Le repos du guerrier

[Livius]

Après qu'il ait quitté l'Arène suite à son combat avec Fougeolle, c'est un Livius méconnaissable qui revient dans un coin un peu plus civilisé de l'Antre. Une sorte de taverne/bar/pub... En fait c'est un peu l'endroit où tout le monde se trouve sans jamais vraiment le nommer. C'est ici que tous viennent se bourrer la gueule dans le camp démoniaque, et Livius ne fait pas exception à cette règle.

Pourquoi méconnaissable ? Rappelez vous son combat dans l'Arène face au monstroplante... Et bien il a choisi d'arriver directement, sans passer par la case bain et rafistolage... C'est donc un Livius avec le flanc ouvert et quatre trous sanguinolants dans la poitrine, ainsi qu'un gros bleu au visage qui arrive. Le sang coule de ses plaies et de sa bouche. Et ouais, il a morflé...

L'avantage de cet endroit, c'est qu'il peut se servir directement. Il va donc saisir derrière le comptoir une amphore dont le doux parfum ne trompe personne : il s'agit de vin rouge. Il va se poser sur une banquette, après avoir pris ce qu'il peut trouver de plus grand comme contenant et attend que Fougeolle le rejoigne. Il parle, autant à lui même qu'à Fougeolle.

"Beau combat. L'intensité des derniers mouvements était une merveille ! C'était du plaisir à l'état pur."

[Fougeolle]

Fougeolle apparait à la suite de Livius. La tronche dans un état déplorable, encore plus que d'habitude finalement.

Il fait craquer ses cervicales et tente de reprendre rapidement, une allure à peu près normale. Il faut dire que le combat l'a usé. C'était intense et riche en émotion.

Fougeolle se pose tranquillement non loin du Baalite romain. il s'était finalement passé suffisamment de temps pour que la limitation de Kcinnay s'applique...

Très beau combat. C'est un très bon test pour la suite. Je me rends compte de deux aspects que j'avais précédemment pointés, il n'y a pas si longtemps.

Le premier est mon manque de résistance mentale, le deuxième, il va me falloir plusieurs armes corporelles et le pouvoir de notre prince.

[Livius]

Livius semble apprécier la compagnie de la plante qui vient tout juste de lui mettre une correction. Montrant l'amphore, il demande :

"Est-ce là un nectar à ton goût ?"

Il reprend alors suite aux remarques de Fougeolle.

"Je partage ton avis quant à ce qu'il me manque. Si j'étais parvenu à résister à ta paralysie, le combat aurait duré plus. Mais il me faudrait également la possibilité de voir l'invisible. Car ta combinaison de pouvoir était, face à moi, imparable... Et les armes corporelles me font cruellement défaut."

Il semble alors se perdre dans ses pensés.

"Le pouvoir de notre prince est tout simplement exceptionnel. Sans lui, je ne serais pas parvenu à percer ta défense. Coupler ce pouvoir à des pouvoirs incapacitants nous donne un avantage certain sur nos adversaires."

Puis il sourit, avec toujours aussi peu d'élégance.

"J'espère qu'un jour tu m'accorderas ma revanche..."