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[Démons only] L'étrange noël pour Monsieur Squirrel
#1
La température au crépuscule était relativement fraîche en cette fin de décembre, et l'homme a la quarantaine qui marchait en se frottant vigoureusement les mains, expirait de gros nuages de buée. La ville était en effervescence depuis le début des fêtes mais la nuit du réveillon de noël restait une valeur sûre quand on recherchait le calme et la tranquillité.

Plus de sales gamins qui trainent dans les magasin, et qui crient de joie en passant de jouets en jouets, les yeux remplis d'émerveillement et d'avidité. Plus de vieux qui cherchent un cadeau pour leurs petits-enfants et qui traine a la caisse en sortant leur carte fidélité ou leurs coupons réduction. José en avait largement eu sa dose. Et s'il n'y avait pas tous ses clodos a Immac qui regardaient les vitrines de bouffes avec envie, il n'aurait pas hésité a hiberner pendant cette période qui lui déplaisait fortement.

Après tout, faut être con pour croire en un bonhomme rouge qui passe par les conduits de cheminée pour te donner gratuitement des trucs et ce, sans te faire subir de sévices sexuels par la suite.

m'enfin ... se grattant la raie comme s'il venait de se réveiller, il échappa momentanément au flot de ses pensées afin de faire preuve d'un semblant de concentration.

Les yeux plissés en s'enfonçant dans les ombres étiolées de la nuit tombante, il cherchait quelque chose de précis.

"Ah vous voilà !
vous êtes là héhé ... je vous ais cherché un moment bande de pourritures !"


Et sans hésitation, il se mets a genoux et commence a creuser dans le sol gelé et froid. Haletant, suant sang et eau de vie, les mains pleines de boue, les jambes écartés, il creuse comme un chien qui chercherait son os.
Et la comparaison est plus que flagrante quand la caméra d'un superbe travelling arrière, dévoile le décor sombre et morbide dans lequel il évolue : Le cimetière d'Immac.

Égayé par son travail, José ne peut s'empêcher de fredonner un chant de noël a mi-voix.

"petit papa noël ... quand tu descendras les poubelles
remplies de cadavres par milliers
n'oublie pas mes petits souliers héhé

mais avant de partir, il faudra bien me punir
dehors, il fait vraiment si froid
alors je t'ai mis l'feu, comme a un morceau de bois

na na na na nana nanana na nana na ..."


Le ciel commençant tout juste a se couvrir d'étoiles, le calme d'un cimetière en fin de journée le jour du réveillon de noël ... oui, y'a pas à dire, la nuit serait vraiment fraîche et magnifique. Pas comme les cadavres que le démon s'acharnait a sortir de terre. Non eux ils étaient moches a souhait, sans compter l'odeur virulente qui retournerait le nez, le cœur et le cerveau d'un humain comme les autres. Ce qui bien sûr n'était pas le cas de cet homme là.

Consciencieusement, faisant preuve d'un professionnalisme de tueur en série, il casse les corps aux articulations pour qu'ils rentrent dans ses cabas en petits morceaux les empilant du mieux qu'il peut pour qu'ils prennent le moins de place possible, tout en se servant de sa longue lame lorsque les os ou la chair refuse de se séparer. Et lorsqu'il a ainsi sorti son couple marié qu'il a choisi avec grand soin, qu'il les as débités et qu'ils les as rangé dans ses sacs, il prend une profonde inspiration.

Ah l'odeur de la mort ... y'a que ça de vrai !

José repart tranquillement et parcoure avec délectation le chemin qui le mène a sa prochaine étape. Ses pensées se remettant aussitôt a vagabonder.

Putain, ce capitaine de Kobal est quand même un crack.
Quand il a enjoint les démons a préparer des opérations personnelles pour pourrir noël en échange de cadeaux, il devait pas s'attendre a ce qu'il y ait autant de monde au portillon. Bien sûr, c'est pas a un jeune Kobal qu'on apprend a faire des grimaces, et José ne compte pas vraiment sur le cadeau.

Non, faire une bonne blague c'est une chose, mais en être victime ...

... quoi que, c'est certain que ça ne le ferait pas rire si José refusait.

Mais quand même pour des cadeaux tout droit sorti de la Poir'Pouille, est ce que ça vaut vraiment le coup de se faire chier ?
L'important après tout c'est seulement de l'impressionner ! Lui montrer que tu peux faire une blague béton sur le pouce pour pourrir le noël. Lui prouver que tu as les capacités a faire marrer a fond. C'est le moment de se faire bien voir de ses supérieurs, que l'on mette une petite mention "très drôle" sur son dossier a coté de son nom.

N'empêche, ça lui rappelle la fois ou il avait balancé un cadavre de gosse au fond d'un puits, et qu'avec le Kastete polymorphié en môme, ils avaient appelé a l'aide. Six heures qu'ils y sont restés les pompiers ! héhé
Comme quoi avec juste un cadavre, un talkie et du scotch, on peut vachement se marrer !

aaaaah c'était le bon vieux temps ...
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#2
Courant pour rejoindre le magasin Intercourir avant la fermeture, José sort sa carte bleue de sa poche une fois a l'intérieur et commence a se curer les dents avec, en regardant avec attention les rayons.
L'astuce marche comme d'habitude, et le vendeur se précipite presque sur lui en se frottant les mains, une lueur d'avidité brillant dans les yeux.


"Puis-je vous aider monsieur ?"

"héhé tout a fait m'sieur ! ... il me faudrait une quinzaine de boites en carton, j'imagine que vous en avez pleins que vous balancez a la poubelle !
Ha et sept rouleaux de papier cadeau aussi !"


Étrangement le vendeur ne lui sourit plus. En pointant du doigt vers un panneau il lui rétorque sur un ton un peu sec :

"C'est minimum dix euros d'achats pour payer par carte !
Les boites vous vous servez et c'est donné, mais pour le papier cadeau cela ne vous fait que quatre euros !"


José, toujours son grand sourire de chieur sur le visage, ne se démonte pas.

"hum très bien ! alors je vais vous prendre une quinzaine de Magnus Beer avec.

Par contre si vous pouvez me les emballer huhu ... c'est pour offrir !"


Le vendeur, maintenant franchement dégouté :

"très bien monsieur, pas de problème. Cela fera douze euros soixante."

Et pendant que le comique-qui-fait-ses-achats-de-noël-au-dernier-moment-pour-acheter-trois-conneries insère sa carte et compose le code, le vendeur s'affaire a emballer les bières.
Balthazar attend que le paiement soit validé (et que les bières soient a moitié emballées) pour ajouter sur un ton d'excuse.


"oh pardon, j'ai oublié de préciser !
vous pourriez les emballer ... séparément ?"


Intérieurement il jubile.

"Oui monsieur "

Le vendeur lui intérieurement doit penser au suicide.
José se colle alors au comptoir, empêchant a d'autres clients de s'approcher, et fixe de manière insistante le vendeur en plein emballage. Quitte a faire chier, autant le faire jusqu'au bout ...

Quand ce dernier en arrive a la treizième bière, et que d'ailleurs il commence a avoir un sacré coup de main, le démon se désintéresse du vendeur et observe le peu de personnes présentes dans le magasin. Trois ou quatre "péloutes" qui paniquent et s'affaire a trouver LE cadeau qu'ils ont oubliés. Et oui tu as quatre enfants maintenant ! plus trois ... ou tu ne te souvenais pas que ta femme avait invité la belle-mère pour les fêtes ? héhé
Dans un coin un ou deux mecs qui se chargent en armes et en balles gros gibier. José doute que le soir de noël soit le meilleur pour la chasse ... m'enfin, certainement des dévoués a la cause angélique.

Il ne peut s'empêcher, avec un large sourire, de penser aux anges qui sortent dans la rue ainsi attifés. Plusieurs images s'imposent automatiquement a lui : Rambo avec des ailes blanches dans le dos. "C'est pas ma guerre !" ou le Terminator métallique avec son auréole au dessus de la tête. "Je cherche Sarah Connard !" ouais ... que des trucs a garder dans un coin pour un gag absurde digne de ce nom huhu


"Tenez monsieur ! En vous souhaitant un joyeux noël !" Les dents un peu serrés le vendeur lui tend un sac plastique, ses achats a l'intérieur."

"ah ? ... oh mais ?? c'est pour moi ?
Vous êtes trop gentil, mais fallait pas ! vraiment ..."


Avec le sourire du "gros z'enculé", Jojo prend le sac, l'ouvre, et en sort un cadeau.

"holala je suis trop gené ! je ne m'attendais pas à ça !
Et moi qui ne vous ramène rien ... je suis très mal a l'aise."


Alors qu'il arrache le papier de l'un des cadeaux.

"Oh une bière ! en plus une Magnus beer ... les meilleures !
Vous me connaissez bien ça se voit !"
Devant le regard perplexe du vendeur, qui ne sait s'il doit rire ou lui sauter au cou. "Et ça alors c'est quoi ?" s'empresse de rajouter José en secouant un autre cadeau. "Purée vous m'avez vraiment gaté !" Et partant dans son coin, Jojo s'installe a même le sol et entreprend l'ouverture de tous les cadeaux. Il est gâté cette année, on lui offre plein d'alcool ! De quoi bien dégouter les autres démons qui devront se contenter des cadeaux de Squirrel.

Après quelques bonnes minutes, il a pourri le coin ou il se trouvait de morceaux de papiers déchiquetés, et il se relève en ouvrant une bière. Marchant tranquillement vers la sortie de la boutique il lève la main a l'attention du vendeur, qui s'affaire déjà avec d'autres clients. Il doit certainement le prendre pour un fou.


"Encore merci pour tous ces cadeaux ! je recommanderais votre boutique a tous mes amis ! héhé"

Et le regard noir du vendeur dans son dos, José Spéraie remonte un peu son col et passant la porte de la boutique dans un joli tintement de clochette, il repart vers la suite de son aventure.
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#3
Cette fois-ci, la nuit est vraiment tombée ! Ah ... la nuit de noël. Douce nuit pleine de promesses. Serrant ses deux sacs contre lui, il prend une profonde inspiration et se lance dans le froid vivifiant.
Bon, c'est pas tout ça, mais il va falloir se magner le cul pour conclure cette petite opération. Heureusement que sa destination n'est pas très loin. Le maire avait quand même été plutôt sympa de lui filer l'adresse sans faire de chichi. Bon une fois de plus il aura fallu mentir un peu et jouer a l'humain bon et gentil, mais qu'importe les moyens du moment qu'on a l'adresse ! ... et l'ivresse huhu.

Marchant ainsi dans le froid et le noir pendant de longues minutes, il s'arrête enfin devant le bâtiment qu'il recherchait.

L'homme reste ainsi planté au milieu du chemin, contemplant avec une malice perverse la cible de son prochain gag.
Ce ne doit être que dans sa tête, mais la petite plaque ridicule et rouillée a coté de la porte, danse devant ses yeux comme pour l'inviter à entrer.

Se parlant a lui-même pour se donner un peu de courage :


"Bon allons-y ... l'avantage de l'orphelinat c'est que c'est sec et chauffé !
Pas comme le puits héhé"


Se planquant dans un coin, le démon disparait peu à peu a la vue de tous. Ainsi invisible il commence sa série "emballage de cadeaux" : On prend la boite, on met un bout de cadavre dedans, on met une bière, on met la carte de noël griffonnée dans le métro, on emballe et le tour est joué. Cadeau suivant ...

Enfin, il termine son quinzième cadeau, et les mets en tas non loin de la porte d'entrée. Son petit manège ayant été fait non loin de la fenêtre, il a ainsi pu assister au spectacle. Les enfants de l'orphelinat ont été gâtés cette année pour le repas ! Haricots en boite, steak hachés, une bûche glacée de noël et comble du luxe, ils avaient même du pain pour une fois ... halala qu'est ce qu'il fait bon d'avoir une famille a cette époque là !

Bref, quoi qu'il en soit José a guetté le moment ou les adultes les enverraient au lit, puis placeraient les cadeaux sous le sapin avant d'aller se coucher. Tiens je ne vous ais pas parlé du sapin huhuhu
Le pauvre est décoré d'à peine une dizaine de boules et deux guirlandes. Et on peut même ajouter qu'il a presque plus de boules que d'aiguilles ... un peu l'inverse de la plupart des démons pense José non sans une pointe d'amusement !

Allez, finit de rêvasser ! Au boulot mon gars, tout le monde est pieuté !

Alors la magie de noël s'opère ...

Le père noël a changé d'accoutrement cet année : Chemise Hawaïenne, pantalon pattes d"Heph", un colt chargé, glissé dans la ceinture et deux cabas de commerce en guise de hotte. Il enlève même ses chaussures pour être sur de ne pas faire de bruit.
Pas de descente de cheminée en rappel cette année ... oh non ... le père noël change de style et crochète délicatement la porte d'entrée.


"Franchement dommage de pas avoir trouvé un pédophile tout juste sorti de prison héhé ... j'ai été pris au dépourvu !"

Il ne peut tout de même pas s'empêcher de penser a ce qu'aurais donné noël ainsi ... un petit sommeil pour bien coucher les surveillants, et HO HO HO voilà le père noël dans la chambre des enfants. Mis a part l'haleine d'alcool, et le regard lubrique, tout y aurait été : le costume de père noël, la fausse barbe, le faux ventre, la hotte ...

Les enfants auraient été ravi, et ça faisait un super cadeau de noël pour un pédophile récidiviste ... enfin bon, on se contente de ce que l'on à ! Surtout quand on est un orphelin a noël héhé.


"Clack" ça y est le verrou de la porte a enfin cédé. Bon, en vrai aucun mérite quand on voit la vétusté de l'habitat !
A pas de loup le José noël rentre dans la bergerie. S'avançant vers le sapin, il échange un à un les cadeaux originaux avec les siens, en prenant grand soin d'échanger également les petits cartons où sont annotés les noms, pour les mettre sur ses cadeaux a lui.

Et voilà qui est fait ! Joyeux noël les enfants ...

Comme il est entré, José ressort mais avec l'immense joie d'avoir bien fait le mal pour noël. Rigolant doucement en essayant de ne pas se faire trop voir, il coupe son invisibilité lorsqu'il est complètement seul et retourne à la bouche de métro. Son cabas pleins de cadeaux finira certainement dans le fleuve. Bien qu'il hésite à les redistribuer aux petits enfants de riches qui ne manqueront pas de trainer au centre commercial dans quelques jours. Et puis ce serait un juste retour des choses ...

Mais l'idée même d'offrir le répugne, et il préfère directement rentrer en bas-fonds où il aura d'autres choses à faire.

Dans le métro, tandis que les stations défilent, le démon rédige son rapport. Une copie pour Squirrel, et une copie pour l'administration. ... Avec un peu de chance, celle-ci reconnaitra l'utilité de son opération. Surtout que celle-ci lui as pris un peu de temps et un peu d'argent ... ça le fait d'ailleurs chier de penser qu'il a consacré du temps et de l'argent pour les enfants pauvres de l'orphelinat ... héhé

Avec un soupir, il s'exclame a voix haute sans vraiment s'en rendre compte :


Ah ... vivement demain matin qu'on rigole ... héhéhé hohoho
Ça va être dans les journaux, c'est sur !
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#4
HRP : j'ai mis en miniature toutes les images qui déformaient la page de par leur taille /HRP

[Image: 2_prepa_carte_de_voeuxchronique.jpg]
[Image: creusage_de_tombe_evenementschronique.jpg]
[Image: creusage_de_tombe_evenementschronique.jpg]
[Image: achat_vendeur_chro.jpg]
[Image: events_invisibilite_chro.jpg]
[Image: embalage_cadeau_53.jpg]
[Image: echange_des_cadeaux_82.jpg]
[Image: echange_des_cadeaux_nb_dobjets_128.jpg]
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#5
[6H30 / matin de noël / orphelinat]

Lucie du haut de ces cinq ans était la première éveillée. En vérité, elle n'avait pas vraiment dormit cette nuit, trop excitée a l'idée d'ouvrir ses cadeaux. Toute la nuit elle avait ressassé dans sa tête la liste des cadeaux possibles qu'elle pourrait découvrir le lendemain matin. Dans la nuit, elle avait même cru entendre le père noël trifouiller sous le sapin. Elle n'en était pas vraiment sûre évidemment, ayant alterné longue période de veille et courte période de sommeil profond. Mais il lui avait bien semblé entendre les boules du sapin tinter gaiement entre elles dans la nuit.

Terrorisée à l'idée de faire partir le père noël, elle n'avait pas osée bouger de son lit pour aller s'en assurer. Mais son excitation n'en était que grandissante.

Debout sur son lit, tandis que la lune brillait toujours au dehors, elle avait réveillée les autres enfants qui partageaient sa vie. Et ceux-ci, déchainés comme de beaux diables, s'étaient précipités bruyamment dans les escaliers pour voir ce que le pied du sapin leur réservait comme surprise.

Les deux surveillants n'avaient pu échapper au réveil matinal fatidique du lendemain de noël. Comme la plupart des parents il faut dire ! Et tranquillement, ils s'étaient servi un café tandis que les enfants se précipitaient sur leur cadeau respectif.
L'un des surveillants, certainement plus réveillé que l'autre avait soudain eu une révélation ... le papier cadeau n'était pas le même que celui qu'ils avaient utilisés pour emballer les cadeaux des petits.
Se précipitant dans la salle à manger, il n'eut que le temps d'ouvrir la bouche pour manifester sa désapprobation, que les cadeaux étaient déjà ouvert et que les boites en cartons arborant des marques aussi diverses que variées le confortait dans sa frayeur ...
... ce n'était certainement pas les cadeaux qu'ils avaient préparés une semaine auparavant.

Lucie sortit la carte de noël de la boite, et la lu un sourire sur les lèvres, tandis qu'Eric le surveillant se précipitait dans la pièce en renversant un peu de café sur le tapis.


Quote:Pour noël, et comme cette année tu as été particulièrement sage, les lutins et moi-même avons décidé de te faire un cadeau exceptionnel et unique !

La lettre que tu m'as adressée m'a particulièrement touchée, à l'instar de mère noël, et devant l'espoir que tu nourris à retourner à la vie familiale normale je n'ais pas pu rester insensible.

Pour ce noël de l'an 2009 mon enfant, je te ramène tes parents !
(en chair et en os)

Père-Noël

Curieux ça ... La petite Lucie s'interroge. Comment le père noël a pu retrouver ses parents, alors qu'elle même ne les connait pas ? Et comment pourrait t-il être dans une boite aussi petite ?
Lucie a déjà vu de vrais parents ... ceux d'autres enfants bien entendu. Et ils ont le gabarit normal d'un adulte lambda.

Qu'à cela ne tienne, Lucie croit en la vraie magie de noël ! Plongeant les mains dans son paquet, elle en sort un objet mou, froid, et qui sent fort, bien emballé dans une poche plastique.

Tout comme ses amis a ses cotés, elle déplie l'emballage plastique et ses yeux brillant de la lueur magique que seuls les enfants ont le matin de noël, elle découvre son cadeau.


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhh

Le cri qu'elle lâche de tout le souffle de ses petits poumons est aussitôt répercuté par tous les autres enfants de l'orphelinat. Elle lâche le bras grisâtre aux ongles longs et noirs qu'elle tenait entre ses mains, et courant se blottir dans un coin de la pièce, elle pleure toutes les larmes de son corps.

Les autres enfants ne sont pas de reste, et c'est la débandade dans le salon de l'orphelinat.

Eric vomit le repas de la veille en tombant a genoux, tandis que Johan le rejoint en courant, alerté par les cris désordonnés et hystériques des enfants.

Lucie lève les yeux sur les adultes, et entre deux sanglots demande :


on n'a pas été assez sages c'est ça ?
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