette, un démon apparement au vu des ornement sur son arme vraisemblablement maudite, j'imprime son visage et son sourire avec de la bave aux lèvres, une grande douleurs, le trou noir et d'un coup, un grand gouffre nimbé de flammes et merde...
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#7
*Enfer, six mois plus tard*

L'enfer...dans toute sa démesure, dans ce que ça peut comporter de souffrance, de haine, de rancoeurs...de regrets aussi.

Torturé dans les règles de l'art pour avoir trahis, pour ne pas s'être conformé, ils voulaient faire de moi un exemple...comme pour chaque renégat qui redescendait ici bas, mon sort ne sera pas diffèrents de celui des autres "traîtres" de mon acabit.

Au début, j'avais eu à coeur de résister, de ne pas me laisser aller mais force est de constater que ça avait été un cuisant échec.

La Question est angélique mais le sadisme une vertue bien démoniaque...l'inventivité aussi et les Enfers gardent pour rôle principal de torturer les âmes, on ne peut l'oublier, surtout pas lorsqu'on se trouve sur la table d'un boucher dont c'est la charge unique.

Six mois que je subissais avec horreur cet "atelier de reconditionnement" si cher à Andromalius, six mois que je lorgnais à la frontière si tentante et si reconfortante de la folie...l'abime de la folie...si reconfortante...si tentante...obtenir une paix...méritée...parvenir à...oublier

Divaguant, je ne me rend pas vraiment compte que mon esprit était aspiré vers une autre marche.

*Immac sur sable, le Refuge*

Lostoroth était resté plusieurs heures prostré en position foetale, avec cette irrésistible envie de vomir à cause de ce goût écoeurant et récurrent de souffre au fond de sa gorge, plusieurs heures que l'individu le regardait au milieu de cet énorme pentacle.

L'individu, d'apparence assez jeune, dans les 25-30 ans, brun, les cheveux court et d'une plastique que Lostoroth, en toutes autres circonstances, aurait jugé de son point de vue d'esthète assez agréable, était vétu d'une veste, T-shirt et d'un jean d'un ton sombre uni.

Celui-ci d'un geste fit disparaître du pied une partie du dit pentagramme d'invocation.

- "Bon retour sur Terre Lostoroth, enfin sur Terre, je dirais plutot Immac' " dit-il en souriant.
- "Qui êtes vous?"parvint à prononcer Lost' dans un murmure
- "Disons, que j'ai des intérets personnels à ce que vous réussissiez votre projet et comme charité bien ordonnée commence par soi même, j'ai pris sur moi de vous donner un coup de pouce, voici un dossier avec votre nouvelle identité, ça m'a pris du temps pour faire faire cela, profitez en bien.

Je dois déjà vous féliciter pour avoir créer un tel endroit, sur ces bonnes paroles, je vous demanderais une service sous peu, jusque là je vous laisse, profitez bien de votre temps en ces terres."


L'individu prit le chemin de la sortie et disparu laissant Lostoroth seul avec ses questions et un mot sur les lèvres...merci
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#8
* Immac, centre ville *

J avais érré pendant des heures, laissant éclater ma rage, ma frustration, ma folie, lançant flammes sur flammes aux malheureux qui croisaient ma route, j'en voulais à la création comme un adolescent humain, plutot comme un dément.

Du Refuge, en passant par les docks, pour finir au parking du centre ville, je n'avais eu, finalement, conscience de rien, d'aucuns de mes actes.

Etonnament, ce ne fût qu'à partir du centre ville que mon comportement fût répérer, deux cadavres trop tards, diraient certains...

Fatigué, ayant exorcisé ma haine, je me laissais choir sur le trottoir, toujours un gout immonde de souffre dans la gorge.

Exténué, je m'allume une cigarette, me disant que j'avais vraiment joué au con de bout en bout, c'est alors que la voiture arriva.

Une voiture assez quelconque pour des propriètaire peu orthodoxes.

Ils sont trois, je suis seul, de plus, ils semblent en forme et sentent l'ange en vadrouille, karma pourri jusqu'au bout, moi vanné et sans ressources spirituelles, j'ai grillé mes dernières cartouches pour cette clope, esperons qu'elle aura bon goût et que j'aurais le temps de la finir...
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#9
Dimitri se rendait en banlieue Sud-Ouest avec ses compagnons. Fanny et yriel discutaient mode à l'arrière, tandis que lui conduisait tranquillement, le regard vide. C'était un de ses jours gris et lourd où les cigarettes vous laissent un gout de centre dans la bouche et du plomb fondu dans la tête. Ils passèrent dans la rue de la Monnaie et son regard se porta discraitement sur les passants.

Tiens, du feu. Puis là encore du feu. Traces d'incendie. Incendie sur le trottoir ? Assis au milieu de l'agitation, des cris de la foule, se tenait un homme impassible, assis tranquillement. Aucun doute à ce sujet, un démon. Il prit la comm de la voiture et lanca : "appel au café des ange, démon repéré, lanceur de flammes, centre ville entre la banque et le parking". Lui avait autre chose à faire et puis il n'était pas de ceux qui "chassaient" les démons pour le plaisir. Il accéléra.


Puis feina net. Une idée, ou plutôt une sensation, un croisement entre une intuition et un raisonnement fou. Ce démon, s'il n'allait pas finir dans 2 jours entre les mains d'un Michel succomberait certainement sous les griffes d'un démon. Un tel manque au principe de précaution, c'était impardonnable. Bref, il était fichu. Sans espoir. Détruit. Il fit demi-tour, poussé irresistiblement à le revoir soudain. L'homme n'avait pas bougé.

Il s'approcha et l'homme releva la tête. Pour la première fois il vit ses yeux et en resta paralysé, incapable de dire quoique ce soit. A l'arrière, Fanny s'inquiétait et d'un murmure, la main sur son épaule, lui demanda s'il allait bien. Mais Dimitri était comme hypnotisé. Tant de souffrances ! L'homme se leva calmement et se dirigea vers le paking soutterain. Il fallait qu'il le suive, absolument...
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#10
Zardoz était devant la banque avec Vik. Ils devaient effectuer quelques transactions bancaires quand Zardoz remarqua un homme crachant des flammes non loin.

- Vik, on a là un démon.
- OK, je m'en occupe, répondit aussitôt l'Ange de Michel.
- Non, on a quelque chose de plus important à faire.
Vik grommela mais obéit aux ordres de son supérieur.

Zardoz entra dans la banque et fit ce qu'il avait à faire pendant que Vik surveillait le véhicule. Puis, Vik fit de même......
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