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[RP incarnats] La recherche des dealers commence
#1
*Sakina ne savait trop que faire, les cadavres s'accumulaient sans que des pistes concrètes se présentent.*

*Passant quelques coups de fils aux autres participants, elle tente de les relancer, que toute les pistes soient explorées au plus vite.*

*Il faut prendre les choses en main, rien ne sert d'attendre à ne rien faire, elle prend un métro et se rend au centre-ville, le soir tombe, le ciel est couvert, mais la pluie ne semble pas prête à tomber.*

*Commence alors un long tour du quartier, abordant les clochards, leur offrant une petite piècette ou une cigarette, posant inlassablement les mêmes questions.*


Dommage que ce soit ces clopes sans le moindre effet qui soient légales, je me souviens d'un tour en Hollande... à, ça c'est un pays ! Ils avaient vraiment de tout... herbes, champis, pillules... mais bon, j'imagine que ça n'existe pas trop à Immac...

*D'un ton légèrement déçu, elle scrute ainsi chacun d'un discours qui se veut plus intérrogateur que factuel.*

*Chemin faisant, elle passe dans les bars, tentant de répérer d'éventuels drogués ou dealers, payant un coup aux ivrognes locaux, puis tentant également de les faire parler...*


Dommage que ce soit cette binouze sans le moindre effet qui soit légale, si seulement,... ! Mais bon, qu'espérer... on est qu'à Immac-sur-Sable ici...

*Toutes ces tentatives échouant, elle s'arrête finalement dans un bar, visiblement un peu louche et s'accoude au comptoir seule. Prenant un air triste, elle contemple son verre. Aux gens qui l'approchent, elle répond d'une voix légèrement larmoyante.*

Vous n'imaginez pas tout ce qui m'arrive... enfin, ça me déprimerais encore plus d'en parler... si seulement j'avais l'alcool joyeux, mais il me déprime encore plus. Pourquoi n'y a-t-il donc que les clopes ou l'alcool pour se détendre à Immac...

*Quand un dragueur n'a visiblement ni informations, ni drogue à offrir, elle l'écarte si possible afin de reconstituer sa solitude.*

*Enfin, un jeune, genre pas 18 ans ou tout juste vient la voir.*


Rendez-vous ici demain soir même heure, avec 100€ et je vous file un échantillon, d'acc'? Vous m'avez l'air de quelqu'un de sûr.

Oh, vous êtes vraiment trop gentil ! Je serai là demain sans faute !


*Toute contente d'avoir enfin une piste à suivre, Sakina commande un nouveau verre et laisse partir le jeune homme, montrant ostensiblement qu'elle ne cherchera pas à le suivre.*

*Elle profite de la journée suivante pour se rééquiper quelque peu et passe par la banque de façon à disposer de suffisament de cash.*
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#2
*Elle retourne alors dans le bar, prenant place dans une table un peu à l'écart, donnant à la jeune femme une bonne vue de la salle et la plaçant dos à un mur. Elle pose son anorak sur le dossier de sa chaise, vérifiant que son fidèle katar y est toujours bien dissimulé.*

*Elle commande un ballon de rouge pour patienter, en attendant que revienne le jeune homme.*

*Le jeune homme revient, se pose en face*


File l'argent et t'auras ce que tu veux...

*Sakina sort discrètement un billet de 100€ de sa poche, le montrant uniquement à son interlocuteur.*

C'est de la bonne, j'espère... Mais puis-je d'abord voir ce que vous avez à offrir? Peut-être dans un endroit plus discret...

Si cela me plait, comment puis-je me refournir? Vous êtes régulièrement ici ou bien il y a un moyen de vous recontacter? Le pire qui pourrait m'arriver serait que ceci me libère de mes soucis pour y retomber ensuite...


*Le jeune la regarde, souriant l'air avide.*

Ouais sûr.

*Il sort, discrétos de sa poche un sachet de 5 comprimés, bleus, ressemblants à des pastilles rondes. Puis il reprend, à voix basse.*

Bon, on deale? Et comptez sur moi pour qu'on se retrouve, mais dans d'autres endroits, c'est un peu dangereux ici. Vous avez un numéro de portable?

*Sakina glisse le billet de 100€ vers le jeune homme et prend le sachet, qu'elle glisse dans une poche.*

*Elle écrit son numéro sur un bout de papier qu'elle tend au jeune homme.*


Voici, recontactez-moi, si votre produit me plait, je vous en acheterai surement plus quand j'aurai eu l'occasion de l'essayer. Vous ne laisseriez pas une pauvre femme comme moi dans le besoin j'espère...

*Faisant une petite moue destinée à créer un peu de pitié dans le chef de son interlocuteur.*

Et puis, vous aurez tout à y gagner... Bonne soirée.

*Lui faisant un clin d'oeil, elle glisse un second billet vers le dealer, puis se lêve et quitte le bar.*
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#3
*Prenant soin d'être discrète, Sakina suit le jeune homme jusqu'à la Banlieue Nord-Est, où il semble rentrer chez lui.*

*Elle note l'adresse, puis prend son téléphone et contacte ses collègues.*


Ok le gars, j'ai trouvé un gars qui semble être dealer, je ne sais pas dans quelle mesure. Rendez-vous dans les marches pour discuter des mesures à prendre.

*Enfin, elle repart, en contemplant ces petites pastilles.*
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#4
*Profitant de la relève, Sakina se rend jusqu'à la mairie, où l'incarnat de Francky vaquait à ses occupations.*

*Evitant de trop se faire remarquer, elle rejoint finalement celui-ci dans un coin discret, et lui montre les petites pillules.*


Salut mec, désolé de te déranger, mais la situation au niveau des drogues est assez grave et on m'a dit que le pouvoir de psychométrie pouvait faire des merveilles... tu pourrais tenter de voir ce que tu peux apprendre sur cet objet? Je te laisse retourner tranquillement à ton piratage dès que c'est fini.

*Vérifiant qu'il n'y a personne à proximité, elle passe le sachet à son interlocuteur, visiblement imatiente.*
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#5
L'angeek était en train d'attendre Dico D'or avec qui il devait bosser. Il se mit a sourire a Haderas, tout content d'être utile.

Bien sur m'sieur ,j'vais tenter le truc mais j'vous préviens, c'un upgrade récent et j'suis pas encore trop pro dans l'utilisation d'ce truc !!

Il attrape les pillules et se concentre.
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#6
Aprés quelques secondes Francky rouvre les yeux .

Ouaouh !! Ben on peut dire qu'ces p'tits trucs voyagent pas mal.
Bon, C'que j'peux t'dire c'est que J'les ai vu passer plusieurs fois d'mains en mains . D'abord, ca dormait tranquillement dans une pharmacie, puis ca a été foutu dans un sac, traversé un grand hall , puis donné a une nana sur le bord de l'eau. Après ça a passé trois jeunes avant d'arriver dans tes mains .


Il redonne discrètement les pilules à Haderas.

Bon maintenant, j'espére que Dico sera aussi rapide que toi, parce que j'ai a faire et j'sais pas ou il est pour m'présenter au maire la !!
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#7
Tu cartonnes complètement, gars. Merci beaucoup pour les infos, et bonne chance pour ton autre opération.

*Sakina s'éloigne en vitesse de la mairie en espérant ne pas avoir attiré l'attention.*

Reprennant son téléphone. Francky nous a fait des merveilles, il faut encore qu'on reconstitue le puzzle, mais maintenant on a toute les pièces.

*Elle trouve une cabine téléphonique et empoigne le botin, pour localiser des pharmacies.*
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#8
*Revenant du côté de chez son dealer, Sakina commence à surveiller son habitation, le suivant lors de ses allées venues, tentant si possible de repérer des comportements étranges ou des échanges, tout en restant assez loin pour ne pas être repérée.*
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#9
Le schéma, classique, se répète inlassablement:

0700: La cible sort de chez elle, retrouve des potes, ils se grillent une clope et partent au lycée, jusque vers 1500.

1500: La cible va dans un bar, boire des binouzes avec ses potes, puis l'un de ses potes, un grand asiatique, leur file des pilules contre du fric, quand ils en ont.

1530: La cible va se mettre minable avec ses potes dans un coin, à grand coup de pilules.

1800: Il rentre chez lui.

2000: Il ressort parfois, retrouver les potes et faire le con en ville.

2300: Il revient, seul ou bien accompagné, chez lui.
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#10
*Sakina a filé ce salopard de traître à face de citron, enfin l'asiatique, pendant toute la journée, sans grand résultat, quand soudain, ce dernier, alors que la nuit commence à tomber doucement, sans se blesser, se rend dans les champs de la Banlieue Nord. Il commence à faire sombre, les hautes herbes rendent la vue difficile, mais Sakina parvient à le suivre tout de même. Il arrive en plein milieu des champs, après avoir passé un couple de jeunes qui révisent leur cours d'anatomie.*

*L'asiatique, appelons le Mao pour simplifier, bref Mao, rencontre un homme, plus âgé, bien la trentaine, que l'on nommera Lénine. Lénine, est blanc, grand, porte une barbe, des lunettes de soleil, des cheveux bruns courts et fume un cigare. Il est vêtu comme un véritable militaire, en tenue camouflage kaki, avec une casquette de Baseball.*

*Il salue le jeune, lui demande l'argent, qu'il lui remet, mets la main dans sa poche et... *

*Les oiseaux présents non loin s'envole alors que Mao s'effondre, terrassé par une balle d'une SIG P220S de Lénine, tirée à bout portant, en pleine poitrine. Mao part violemment au dos et commence à se vider de son sang. L'homme se penche sur le corps encore chaud, récupère le portable de sa victime, s'y attarde longuement, puis passe un appel, en hébreu. Il raccroche ensuite et écrase le portable sous sa chaussure. Puis il repart, comme si de rien n'était...*

*Sakina reprend la filature, même si elle a changé de prédécesseur. Elle s'arrête toutefois un instant à côté du cadavre de Mao, et récupère les morceaux du portable écrasé.*

*Elle se met alors à suivre le Russe, toujours sur ces gardes, et se permettant de se rapprocher un peu pour ne pas le perdre dans l'obscurité. Après tout, s'il fait noir, elle est elle-même moins détectable.*

*Sakina suit donc son nouvel ami, qui se dirige vers le Sud, se rend au centre ville, s'engouffre dans le métro non loin de la banque, soucieux d'être suivi ou non.*
*Attrapant un petit journal au passage, Sakina l’y suit en restant à distance, et fait mine de remplir le Sudoku de la dernière page.*

*Lénine descend enfin à Fleuve, et se dirige vers l’escalier, devant lequel traînent trois racaille, des jeunes avec pantalons qui monte pas au delà des genoux, le sweat à capuche et du rap très fort dans les oreilles.*

*Et soudain, Lénine qui passe devant les cailleras, enfin, relativement, ce fourbe de Trotsky, l'une des racailles, le plante chanmé avec un poignard, puis se précipite vers Sakina avec ses potes pour la maraver*

*Celle-ci révèle alors le katar qu’elle cachait sous son trenchcoat, bien plus impressionnant que le surin du voyou d’en face.*


Vous êtes sûrs de vouloir en tâter ?

*Malheureusement les bandits ne semblent pas intimidés, et il faut bien en venir aux mains, dans une mêlée au cours de laquelle Haderas prend aisément l’avantage vu sa force et sa technique. Deux des voyous sont déjà morts quand soudain…*

*Alors que la racaille se glissait traitreusement dans le dos de Sakina, un coup de feu, produisant un bruit puissant caractéristique d'une arme de gros calibre, claque dans l'air et projette l'imbécile contre le mur, le repeignant en rouge. L'homme souffle sur son arme encore fumante.*


Eat that, sucker!

*C’est le Lieutenant Hutschemeckers qui passait par là, et qui a massacré la dernière racaille d’un coup de Desert Eagle.*

*Mimant la surprise et le soulagement.*


Ouf ! Heureusement que vous êtes arrivé, je ne sais pas ce que ces voyoux me voulaient, mais je n'ai pas l'impression que c'était du bien. J'ai même bien cru que j'allais y passer.

Il me semble en avoir vu un qui faisait le guet - peut-être pour repérer des cibles ? - là-bas, plus loin dans la station, vous devriez aller vérifier... mais de grâce soyez prudent !


*Sakina s'approche du corps de Lénine pour vérifier s'il est encore vivant. Elle en profite pour fouiller ses poches, récupérant son portefeuille et son téléphone, ainsi que tout autre objet qui pourrait être utile, dissimulant alors tout ceci dans son sac. Ceci lui donne l’occasion d’entendre son dernier murmure.*

Direchy he 'eschchet 'el mey.

*Le lieutenant s’éloigne un peu, puis revient bredouille.*

Ca va m'dame? Ces racailles ne vous ont pas blessé? Rangez cette arme je vous prie. Heureusement que j'étais là, un peu plus et ce fou qui a déjà tué 3 personnes en tuait une quatrième. Vous allez bien? Racontez-moi ce qui s'est passé.

Hé bien, je n'en sais trop rien mon bon monsieur. Je descendais tranquillement du métro quand j'ai vu ces trois individus se ruer sur celui-ci et le poignarder. Ils se sont ensuite jetés sur moi, mais heureusement, j'ai suivi quelques cours de self défense et j'ai pu les empêcher de m'occire jusqu'à votre arrivée providentielle.


*Contrariée qu’il ait vu son katar, elle ne peut que le lui tendre.*

Ce katar appartenait à l'un des malfrats, j'ai heureusement réussi à l'en désarmer... Ca m'a aidé à les tenir à distance.

*Ils échangent leurs numéros, puis se quittent, ce qui permet à Sakina de fouiller les corps des autres malfrats, et d’examiner ses trouvailles. Parmi celle-ci, une photo de Lénine, qui était visiblement ciblé. Sakina la fit parvenir à Francky pour qu’il l’examine.*

*Elle se rend ensuite dans une librairie et prend ensuite un dictionnaire hébreu afin de traduire ce quelle peut. A nouveau, la piste est ténue, mais renvoie toujours au même
endroit.*


‘Trouve la fille au bord de l’eau.’
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