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La ballade irlandaise
#1
Prélude :

La nuit venait de tomber sur Paris et Maxime rentrait tranquillement chez lui. Il venait d’avoir une journée difficile, puisqu’il s’était engueulé avec Isaline sa copine. Il y repensait en prenant le métro. Bien sûr qu’il avait été stupide d’acheter cet abonnement pour le Parc de Princes, bien sûr qu’il aurait mieux fait de lui acheter ce collier, mais bon le PSG, c’était comme Dieu pour Isaline, sacré. Sortant du métro, il s’alluma une clope, toujours en pensant à Isaline, sa copine. Certes, ils étaient différents, mais c’est cela qui faisait que ça marchait si bien entre eux. Elle lui pardonnerait surement, mais pas tout de suite. Arrivé en bas de chez lui, il finit sa clope, l’écrase et après avoir tapé le code, s’engouffre dans l’immeuble. Il arrive au 3ème, sort ses clefs, introduit la première dans une des serrures et se rend compte que c’est déjà ouvert. Il sourit, Isaline lui aurait donc déjà pardonné ! Il entre, l’air heureux et voit un chemin de pétale de roses menant droit à la chambre à coucher, encadré par des bougies. Non seulement, elle lui a pardonné, mais en plus elle reconnaissait la primauté du PSG sur le collier. Gaiement, il entre dans la pièce et se fige un instant. Ce n’est pas Isaline sur le lit, c’est une autre femme. Elle lui sourit et lui dit :

Je sais tu attendais quelqu’un d’autre, mais j’ai mieux à te proposer…

Max sent la joie disparaître en lui, remplacé par un sentiment d’inquiétude, rapidement surpassé par de la curiosité lorsqu’il répond :

Je vous écoute.

Le surlendemain, tous les journaux parisiens n’ont qu’une seule une :

Quote: Un jeune trader retrouvé mort dans des circonstances atroces, la police sur les dents.

L’article, raconte invariablement les mêmes faits, quelque soit le journal : la copine de la victime, n’ayant plus de nouvelle de cette dernière depuis une journée, craignant qu’il ne lui soit arrivée quelque chose se rend à son appartement. Là, elle trouve la porte ouverte et suit une piste de pétales et de bougies jusqu’à la chambre à coucher. C’est là qu’elle découvre son compagnon, mort, écorché, un triskèle gravé sur sa peau, posée non loin et un petit mot, écrit avec raffinement sur le lit:

Quote: Je n’ai pas été assez fort et j’en ai payé le prix.

Le gradé de Dominique soupire, ferme son journal et regarde l’angèle en face de lui et dit à cette dernière :

Deirdra, serez-vous à la hauteur pour cette tâche ? Nous devons arrêter ce tueur au plus vite, car il pourrait bien dépendre de la 3ème force, comme le laisser supposer ce tatouage. Si je vous ai choisie, c’est parce que vous êtes la seule à vous y connaître en milieu païen du Nord, ne me décevez pas !

La jeune femme lui sourit et répond :

Comptez sur moi, Serviteur, je trouverai l’assassin et lui ferai avouer ses crimes avant de le remettre à la police ou de le tuer, selon qu’il est ou non un aligné, voire de vous le livrer si c’est un ange...

Le Dominique la regarde interloqué avant de dire :

Décidément, vous voyez le Mal partout chez Joseph, presque trop d'ailleurs... Disposez !

L’angèle sourit se lève et quitte le bureau. Paris l’attend, Paris et un tueur qui ne va pas tarder à refaire parler de lui…
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#2
Chapitre 1: Modus Operandi:

Paris, la grande, Paris l’orgueilleuse, mais aussi Paris la sombre, où malgré la présence du plus grand QG angélique, le Mal prospère.

Comme dans ce petit appartement cossu du XVème où une jeune femme entre dans sa douche tout en réfléchissant.

En tournant les robinets, elle se revoie le soir du même jour dans ce bar près des Halles, finissant de ferrer son poisson. Le poisson, c’était Thomas, 34 ans, employé dans une boîte d’assurances, divorcé.

Commençant à sentir l’eau sur son corps, elle sourit, tant cela lui semble facile, presque trop. Thomas traînait dans ce bar depuis plus d’un mois maintenant. Il arrivait aux environs de 17h et commandait une pression puis s’asseyait au comptoir et discutait avec son collègue, René, qui prenait lui un petit verre de rouge. Vers 18h, René partait, et Thomas commandait une 3ème bière.

Physiquement, il était plutôt grand, blond, vêtu d’un costard noir avec des chemises claires et des cravates absolument hideuses. Bref, le stéréotype de l’assureur.

En sentant l’eau ruisseler le long de son corps, son sourire s’élargit encore. Elle s’était renseignée sur lui en venant se poser non loin de lui pendant une semaine, commandant un martini et écoutant ses conversations avec René. C’est comme cela que notre charmante tueuse avait appris que le divorce de Thomas était prononcé depuis peu, que cela lui faisait mal, surtout sur le plan financier, il avait du trouver un appart’, mais aussi sur le plan affectif puisque la garde des enfants avait été accordée à sa femme et qu’il ne les voyait que les week-ends. La solitude lui pesait, il aurait du réfléchir avant d’avoir cette aventure avec Martine du service comptable. Depuis, ils ne se parlaient plus, car il la tenait pour responsable de ses malheurs. Faire lui-même le ménage, les courses et tout ce qui n’était pas son travail était un fardeau dont il aurait préféré se passer. D’ailleurs, son job l’ennuyait profondément et il pestait souvent contre ce dernier, soutenu par René, qui lui s’en foutait pas mal de son job, étant à la retraite dans 2 ans.

En coupant l’eau pour se savonner, elle repensa à la fois où elle l’avait abordé. Il était assis, buvant pour oublier sa vie d’employé moderne moyen, quand elle avait engagé la conversation. Oh rien de bien extraordinaire, la jeune femme lui avait dit qu’elle avait remarqué qu’il était un habitué et ils avaient commencé à parler de la pluie et du beau temps. Après une semaine, il lui parlait déjà de sa vie privée, après deux, il commençait à la draguer. Là, elle avait su qu’il était tombé dans le piège. Elle avait alors changé de stratégie, lui laissant croire qu’il avait une chance et surtout, commençant à lui laisser entrevoir des choses. Oh, rien de sexuel, non, plus vicieux encore.

Ayant fini de se savonner, elle ouvrit les robinets pour se rincer en repensant à ce qu’elle avait promis à ce pauvre homme. D’abord, elle lui avait laissé sous-entendre qu’elle était un agent du Malin. Il n’y avait d’abord pas cru, pensant à une farce, puis quand elle avait commencé à lui donner des détails qu’il ne lui avait pas révélés sur sa vie, il avait eu peur. Première faille, dans laquelle elle s’était engouffrée, avec succès. Il avait ainsi commencé à la croire et elle lui avait alors fait son offre: elle pouvait lui permettre de retrouver sa vie familiale d’avant et d’obtenir une promotion, contre une simple signature, l’engageant à se mettre au service du Diable. Deuxième faille, il avait hésité une bonne semaine, mais elle l’avait pressurisé et il avait fini par signer.

Elle finit de se rincer, sortit de sa douche, se sécha et commença à s’habiller en repensant à la suite. La jeune femme lui avait alors expliqué que pour que le contrat soit effectif, il devrait lui donner un peu de son sang lors d’une cérémonie. Il avait accepté et rendez-vous fut pris.

A peine avait-elle finit de mettre son rouge à lèvres que l’on sonna. Elle eut un sourire carnassier, rajusta une dernière fois sa robe rouge et alla ouvrir.


- Bonsoir ! Comment vas-tu ? lui demanda Thomas, bien habillé et l’air un peu inquiet.
- Fort bien et toi ? Entre, ce ne sera pas long…fut la réponse de notre tueuse, qui souriait à son insouciant invité, le menant à sa dernière demeure.
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#3
Chapitre 3 : Soirée enquête : l’appartement du XVème.

Lorsque Deirdra arriva sur les lieux, vêtus d’un jean, d’une chemise verte et d’une casquette « Lakers », l’agent s’approcha et lui demanda ses papiers, qu’elle lui montra sans sourciller. L’homme la regarda, l’air étonné et dit :

Pardon Lieutenant, je ne savais pas.

La jeune femme lui adresse un sourire et lui dit :

C’est pas grave, on a tous débuté une fois.

Elle entre dans l’immeuble où un autre agent vient de finir d’interroger le concierge, Jacques Firmin, 60 ans, sur l’apparence de la personne habitant l’appartement du 3ème. L’angèle s’approche de lui et engage directement la conversation :

Alors, à quoi ressemble notre suspect ?

L’agent, grand, roux, à lunettes, lui sourit d’un air supérieur et la reprend :

Suspecte, Lieutenant. Une femme, 30aine cheveux noirs longs, black, yeux verts.

C’est alors que le brave Jacques s’approche d’eux, regarde le Lieut’ et lui dit l’air suspicieux :

Vous y ressemblez drôlement m’dame !

Deirdra se tourne vers lui en soupirant et lui répond d’un ton acerbe:

Si on excepte que je suis blanche, que j’ai des cheveux blonds courts et des yeux marrons, oui sans doute.

Le concierge rougit et disparaît, tandis que notre angèle atteint le 3ème étage, où deux agents sont en faction. Ils la regardent, l’air étonné, puis la laisse entrer.

À l’intérieur, la première chose que l’on remarque, c’est l’odeur, qui prend à la gorge. Comme une odeur de viande fraîche qui semble émaner de la chambre à coucher, où l’on distingue des gens en vêtus de blanc de la tête aux pieds, la PTS.

L’angèle se dirige donc vers la cuisine, qui a déjà été inspecté. Elle y trouve du sang dans l’évier, celui de la victime à n’en pas douter. Soudain, une voix dit dans son dos :


Ah, vous êtes le Lieutenant von Graff ?

Elle sursaute, se retourne, main au holster et se décontracte en voyant un homme, la quarantaine, crâne rasé, vêtu d’un jean et d’un pull violet hideux. Après un instant elle répond :

- Oui, c’est moi et vous êtes… ?
- Inspecteur Vic McDoor, RAID, enchanté.dit-il en lui tendant la main.

Elle ignora dédaigneusement sa main avant de dire :


Bon, alors qu’est-ce qu’on a ?

L’inspecteur lui jette un regard de travers, avant de dire :

Une vraie boucherie. Même M.O. que pour le précédent. Ecorché vif, triskèle sur le torse, petit mot regrettant la faiblesse. Pas d’empreintes, juste des cheveux, en cours d’identification, travail de pro. La victime se nommait Thomas Lapoterie, employé dans une agence d’assurance. On a retrouvé son agenda, qui mentionne un rendez-vous avec une certaine Zana, mais c’est pas le nom de la proprio. D’ailleurs, pour le bail, c’est bidon, Sophie Neveu n’existe pas.

L’inspecteur gratte sa patinoire à mouche, puis dit :

Alors, vot’ avis, Lieutenant ?

La femme lui sourit et lui répond :

J’ai ma petite idée, je vous redirai ce que ça donne…

Et sur ces paroles, elle s’en va, l’air insouciante, à la recherche de Zana.
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#4
Jeune africaine, exaucera tout tes désirs en toute discrétion. Se déplace. 24/24 7/7.

Un coup de stylo, et un rond rouge entoure l’annonce. Assise sur son lit, elle contemple la masse de journaux. La plus grande difficulté, ce n’est pas de trouver une femme, c’est de trouver la bonne. Elle se lève ensuite, refais soigneusement le lit et s’en va à son premier rendez-vous, celui avec délice des îles 777. Prudente, elle a loué une chambre dans un hôtel des plus chics, l’hôtel Meurice. La police a des ressources, mais surtout des gens qui savent les exploiter et elle en fait parti.

Une fois sur place, elle regarde sa montre. Sa cible arrive dans 30 minutes. Elle finit donc de préparer la pièce, puis s’en va à la réception attendre. 19h00, arrivée de la cible. Grande, africaine, belle. Si elle n’était pas hétéro, elle aurait une chance. La prostituée regarde le hall, l’air un peu surprise tandis que la femme assise se concentre et ne voit… rien. Elle soupire, prend un calepin et trace désir des îles 777. Un coup dans l’eau, mais elle finira par trouver.

Le lendemain, 15h00.

L’homme court, maculé de sang. Il s’attendait à quelque chose d’intense, mais pas à ce point là. On lui avait dit de se méfier du milieu SM, mais pas que ça pouvait aller jusque là. Il n’aurait jamais du lui parler de ses penchants ni lui avouer certaines choses. Trop tard.

Il monte l’escalier, son souffle se fait plus rare et il sent une pression intense du côté gauche. A bout de souffle, il s’effondre tandis qu’elle approche, en tenue d’infirmière, souriante et lui dit :


Mon pauvre Louis, ce vilain pneumothorax t’empêche de courir, laisse moi t’aider…

Il veut la repousser mais n’en trouve pas la force, totalement à bout de souffle tandis qu’une main recouverte de latex s’appuie sur sa blessure et qu’une lame lui tranche la gorge d’un geste précis et rapide.

La jeune femme, noire, se relève et dit :


Et oui, il ne fallait pas jouer avec le Diable, car il gagne toujours…

Elle dépose ensuite une enveloppe à côté du cadavre, puis redescend, retourne dans la chambre, se change et se dirige vers l’ascenseur.

Le soir même, 19h00.

A nouveau, elle attend dans le hall. A la main, une édition du soir d'un gratuit avec en gros titre" Troisième victime retrouvée! Les parisiens inquiets". Elle soupire, le temps file, elle doit se dépêcher de la trouver avant qu'il ne soit trop tard. Elle regarde une grande noire, bien vêtue, qui semble parfaitement à l’aise. Elle se concentre et… trouve enfin ce qu’elle cherche. Elle se lève alors et se dirige vers elle. La patience, ça finit toujours par payer.
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#5
Elle aimerait fuir, mais elle ne peut pas. Les lourdes chaînes la maintiennent attachée au lit. L’avantage des palaces, c’est qu’on paie cher, mais que le silence des employés sur le bruit est inclus. Elle s’est égosillée pendant une demi-heure après son réveil. Puis elle a compris et accepté.

L’angèle de Joseph la regarde, en se léchant la lèvre supérieure et lui dit, avec un grand sourire sadique :


Ce que je te demande n’est pas très compliqué pourtant… Tu vois la caméra, là dans le coin de la pièce ? Tu vas lui avouer toutes tes exactions, oui toutes et surtout les meurtres du Triskèle.

La prostituée la regarde, l’air interloqué et lui répond, l’air apeuré :

Mais putain, c’est pas moi qui ai tué ces types !

L’angèle sourit, et la prostituée ressent de la terreur quand elle voit dans les yeux, les gestes, la sueur de Deirdra le plaisir qu’elle est en train de prendre à la scène. Cela en devient presque obscène. La policière reprend la main et dit :

Pourtant, sur l’arme du crime, il y a tes empreintes et ton ADN. Plus l’ADN de ton mac, bien sûr.

La peur se lit dans le regard de la fille qui lui répond, l’air perdue :

Mon mac ? Me faire un coup comme ça ? Jamais ! Et j’ai jamais touché d’arme !

Deirdra explose de rire et répond :

Un bon coupable est un coupable qui s’ignore, alors à ta place j’avouerai vite parce que ton mac, il t’a déjà balancé. Tu veux voir la vidéo ?

L’angèle allume la télé, on y voit un homme dans la trentaine, blanc, vêtu comme une racaille qui pleure et dit :

Je jure que je voulais pas les tuer, mais j’étais comme possédé… J’étais jaloux, jaloux qu’ils couchent avec elle et maintenant je regrette. Ouais je regrette et j’espère que cette pute elle va crever, mais lentement, bien lentement…

La prostituée ne perd pas une miette de cet extrait, ni des aveux qui suivent où son mac, Matthieu, donne le modus operandi, elle qui entre, qui couche et lui qui passe après, les buter tandis qu’elle le regarde faire parce que ça l’excite. Elle hurle :

Mais merde ! Il a craqué ce type ! C’est des conneries, j’ai jamais fait ça ! Il ment !

Deirdra sourit, s’approche de sa victime et lui dit :

Mais ma pauvre enfant, le monde est si mal fait. Vois-tu, cette chambre a été loué au nom de monsieur Matthieu Delange, ton mac. Et tu vois…

Une seringue jaillit soudain et la prostituée sent une petite douleur. Puis plus rien, elle sombre dans l’inconscience.

… Les démons, quand ça disparaît, ça ne laisse pas de traces. Triste pour toi, non ?

L’ange de Joseph sort ensuite une lame de son sac, un scalpel, manche numéro 4, lame numéro 20, soyons précis. Ce dernier est déjà maculé de sang. Elle entaille la cuisse de sa victime, le sang gicle violemment, elle se réveille hurle, elle l’anesthésie encore.  Les cris s’estompent, le jet de sang se fait filet. Une fois le drap maculé de sang, elle lui tranche la gorge et sa victime disparaît dans un *PLOP* sonore tandis que l’angèle murmure

Vae Victis! Ad Majorem Dei Gloriam !

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#6
Notre-Dame, 4 jours après les événements de l’hôtel Meurice, bureau 302.

Je vous offre un rafraîchissement ?

L’angèle sourit et dit :

Non merci, Ami. Alors vous avez lu mon rapport ?

Le gradé de Dominique se permet un petit sourire et lève les yeux de son journal où l’on peut lire:

Quote:L’écorcheur retrouvé mort pendu, Paris respire !

Et il répond :

Oui, avec attention. Par ailleurs, le meurtrier n’ayant pas resservi, il semble clair que c’est cette démone d’Andréalphus qui aura manipulé cet humain, avant que ce dernier ne se libère de son joug, ne la tue puis déboussolé par son acte, se suicide. Vous avez fait du bon travail, dommage que vous ne les ayez pas pris vivants, surtout lui. Enfin, le résultat et là, je suis fier de vous.

Elle se mordille la lèvre inférieure et demande :

Une autre mission pour moi ? J’avoue avoir besoin d’un changement d’air…

Le gradé lui adresse un sourire de Dominique, sourire de vicelard et dit :

-Oui, vos services ont reçu votre ordre de mutation, je vous laisse voir avec eux.

-Bien compris ! Je peux disposer ?

- Certainement, je garde votre numéro pour au cas où…

Elle sort du bureau, souriante. Puis elle passe dans les services de son Supérieur, y reçoit une fiche l’informant de sa mutation à Immac et rentre chez elle.

Là, elle prend une bonne douche, ravie. Oui, tellement ravie. Une nouvelle affectation, c’est une nouvelle occasion d’aider les humains. À peine sortie de sa douche, elle commence à préparer son matériel. Elle jette un œil à sa table de maquillage, où traine encore une perruque noire, des pilules auto-bronzantes en vrac et des lentilles de couleur verte, semble hésiter, puis les range soigneusement dans sa valise avec le reste de son matériel de déguisement. Cela lui servira surement à nouveau. Elle ouvre la penderie, prend sa tenue d’infirmière, constate les éclaboussures de sang, soupire et la laisse de côté. Il va lui falloir trouver une excuse pour le pressing. Elle emporte également une boîte de gants en latex, du matériel médical ainsi que du beau papier et un très beau porte-plume. Non, elle ne va pas s’ennuyer à Immac, à remettre des gens dans le droit chemin.

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