[Anime-meurtres]Commissariat.

[Pépin]

Evrard arrive donc de sa démarche nonchalante au rendez vous. Il se rends à l’accueil, et demande à voir Monsieur Klein, non s'annoncer lui même.

[Animation]

le préposé écoute son interlocuteur, fait signe à un collègue, qui escorte Pépin jusqu'à la division homicide et donc, jusqu'à un bureau où l'attend un homme. Grand, baraqué, dans la 40aine, légèrement bedonnant, en uniforme, cheveux noirs coupés courts. L'homme se lève et dit, l'air très sérieux:

Bonjour Monsieur, prenez place je vous prie.

Il désigne une chaise en face de son bureau et s'installe de son côté, disant:

Bien, je vais vous redemander vos informations personnelles et ensuite, je souhaite vous poser des questions sur votre source. Cela vous convient-il?

Petit sourire, un peu pâle, Klein semble ne pas avoir dormi depuis un moment.

[Pépin]

Une chose est sûr concernant Evrard... Ce n'est pas un fana de café. C'est avec tranquillité qu'il suit tout ceux qui demande de le suivre, et il faut un temps certain pour qu'il s'assoit, posant des mains sur ses genoux pour finaliser son geste.

Physiquement, l'homme est plutôt trapu, rondouillard, et approchant de la trentaine. Il n'affiche pas de sourire particulier, mais ses lèvres finissent par s'étirer au bout d'un certain temps comme pour répondre à celui petit et pâle de Klein. Ce retard ne le rend pas inamical, mais... décalé. Quelque part le gendarme doit avoir une furieuse envie de lui faire une recherche toxicologique.

Le phrasé de Chaweau n'arrange rien:

Bien  le  bonjour  cher  Monsieur.

Un débit lent. Il tend la main pour serrer celle de son interlocuteur. Puis reprend:

Comme  je  vous  le  disait,  j'ai  bien  peur  de  ne  pas  vous  être  très  utile.  Je  suis  Président de  l'association  "Les  enfants  de  la  terre",  nous  nous  occupons  à  notre  niveau  de  tout  ce  qui  concerne  les  droits  des  enfants.

Chaweau sort quelques brochures de l'association dont il est effectivement Président.

Je  suis  actuellement  en  vacance  à  Immac,  notre  siège  se  trouve  à  Paris.  Mais  en  votre  bonne  ville  d'Immac  à  connu  pas  moins  de  deux  meurtres  d'enfant  en  moins  d'un  an.  Et  tous  les  deux  aux  abords  de  l'école.  Je  me  suis  donc  permit  d'embaucher  un  détective  privé  sur  mes  fonds  personnel.  Il  sait  présenté  à  vous  je  crois,  afin  de  ne  pas  travailler  en  marge  de  la  loi.

En  ce  qui  concerne  mes  sources,  il  s'agit  d'un  blog  que  n'importe  quel  citoyen  est  en  mesure  de  lire.  Si  ce  n'est  pas  un  stratagème  de  votre  part,  je  pense  que  vous  avez  des  fuites...  Daglier  a  également  déduit  quelque  petites  choses  sur  le  lieu  du crime,  plutôt  confirmées  par  la  blog.

Ou  que  c'est  l'assassin  qui  rédige  ce  blog.  Aussi  étrange  que  cela  puisse  paraitre...

Connaissez  vous  ce  blog  Monsieur  Klein ?

[Animation]

Le lieutenant semble hésiter. Il se contente de resserrer le noeud de sa cravate, avec un peu de nervosité. Ceci fait, un peu plus décontracté, il répond sur le ton du flic intéressé:

Je ne sais pas de quoi vous me parlez. Mais je suis sûr que vous allez m'en dire plus.

Bref sourire, une gorgée de café, puis, sur le ton typiquement plein de sous-entendus d'un policier:

Vous avez donc embauché ce détective, hm? Il n'a pas de casier j'espère? Je n'aimerai pas créer des ennuis à une personnalité, comprenez...

Puis, sur le ton de la conversation:

Et donc, vous avez autre chose à me révéler?

Tout au long de l'entretien, on peut voir Klein taper sur son ordinateur et lorsqu'il ne tape sur le clavier, tapoter sur son bureau.

[Pépin]

Le front se plisse un court moment... Pour le corps de Pépin ça représente trente bonnes secondes. Puis:

Hey  bien,  je  serais  ravi  de  vous  montrer  l'adresse  de  ce  blog  pour  peu  que  vous  soyez  connecté  à  internet.

Il poursuit néanmoins, répondant au reste des questions de l'inspecteur.

Daglier  n'a  pas  de  casier  à  ma  connaissance.  Pourquoi  en  aurais  t'il  un ?  Et  surtout  pourquoi  vous  voulez  connaitre  ce  casier ?  Vous  ne  souhaitez  pas  être  aider  cher  Monsieur ?

La question semble sincère.

[silver]

Et pendant ce temps là, une femme au cheveux chatains, d'une vingtaine d'année et un peu boulotte entre dans le commissariat.Jeanne regarde à droite et à gauche pour chercher l'incarnat terrestre de Pépin.Une fois repérée Jeanne lance une lecture de pensée sur le lieutenant Klein.

[Animation]

Le lieutenant esquisse un sourire, puis dit:

Bien, levez-vous et montrez moi ça.

Bref silence puis il ajoute, rictus en coin:

Je suis étonné qu'un homme de votre stature n'enquête pas sur ses employés, cela me surprend...

Le gendarme dit cela sur le ton de la simple conversation.


Pendant ce temps là, Silver est à l'accueil, guettant une éventuelle apparition de Klein, puisque la gendarmerie n'étant pas encore un moulin, il n'a pas accès, même visuellement, aux espaces de travail.

[Pépin]

Evrard tape lentement sur le clavier du commissaire, et ce avec un seul doigt. Il semble tant à ce qui fait qu'on dirais qu'il n'a pas entendu le gendarme. Néanmoins, avant que ce dernier ne se sente obligé d'insister ou de parler d'autre chose:

Vous  me  voyez  rassuré.

*Clac* Il presse une touche.

J'étais  surpris  que  vous  ne  connaissiez  pas  l'existence  de  ce  blog.

*Clac* Une autre touche.

Mais  en  vérité  votre  but  est  autre.  Dites  moi  ce  que  vous  pensez  savoir  que  j'ignore,  sur  mon  employé  Monsieur  Klein.

*Clac* Une troisième touche est pressée.

[Animation]

Le flic regarde l'homme faire et demande, sur un ton encore courtois, mais avec une petite pointe d'agacement:

Vous pourriez taper plus vite? Parce que j'aimerais serrer cet enfoiré avant qu'il recommence...

Puis, il répond à la question:

Et si je vous demande des choses sur vos employés, c'est juste que détective privé, en France, c'est rare et ça pue l'ancien de la DCRI, de la gendarmerie ou autre. Il suffit de voir l'affaire Renault pour savoir pourquoi il vaut mieux se méfier non pas de ces gens, mais de ce genre de moyens.

[Pépin]

Attention ! Devant l'insistance du commissaire, Evrard sort le deuxième doigt ! Tremblez mortel !

*CLAC, CLAC*

Je  connais  Daglier  en  personne,  mon  bon  monsieur.  Ses  pêchés  seront  mes  pêchés,  et  j'assumerais  chacun  de  ses  gestes.

Il  y  a  ce  blog,  il  y  a  l'enquête  que  j'ai  ordonné,  et  il  y  des  gens  en  colère  et  apeurés.  J'ai  peur  que  vous  ayez  à  faire  à  de  plus  en  plus  d'initiative  personnels  de  ce  type...

*CLAC, CLAC*

En  ce  qui  me  concerne,  pourtant,  j'ai  demandé  à  ce  que  nous  restions  en  contact  avec  la  police.  Sur  ce  point  vous  devriez  être  rassuré  non ?

Le blog finit enfin par apparaitre sur l'écran.

Voici  Monsieur.  Sur  la  scène  du  crime,  nous  avons  repéré  des  trous  sur  le  sol.  Cela  pourrais  correspondre  à  l'acide  décrit.  Vu  que  les  murs  n'étaient  pas  touché,  l'enfant  était  effectivement  allongé,  d’où  ma  première  confiance  dans  ce  blog.  Je  ne  pense  pas  que  celui  qui  a décrit  ça  était  médecin:  j'ai  une  formation  médicale,  pas  celle  d'un  légiste,  mais  je  suis  a  peu  près  sur  qu'on  parlera  plus  volontiers  de  doigt  sectionné  avec  des  dents  plutôt  que  mangé.  Je  doute  qu'on  puisse  avoir  la  certitude  que  ces  doigt  aient  été  consommé.

Voici un bien long discoure pour Evrard. Non qu'il ne soit bavard, mais sa lenteur est telle que n'importe quel interlocuteur doit mourir d'envie de terminer chacune de ses phrase.

Dites  moi...  Un  acide  qui  dissout  le  revêtement  d'une  route...  Est-ce  si  fréquent ?