09-15-2011, 06:42 PM
Noir…
C’est le seul mot capable de décrire avec justesse les yeux verts d’Emeline Simon.
Le regard teinté de tristesse et de mélancolie, la jeune femme fixe les bateaux qui vont et viennent sur le port. Elle a l’air brisée, en proie à des démons intérieurs que nul ne pourrait comprendre.
Là où ses congénères seraient émus en voyant les frêles esquifs acheminer à Immac leur précieuse cargaison d’armes et de drogues, là où l’exécrable beauté de la mer laisse place à la magnificence du dégazage sauvage, là, face à ce décor idyllique, Emeline reste prostrée dans ses ténèbres.
La jeune fille a perdu pied il y a bien longtemps, depuis cette nuit funeste où elle s’est plongée dans un océan de doute et de questions.
La mission qu’elle s’est fixée il y a quelques mois de cela commence à lui peser sur les épaules.
Chaque jour qui passe, elle est obligée de porter son masque d’amuseur public joyeux, obligée de rire de pitreries qui se font parfois à ses dépens.
Chaque jour, elle analyse tout... tout ce qui se dit. Dans l’espoir de trouver quelque chose qui Lui sera utile.
oO Personne ne me respecte Oo
Ce constat résonne en elle comme un cruel chant titillant sa mélancolie.
C’est le seul mot capable de décrire avec justesse les yeux verts d’Emeline Simon.
Le regard teinté de tristesse et de mélancolie, la jeune femme fixe les bateaux qui vont et viennent sur le port. Elle a l’air brisée, en proie à des démons intérieurs que nul ne pourrait comprendre.
Là où ses congénères seraient émus en voyant les frêles esquifs acheminer à Immac leur précieuse cargaison d’armes et de drogues, là où l’exécrable beauté de la mer laisse place à la magnificence du dégazage sauvage, là, face à ce décor idyllique, Emeline reste prostrée dans ses ténèbres.
La jeune fille a perdu pied il y a bien longtemps, depuis cette nuit funeste où elle s’est plongée dans un océan de doute et de questions.
La mission qu’elle s’est fixée il y a quelques mois de cela commence à lui peser sur les épaules.
Chaque jour qui passe, elle est obligée de porter son masque d’amuseur public joyeux, obligée de rire de pitreries qui se font parfois à ses dépens.
Chaque jour, elle analyse tout... tout ce qui se dit. Dans l’espoir de trouver quelque chose qui Lui sera utile.
oO Personne ne me respecte Oo
Ce constat résonne en elle comme un cruel chant titillant sa mélancolie.