Victorious, ses vies, son oeuvre.

[Victorious]

Il fait noir...

Ha! Il fait noir parce que j'ai les yeux fermés... Faut les ouvrir...

Première tentative... J'y arrive pas... Deuxième tentative... Ouch!!! La lumière fait mal aux yeux! Encore cette boite de nuit... Et ce que je prenais pour des coup de feu, c'est de la musique...

J'suis blessé... De quoi j'ai l'air? Un métis... Cool! Et je me sent jeune... Enfin!! Je doit avoir la vingtaine... Par contre je reste toujours un peu enveloppé... Comme la dernière fois, les clients de la discothèque continuent leurs affaires sans se soucier de moi... Ouais, ils doivent me prendre pour un drogué. Je tente laborieusement de rafistoler quelque chose dans ce corps tout neuf... Raaaahh ca fait un mal de chien...

Je rampe vers la sortie... Ces murs.... Raaaaaahhh! Si je doit re-re-mourire que ce soit dehors...

Allez mon vieux concentre toi... Maintenant c'est un beau corps de djeuns que tu as, faut le conserver... Il est encore mieux que le corps du polonais... Diable! Cet assassin était bavard! Sa voix me martèle encore dans la tête... Si on change de cerveau on devrais pas tout oublier?

Bref! Moi qu'était tout contant d'avoir trouver une voiture!! Et paf, on m'abat comme un chien... Vu le discoure ca doit pas être que parce que j'ai volé une bagnole... C'qui a de bien c'est qu'il m'as pas prit pour un vieux... Bon, la quarantaine c'est pas si vieux quant on s'entretient, mais j'était encore gros justement... En tant qu'Andrealphus faut être exigeant avec soi même.

Récapitulons: Première incarnation. Les yeux plein d'étoile, on vas draguer... Mais pas n'importe ou! On vas draguer EN FACE. Ça sert à quoi la propagande si c'est chez soi? Et l'idée d'aller draguer dans une église, c'est excitant...

Bon, le coup de l'aura je l'ai pas vu venir... Mais j'étais tout neuf...Et tout vieux... Mon première assassin m'as pas tenu la patte... Paf, je suis mort. Pas de conversation. Rien. Zut, quoi, on pourrais dire qu'on était intime, non?

Deuxième fois, je reste sagement sur le parvis... Ouais j'ai de la suite dans les idées. Cette fois, je repart même comme un prince dans une voiture... Et après avoir fait ma propagande mon bon monsieur, mission réussie, gloire au chef. Mais bon... Coup de feu, et me revoilà dans cette boite oppressante.

Bon, j'en ais marre. Le mal en free-lance, c'est pas rentable. Déjà sortir, puis guérir... Et enfin il me faut des potes. Des gens qui me disent que rentrer dans les églises c'est pas la meilleure des idées...

Foutue boite de nuit avec ces murs épais...

[Victorious]

Des couloirs à pertes de vue, une chaleur insoutenable, telle que même la roche prends feu... Oui, elle ne fonds pas, elle brûle comme le plus modeste des bois sec.

Des succubes lascives s'adonnent à leur passions avec des incubes violents. Encore faut t'il différencier les genres, là ou tous se mêlent et se démêlent. Deux individus séparés fusionnent parfois pour n'en faire qu'un seul... Et quant on dit « deux », ce n'est que le cas le plus restreint.

Dans cette région des Enfers, le plaisir se mêle à la douleur dans une perpétuelle ronde sans repos. Les damnés envoyés dans le séjour d'Andréalphus sont condamnés, pour les plus médiocres d'entre eux, à servir d'objet sexuel aux démons. Les plus méritants deviennent eux même des démons et sont formé pour répandre le stupre et la luxure sur la terre. Par la corruption, par la violence, et par tout autre moyens à leur porté.

Dans ce cycle charnel, difficile pour Victorious de se souvenir de ce qu'il était... Mais une scène s'impose à lui... Celle d'un serviteur d'Andromalius aux yeux rouge incandescent qui l'observe froidement.:

Tu retourne en Enfer. Trop de Chaos tue le Mal. Dans un siècle tu pourras te réincarner sur terre. Comme je suis clément, c'est dans un grade 0 que tu retourneras, pas dans un familier. Retourne en Enfer réviser les bases.

Une voix étranglée par la détresse réponds... La voix de Victorious...

Ne me renvoyez pas là bas! Je m'excuse! Ne m'enfermer pas la bas! Je ferais ce que vous voulez... Pitié!

J'ai déjà eût pitié, tu ne seras pas un familier! La séance est levé!

La terre s'ouvre alors et avale l'accusé. Victorious ne se souvient plus du crime qu'il a commis. En bas il fût consolé pour un milliers de créatures aux formes les plus délicieuses. Violenté par autant de monstruosité aux apparences les plus perverses. Souvent une partie de son corps polymorphe hurlait de plaisir, pendant qu'une autre se consumait dans la douleur.

Mais la pire des torture n'avait rien à voir avec le sexe: l'Enfer est un lieu souterrain. On peut éviter le feu stéréotypé en fuyant dans le domaine de Crocel, mais même la principauté de Ouikka n'est qu'une gigantesque caverne balayé par le vent. C'est Gaziel le responsable de l'architecture de cet immonde royaume souterrain... Un siècle enfermé... Un siècle dans ce tombeau aussi grand fusse t'il.

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Dans un petit appartement assez luxueux un célèbre pilote de rallye ouvre les yeux. Il projette en un geste les draps qui l'étouffent, et se lève d'un bond. Avec une force totalement anormal, même pour sa condition physique, il se saisie du matelas et le tire sans effort apparent, faisant tomber la femme qui dormais à ses côtés.

Amandine, puisque c'est son nom, pousse un cri de surprise, et observe éberluée son amant de la veille porter le matelas facilement jusqu'au balcon, dont il ouvre la porte fenêtre violemment.

L'étalon si souriant et si drôle d'hier c'est totalement métamorphosé lorsqu'il pose un regard méchant et haineux sur elle.

C'est de ta faute! On aurais fait ca sur le balcon comme je te l'avais demandé, je ne m'en serais pas souvenu

Amandine à peur. C'est une phrase bateau et sans consistance, presque infantile tellement elle est simple, mais il est inutile d'en dire plus. C'est la peur d'un lapin face au loup, d'une souris face au chat. L'adrénaline qui se projette dans le cerveau de la jeune femme élimine tout ce qui ne sert pas à fuir. Quelque chose de primitif en elle, qui ne connait pas la parole, à reconnu la chose inhumaine qu'est en réalité le pilote. Qu'on lui pose des questions, et elle ne sauras jamais répondre pourquoi elle a fuit. Il n'y pas eu de menace, même pas verbale, mais la malveillance suinte par tous les pores de la peau du jeune homme.

Elle s'habille à peine, et fuit l'appartement. Elle a trompé son arrogant petit ami avec un Prince drôle et charmeur, mais elle s'est pourtant réveillé à côté d'un Monstre. Décidément, le pilote à bien changé depuis l'incident de la discothèque.

Pendant ce temps, le démon incarné laisse son corps humain se rendormir sur le balcon. La haine refluant comme la marée basse dans sa tête, il pense confusément qu'il devras présenter ses excuses à Amandine demain. Il ne la reverras néanmoins plus: la jeune femme l'évitant désormais. Quelques temps plus tard, il apprendras qu'elle est devenue lesbienne.

C'est un peu vexant, mais se sont des choses qui arrivent dans la vie de Victorious.

[Victorious]

La ferme des célébrités?

Le jeune homme regarde son vis à vis interloqué. La scène se déroule dans un bureau, fenêtre ouverte, un homme assez gros, cigare au bec, cheveux poivre et sel, à accueillit un jeune pilote dont la carrière est en chute libre.

Pas le choix, mon petit père. Le délire départ-virage-gravier ne te vaudras du succès qu'au Guignols de l'info... et encore...

Hé j'aime bien ma marionnette!

Ouais, mais même ça, ça a déjà été fait... L'écurie hésite à te virer parce que t'es populaire. T'es encore à la une de « People Magazine », mais je connais le phénomène dans un an on parleras plus de toi... Alors si tu te reprends pas c'est la ferme des célébrités.

Visiblement, le boss agitait la perspective comme une punition, pourtant le pilote semblait cogiter:

Et Mickaël Vendetta il seras dedans? Je me demande si les lèvres au collagène sont plus douce...

Voilà que que le vieille homme tape la main sur son bureau exaspéré.

Raaah, gamin. Je ne sait pas d'où te vient cette nouvelle lubie homosexuel. Ça ne me fait rien du tout, je suis très ouvert, mais tâche au moins d'être discret. Y a des frasques que le sponsor apprécie et d'autres moins...

Le bourgeois s'interrompt: le pilote caresse amoureusement la main plaqué sur le bois du bureau.

Très ouvert hein...

Le fumeur retire immédiatement l'objet des caresse comme s'il était prit de crainte d'un quelconque serpent venimeux.

Mais arrête ca putain! J'essaie de t'aider là.

C'est vrais. songe le démon qui habite le corps du pilote Tu m'aime bien. Tu es à 100% hétérosexuel. Par contre, ma tentative de drague vient de te flatter parce que tu te sent vieux. Y a quelque chose à en tirer.. Ou à tirer.

Fière de la réussite de sa détection des sentiments, le démon fait prendre à son incarnation un visage plus humble.

Ouais je suis désolé... Tout ce qui m'est arrivé... Dis aux annonceur que je vais faire de mon mieux pour rectifier le tir... J'ai déjà une interview poignante dans « Voici » de prévu. Le psychiatre m'as diagnostiqué une claustrophobie soudaine... 'fin tu voit, avec le casque et tout...

Le magnat se détend devant le ton plus sérieux du jeune homme. Il crache vers la fenêtre une bouffée nauséeuse. Puis dit:

Oui. C'est pas nouveau... On as eût le cas avec Christian Sweagel... Et l'autre aussi, mort dans les vieux quartier. On commence à se demander si c'est pas une maladie qu'aurait une cause avec ce métier...
Le démon Victorious impose le silence à l'humain qu'il occupe. Inutile d'étaler le moindre sentiment à l'évocation de ses précédentes incarnations.

Bon gamin. Tu peut disposer... Mais je veut une saison niquel cette fois. Sinon c'est la ferme des célébrités!
Le pilote sourit, sert la main de son vis à vis et quitte la pièce, non sans avoir murmuré en partant:

Faudrait que je me trouve une copine... Je me ferais bien une île de la tentation

[Victorious]

Le prêtre récitais l'homélie avec une voix monocorde, censée représenter le deuil. Au sein de l'assistance, des journalistes, une poignée de fan curieux, ce n'étaient certainement pas eux les plus malheureux, et une assistance d'homme et de femme plus ou moins atterré et en pleur.

Nous sommes là aux funérailles de Dirck Damré, pilote automobile dont les critiques sportifs, parmi les plus mesquins, affirment qu'il a bien fait de mourir jeune et dans des circonstances étranges, avant que sa carrière ne continue de sombrer...

Le jeune homme était mort de la même façon qu'il a vécu la fin de sa vie: en faisant jaser. D'abord, quoique personne n'est retrouvé le corps, certains témoin affirmait l'avoir vu périr en banlieue nord est, au cours d'une étrange échauffourée... On parlait de plusieurs mort en plus de celle de Damré, un dénommé Panny, et un certain Mauquet... Pourtant aucun de ces cadavres n'ont été retrouvé, ni d'ailleurs aucun de leur effets personnel... C'est donc un cercueil vide qu'on menait en terre...

Fort curieusement, l'enquête concluant à la mort, plutôt qu'à la disparition, avait été bâclée à la vas vite. Quelques membres de la famille Damré avait protesté, notamment parce que l'héritage du sportif professionnel disparaissait dans une étrange succession anonyme. Mais les bizarres dispositions testamentaires étaient stricts, et, contrairement aux apparences, plutôt commune dans cette ville. On reconnaissait en règle général que Dirck avait beaucoup changé aux derniers mois de son existence, et qu'il s'était éloigné de sa famille... Qu'un anonyme qui refuse de révéler son identité récupère sa fortune n'était pas si choquant...

Au sein de l'assistance, un gros bonhomme aux cheveux poivre et sel, tripote nerveusement un étui à cigare dans la poche intérieur de sa veste. Il se retient de fumer, et cherche à cacher son chagrin... c'est l'une des rares personnes sincèrement tristes sans avoir couché avec lui... Quoique tous les « amants » du jeune homme ne soient pas en pleurs... Certains jettent un regard mauvais, parfois presque jubilatoire, sur le cercueil... Les mœurs de Damré n'avaient pas toujours été très saines, et il eût quelque problème d'harcèlement, et même d'accusation de viol, ces derniers mois.

Enfin la cérémonie se termine, et le manager prends le temps de mettre son cigare dans la bouche... Il cherche son briquet un moment, sans le trouver. On lui tends alors un briquet à gaz butane, parfait pour allumer un bon havane... Reconnaissant, l'homme roule lentement son barreau de chaise... Il prends le temps d'en allumer le pourtour, en aspirant de petite bouffée jusqu'à obtenir de courtes flammes sporadiques. Puis il reprends le cigare, et souffle sur le pied allumé pour en faire rougir la braise. Évidemment, c'est plus long que d'allumer une cigarette, et ce n'est qu'au terme de cette opération que l'homme mûr observe sa bienfaitrice. Il écarquille les yeux, un peu surpris.

Vous?

Une femme, la quarantaine, aussi blonde que les blés malgré l'ébène de sa peau, lui offre un beau sourire.

Surpris?

C'est pas peu de le dire... Vous êtes là pour cracher sur sa tombe?

La femme pousse un soupire...

Allons... Croyez le ou non, mais je l'aimais bien ce gamin, il a perdu les bases sur la fin, mais il n'avais pas mauvais fond.

En quelques mots, la quarantenaire avait fait mouche pour toucher le cœur du soixantenaire, qui pensait sensiblement la même chose. Les deux individus quittèrent le cimetière ensemble devisant sur le jeune Dirck Damré, mort en banlieue nord est, probablement entrainé dans des problèmes qu'il avait lui même généré... Le couple partagea même une voiture... Quoique la femme fit tout pour convaincre son interlocuteur de marcher à pied, une étrange peur panique dans les yeux devant l'habitacle fermé...

Deux jours plus tard, ces deux là devaient coucher ensemble. Au fond de l'esprit de la femme, un démon soupira d'aise d'être arriver à ses fins avec un véhicule un peu mieux adapté, tant en âge qu'en sexe, à cette exercice...

Les humains meurent, les démons immortels, eux, changent juste de corps.

[Victorious]

Pourquoi est ce que tu me quitte??

L'homme enrobé observe éberlué sa compagne à la peau d'ébène faire ses valises... La quarantenaire à changé. Son visage est emprunt de dureté, et une ignoble balafre lui zèbre le visage sur le côté gauche. Elle continue de s'activer tout en ignorant sciemment le manager. Pour rompre son indifférence, ce dernier lui saisit le bras... La femme se dégage violemment faisant preuve de l'étrange force dont il a prit l'habitude. Force attestant probablement de son passé de coureuse sportive.

Tu ne m'amuse plus! Et tu ne m'amuseras plus avant longtemps... C'est aussi simple que ça!

Daigne t'elle enfin se justifier. L'homme prends alors un aire triste, comme acceptant une vieille vérité lui pendant au nez depuis longtemps:

Je ne suis pas assez bien pour toi...

Un reniflement de mépris coupe le soixantenaire...

Rien à voire... Ton âge ou ton bide... Je m'en fichais... Mais tu ne m'amuse plus, c'est tout.

Enfin la valise est bouclé, la garde robe de la femme se traduisait à de simples vêtements de sport. Elle se met donc en route... Mais l'homme se met en travers de son chemin

C'est à cause de ce Spontin c'est ça? On peut surmonter ça chérie... Je t'en prit!

Dans le tête de la femme un cri de rage millénaire résonne. Le démon qui l'habite commence à perdre patience. La chose sans nom qui s'agite est d'autant plus dangereuse qu'elle est effrayée. Pas par l'humain qui lui barre la route, bien sûr que non, mais par la perspective d'un ultimatum... Il n'y as pas de temps à perdre...
D'une main elle projette l'homme, pourtant massif, sur le côté. Il percute le mur avec une certain violence. Sonné un temps, le manager ouvre péniblement un oeil... Pour voir le dos de sa compagne s'éloigner, dans la même indifférence qui était le sienne depuis son retour de prison.

[Victorious]

Le cinquantenaire baille à s'en décrocher la mâchoire... Pas tant de fatigue que d'ennui. Depuis le début de la soirée qu'il attends, littéralement en planque, pour une vulgaire humaine en plus...

L'aire frais de la nuit l'apaise... Y a pas, il fait froid, il serais mieux au chaud, mais l'extérieur lui semble tellement préférable.  Encore que, depuis l'incident du bus, il faille se méfier d'un peu tout le monde. Aussi, le coatch se dandine t'il en s'enserrant dans son manteau, tant pour se tenir chaud que pour se faire le plus discret possible... Y a pas, il étais enthousiaste au début pour cette mission... Mais les humains le font tourner en bourrique, ce qui est quand même un peu vexant pour un démon millénaire flûte. D'abord cette secrétaire au téléphone, et maintenant cette infirmière qui c'est fait un devoir de lui donner des informations erronés.

Bon, c'est assez! En tant que Démon, il as d'autres chose à faire dont les récompenses serons au moins plus immédiate... Et en tant qu'humain...

Le cinquantenaire regarde avec anxiété sa messagerie sur son portable... Au moins trois SMS du manager... Ha mince, le petit Ryan s'est cassé la cheville dans un virage en moto, faudra pas compter sur lui pour le prochain circuit... Et Gunter est retourné dans son pays d'origine... Évidemment son cher manager lui rappelle son obligation de résultat pour cette année. Donc il doit trouver un compétiteur talentueux et l'entrainer avant le championnat.

Les incarnations défilent et se ressemblent: toujours les mêmes annonceurs avec qui il faut négocier. Les journalistes à qui il faut expliquer qu'on as droit à une vie privé... Naïvement, le démon avait cru qu'une incarnation âgés serais plus simple à vivre. Tu parle! Bonjour les responsabilité, et avec une notoriété moindre en plus... Sans compter qu'une incarnation qui avait de la bouteille était presque toujours marié... Ha tient, d'ailleurs, bobonne demande le divorce, c'est la quatrième SMS... Franchement, c'est pas trop tôt! Il a fallut qu'il en culbute des secrétaire et des voisine sous son nez pour qu'elle se décide... Tu me diras, c'est sa faute aussi. Sa manie de coucher avec tout ce qui bouge implique aussi sa femme... Alors forcément, ca ralentit le processus.

Qu'est ce qu'il y a de pire? Un Chevalier des Fournaises infernales en colère ou un manager énervé? Bon, sérieusement, il as perdu une journée de travail, il est peut être temps de chamger de tactique non? De toute façon, c'est la place numéro 1. C'est la personne qui reste le plus longtemps, c'est probablement elle.

En prenant bien garde de se placer hors de l'angle mort de la caméra, repérée à l'entrée du parking, le cinquantenaire franchit la distance qui le sépare de la voiture qu'il surveillait plus ou moins. D'un coup de talon net et précis, il brise le phare arrière gauche, et même, grâce à une force surnaturelle, une partie du pare choc. Il dépose ensuite un mot rédigé au préalable indiquant un nom et une adresse... Elle le recontacteras, ce seras nettement plus simple...

On vas essayer de contenter Héphaïstos et le manager... Non mais sérieusement, ces humains sont pires que des anges quant ils s'y mettent à fond.

[Victorious]

Banlieue Nord-Est, 7h03, immeuble résidentiel.

Une trentenaire rentre dans le hall. Élégante, cheveux, attaché, très fine et bien faite. En d'autre termes: séduisante, si on exclue la méchante balafre qui lui barre le visage. Vêtu d'un pull, et d'un jean, elle se dirige vers les boites aux lettres. Le nom de celle qu'elle ouvre est pourtant un nom masculin, peut être son mari ou son concubin?

Elle se saisit du courrier, adressé au même homme, les feuilletant pensivement en tout en marchant vers l'ascenseur. Les portes coulissantes s'ouvrent, elle s'engouffre.

Septs étages plus haut, l'ascenseur se rouvre... sur un homme de moins de trente ans, au visage aussi lisse et sans imperfection que sa stature est sculpté avec art. Cheveux blond coupé court, le même pull et le même jean. L'incarnation d'un démon rentre chez elle, et retrouve son apparence d'origine.

La porte d'un des appartements s'ouvre, deux enfants suivis d'une femme en sortent en braillant.

Alphonse! Edward! Pas dans les couloirs. Ho. O...... Bonjour. Vous revenez de soirée?

Loin d'être désapprobatrice, Madame Fernand sourit à la vue du jeune homme.

Non... Non... J'étais parti courir avec une amie. Le bel homme réponds à sa voisine, avec un sourire ravageur, il pose un regard bienveillant sur les enfants, qui rentrent en chahutant dans l'habitacle de l'ascenseur. Vous emmenez ces deux là à l'école?

Ravie que la conversation dépasse le stade du salut, la mère de famille rebondit tout en marchant à la suite des garçons, appuyant sur le bouton de blocage des portes.

La paix pour quelque heures... Enfin... Raymond en déplacement, je doit faire tous toute seule... Ça vas me faire du bien. Et vous? On vous voit moins souvent ici? Vos manifestations sportives reprennent? Votre amie est une sprinteuse?

Le sportif penche la tête sur le côté, songeur.

En quelque sorte... On vas dire que je suis son coach. Bon potentiel, mais elle a pris de sales habitudes... Raymond est toujours en déplacement? Ça vous dirais qu'on reprennent nos exercices? Vous seriez en meilleure forme si vous ne négligez pas le physique... Vous revenez directement ici après?

Mme Fernand rougit, et masque son sourire avec la main

Heu... Oui... Pourquoi pas?


J'arrive!...

Ajoute t'elle en un souffle.

Hâte et impatience dans la voix. En voilà une qui doit aimer le sport. La porte de l'ascenseur se referme alors, laissant notre héros fixer la scène. Il prends alors la direction de son propre appartement, l'ouvre, jette son courrier dans un coin retire son pull dévoilant une musculature parfaite... et un soutient gorge. Qu'il retire également, le rangeant cette fois ci plus soigneusement, ce serais dommage que Madame Fernand tombe sur les sous vêtements de ses masques.

Il s'approche ensuite de la fenêtre et contemple la petite famille s'éloigner en direction de l'école, visiblement perdu dans ses pensées.