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Un étrange message…
#11
Le veille homme marchait lentement, s’appuyant sur sa canne. Il grognait, rallant contre la quantité inacceptable d’immigrés qui occupait les bans de l’église qu’il venait de quitter.
Tous ces traîne-misère qui mangeait les allocations sur le dos des vrais citoyens, et qui préféraient s’entasser dans l’église à mendier.

Il stoppa ses grognements pour forcer l’allure vers le distributeur de billet, il avait besoin de monnaie pour acheter son pain.
Arrivé devant le distributeur il lâcha un juron : Un de ces parasites d’immigrés qui vol le pain des Français avait tagué le distributeur á la bombe de peinture jaune.

Le tag disait :

« - n'en resta plus que cinq. »
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#12
Le commissaire bourrait sa pipe de tabac frais quand on frappa à la porte du bureau.
Entra le facteur qui avait pour lui un télégramme, ce qui surpris le policier : pratiquement plus personne n’utilisait le télégramme de nos jours, spécialement pour envoyer dans la même ville que l’envoyeur.

Questionné, le facteur lui dit avoir vue l’envoyeur, une asiatique blonde qui avait passé commandé cinq fois le même message : un pour le commissariat, un pour la mairie, un pour l’église, un pour la discothèque, un pour l’Immac-Hebdo.

A ces mots le commissaire s’empressa de regarder le télégramme qui disait :


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Cinq petits nègres bien armés -STOP- étaient avocats à la cour, -STOP-
L'un d'eux finit, de 1m74 pour 58 Kg, -STOP- deux jour plus tard en haute cour -STOP-

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#13
L’inspecteur ruminait, marchant de long en large autour des lieux du crime.
Devant lui s’élevait la mairie et son parc et sur l’autre rive du fleuve les curieux morbides s’accumulaient.

Il pesta contre la pluie qui réduisait les quelques évidences disponibles à néant, et se dirigea vers l’équipe scientifique pour voir s’ils avaient du nouveau.

« De toute évidence, la victime a sut se défendre, il y a des marques de lutte sur le corps, et le médecin légiste a retrouvé un morceau cassé de la lame d’un couteau de combat entre ses côtes », dit l’un d’eux.

« Pas de quoi fouetter un chat. Et c’est pour ça qu’on les paie…» grommela l’inspecteur quand un blanc bec ouvrit son clapet : « Mais est-ce que l’on ne devrait pas opérer comme une vraie enquête de police ? Comme établir un profil, comprendre la méthode, établir les victimes potentielles au-delà de ce qu’il nous donne ? Il joue avec nous. Au lieu d’utiliser notre intelligence pour comprendre et anticiper ses gestes, on se limite bêtement à suivre son plan. »

« Encore un qui aurait mieux fait de se taire… C’est la faute à toutes ces conneries comme leurs jeux-vidéo, l’Internet ou les bêtises des séries télé. Bientôt ces bleus vont nous sortir qu’ils peuvent prédire quand et qui il frappera. Bande de p’tit con », grogna t-il pour lui-même en regardant les derniers mots écrit par l’assassin :

« - n'en resta plus que quatre. »
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#14
Il ouvre la fenêtre pour laisser l’air frais entrer dans le taxi.
Il est heureux. Il en a fait des villes à mendier, à boire. Des plus jolies et des plus prestigieuse que celle-ci.
Moins dangereuse aussi… Beaucoup moins dangereuse…

Et pourtant, c’est ici que sa vie recommence.

Ironie du destin ? Peut-être. Mais tant mieux alors.
D’un clochard alcoolique il est devenu un chauffeur de taxi respectable… Et sobre!

En fait le boulot marche si bien qu’il a pensé un temps racheter le taxi que lui prête la mairie…
Non… Cette ville veut grandir. Il le sait. Il le sent. Et il a l’intuition que rester dans les petits papiers de la mairie pourra lui ouvrir d’autre porte vers d’autres rôles plus important.

Il pouffa de rire en s’écoutant penser : Voilà qu’il se met à parler en homme d’affaire, mais où vas le monde !

C’est l‘heure des dédicaces !
Hier un client lui dédicacé le classique « On The Road Again », ce qui l’a fait bien rire.
Il monte un peu le son pour écouter les derniers titres à la mode sur « La Radio Des Sables ! », la radio officielle de L’Immac. La chanson « Oups ! I did it again » vient de finir et l’animateur commence à lire les messages qui y sont associés.

…Fred pour sa mom qu’il adore, et son pote Ericu le con-couillu ! C’était dédicacé aussi pour le commissariat, la Mairie, l’Eglise, la Discothèque, et le journal l’Immac-Hebdo, par KillerMan avec le message :


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Quatre petits nègres bien armés se baignèrent au matin,
Apres deux jours dans l’eau, Poisson d'avril goba, blond aux yeux bleus, l'un,

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#15
« P’tain d’bonsoir ! » Fit l’inspecteur en rattrapant son chapeau que le vent venait de lui faucher. « Encore un putain de jour, avec un putain de cadavre de plus »

Il inspira une bouffé de sa pipe et souffla la fumé dans l’air du soir Immacien.

Il regardait d’un œil méprisant les passants, p’tites mère aux culs serrés, grenouilles de bénitier hypocrites, toute la flopée d’immigré qui vient abuser de la charité du prêtre et des français.
« F’raient bien d’retourner chez eux et bosser un peu, ça f’rat avancer leurs pays au lieu de v’nir voler les sous des français. »

Un des agents chargés de recueillir les témoignages s’approcha de lui, mais son air en disait déjà trop.
« Encore une fois, une nouvelle description, encore une fois, des témoins qui se contredisent… Tant de gent qui sortent constamment de l’église et personne pour rien remarquer… Mon cul oui ! ! Tous des pourris qui se couvrent entre eux ! Il suffit de voir le nombre d’armes vendues dans cette ville pour savoir que se sont tous des criminels. »

L’inspecteur cracha de dépit et ajouta en grognant « Celui-là est juste un peu plus déranger que les autres… » avant de s’éloigner du distributeur où avait été tagué cette putain de phrase.

« - n'en resta plus que trois. »
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#16
La directrice de L'Immac-Hebdo soufflait sur son bol de café en regardant le soleil descendre à l’horizon. Son souffle se finit en soupir : elle avait de plus en plus de mal à continuer la publication de l’Immac-Hebdo, pas faute de lecteurs mais faute de journalistes pour écrire les articles. Avec un peu de tristesse dans son regard, elle prit place sur la chaise de son bureau et commença à feuilleter l’édition du jour.

Elle survola la majorité des articles, les ayant écrit elle-même et se mit à éplucher les annonce, une des rares colonnes qu’elle ne supervisait pas directement, quand soudain elle s’étrangla dans son café, lâchant le bol et manquant de brûler avec le liquide ses jolies jambes qu’elle prenait tant d’heures à garder en forme a la salle de gym.

D’une manière un peu désespérée, elle regarda la ville par la fenêtre. Malheureusement les camions étaient partis depuis plusieurs heures et à ce moment précis la moitié de la ville devait déjà avoir remarquer la petite annonce qui disait :


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Trois petits nègres bien armés s'en allèrent au zoo,
Au bout de deux jours un ours de l'un, aux yeux Noirs et aux cheveux Châtains, fit la peau

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#17
Il n’y comprenait plus rien !

Ce matin encore sa vie était tout ce qu’il y a de plus normal.
Il avait embrassé ses parents avant de monter dans le train.
Il était excité par l’idée d’être enfin sur le terrain.
Il avait pris le train pour une ville de campagne, endroit idéal pour faire ses premières armes, un endroit un peu paumé appelé L’Immac-Sur-Sable.
Il s’imaginait déjà être Colombo parmi les autres détectives de la police nationale.

Et puis le train était arrivé en vue de la ville, et là tout c’est mis à partir en vrille :
Déjà un appel du commissaire sur son portable : Il lui ordonnait d’aller directement enquête a propos d’un meurtre, situer a quelque dizaine de mètre de la gare des qu’il serait arrivé. Pourquoi pas, s’était-il dit alors, mais ce fut quand il appris qu’il serait seul sur l’enquête car les autres policiers ne pouvaient pas et ne voulaient sortir car « ils » avaient commencer a se faire la guerre dehors en massacrant les jeune défavorisé de la banlieue sud-est, tout en tournant autour du commissariat.

Sa première pensée fut « C’est un bizutage pour les nouveaux ! » Forcement, ça ne pouvait être que ça.
Pourtant, en sortant de la gare pour se rendre au lieu indiqué, il remarqua un nombre effroyable de gens armés plus ou moins ouvertement, les soldats du GIGN qui passait en van, ouvrant le feu sans distinction sur deux civils qui se frappaient à coup de batte de base-ball et de surin.

Lui-même, arrivé sur les lieux du crime, entendit ce qui sembla être une exécution mafieuse à quelques mètres du meurtre précédent. Il n’eut pas le temps d’intervenir que déjà les criminels s’étaient échappés, apparemment emmenant avec eux le cadavre de leur nouveau forfait.

Il retourna sur les lieux du premier meurtre, où il ne trouva qu’un seul indice, une phrase qui disait :

« - n'en resta plus que »
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#18
Ce soir les officiers supérieurs des services de police de l’Immac étaient en « Réunion Exceptionnelle Mensuelle Pour La Communication Et La Collaboration Inter Service ».
Cela signifiait une soirée entre gradés dans un garage aménagé pour pouvoir y jouer au billard, au poker, y fumer des cigares, y regarder la télé les pieds sur une table basse bricolée pour l’occasion, y déguster du bon wiski, du bon vin et différents cocktails en se laissant aller.

Le commissaire et quelques inspecteurs discutaient, assis sur le canapé, quand quelqu’un zappa sur la chaîne locale, L’Immac-TV.

La météo venait de finir et la camera revenait sur le plateau du journal télévisé quand il y eut soudain un grand silence dans le garage : A l’écran la présentatrice avait le buste et la tête allongé sur son bureau et était en train de pleurer à chaude larme, le canon d’un pistolet ressemblant à un magnum dans la bouche.
Le sol du plateau semblait avoir été partiellement arrosé avec un liquide rouge.
L’arme elle-même était tenue par un homme de couleur noire, dans la quarantaine, apparemment dans les 1m80, pour plus ou moins une centaine de kilo.
Le commissaire lâcha son verre qui versa son contenu sur son pantalon : Il reconnaissait Hartmann Gertrude, le suspect principal dans la récente série d’assassina en ville de ces derniers mois.

Celui-ci, tout sourire, se tourna en direction de la camera, et s’adressa au téléspectateur tout en attrapant sur sa tête le bout de ce qui ressemblait à un masque de latex extrêmement fin :

« Bonjour à tous, joyeux habitants de l’Immac-Sur-Sable. Permettez-moi de me présenter : Je suis… »

Tout en parlant, il déchira le masque de latex, révélant sous les traits de cet homme noir une femme d’origine asiatique.
Le commissaire eut l’impression que quelque chose ne collait pas, un peu comme lorsqu’il avait regardé le film « Mission PasPossible 2 » où l’acteur, une espèce de perche allemande blonde musclée et anorexique, retirait son masque en latex pour révéler qu’il était en fait le nain scientologue joufflu déguisé, Taum Crouze.
Une espèce d’erreur dérangeante dans les proportions en fait.

« … Je suis Isabau Janlet, j’ai 43 ans, je mesure 1m89 et je pèse 125kg. J’ai les yeux verts et les cheveux bruns. Je suis, bien sur, de type Oriental. Je suis celibataire et j’aime les hommes et les femmes soumis et bien fait.
Je suis responsable d’une série de meurtre ayant eu lieu durant les six derniers mois dans cette ville.
Ce fût beaucoup de fun, et je voudrais profiter du fait que je suis à la télé pour passer deux ou trois messages personnels :

- Félicitation aux grenouilles de bénitiers aux petits culs emplumés pour leur initiative. S’ils n’ont pas sauvé le huitième petit nègre, ils ont réussi à m’arrêter avant que je disparaisse dans la nature, encore que ma paresse ait joué une part importante dans cette affaire.

- Honte aux danseurs de la discothèque aux petites bites cornues pour leurs inactivités, les moules du bassin d'Arcachon ont une escuse pour être aussi peu réceptivent, vous vous êtes juste pathétiques.

- Honte, mépris et humiliation pour les danseurs qui prétendent porter un Jugement sur la manière dont les autres danses ! Vous étiez prédestiné à me courir après alors que vous étés restés les fesses flatuleuses et féniassent sur les banquettes graisseuses autour de la piste de danse.

- Honte enfin pour leurs équivalents religieux ! A défaut des danseurs c’était vous qui êtes sensé avoir l’intelligence et les compétences nécessaires pour m’attraper. Et pourtant, de tous les patrons présents dans cette ville vous êtes les seuls que je n’ai jamais vu une seule fois sur mes talons. Hors des bureaux sécurisés du grand gâteux le monde doit vous faire bien peur. »


A ces mots un bruit sourd se fit entendre hors caméra.
La femme détourna son attention vers le bord du studio de télévision, avant de revenir regarder l’objectif.

« Il semblerait que nos amis du GIGN soit sur le point d’arriver, ce qui est un peu trop tôt. Si vous voulez bien m’excuser, je vais faire qu’ils soient retenus encore quelques instants… »

Elle retira son arme de la bouche de la présentatrice, avant d’en vider la moitié du chargeur dans le crâne de cette dernière, le faisant exploser en direct. Des morceaux de cervelle volèrent un peu partout sur le plateau de télévision, et certain éclaboussèrent même la camera..
Traînant le corps par le chemisier, la femme se dirigea vers la porte du studio. Une minute plus tard elle revint au milieu du champ de vision, le chemisier de la présentatrice encore en main, visiblement satisfaite de ce qu’elle venait de faire.
Apres avoir essuyé l’objectif de la camera avec l’étoffe, elle repris la parole :

« Voila qui devrait nous donner un peu plus de temps…
Où en étais-je ? Ah oui ! Etant donné que les grenouilles m’ont stoppé après le huitième petit nègre, j’ai le plaisir de leur annoncé qu’ils ont sauvez le neuvième, puisque je passe directement à la fin du poème :

« Un petit nègre bien armé se retrouva tout esseulé,
Se pendre il s'en est allé
- n'en resta plus... du tout. »



Voilà !
Pas de date, pas de description, pas d’indice. Vous avez tous de quoi pouvoir prédire mon prochain meurtre avec une relative exactitude, il est donc temps de me démontrer vos capacités d’analyse et vos talents de déduction!
C’est la dernière ligne droite ! Le grand final! Impressionnez-moi ! Eblouissez-moi !
Arrêtez-moi quand je serais sur la route de la sentence finale ! »


Apres avoir salué la camera, la femme allait partir quand elle sembla se raviser.

« Oh ! Et si vous croyez qu’il y a trop de variable à prendre en compte, c’est que vous n’usez pas assez de votre matière grise. Apres tout… »

Se saisissant de l’étoffe, elle la fit passer devant elle et quand son visage redevint visible, ce fut au tour de l’inspecteur principal de recracher le contenue de son verre sur le sol : il venait de reconnaître le visage du jeune blanc-bec, l’apprentis policier qui s’était occupé avec lui, du sixième meurtre.

« … Apres tout, ce n’est pas comme si je ne vous avais jamais indiqué la marche à suivre, n’est-ce pas ?»

On entendit, hors caméra, le bruit d’une porte que l’on enfonce.
Le jeune homme, regarda alors en direction de la camera, lui fit un clin d’œil et envoya sur le sol une petite sphère en verre, provoquant un épais nuage de fumée.
Quand celui-ci se dissipa, on pouvait voir à l’écran les hommes du GIGN entrain de fouiller la pièce, mais aucunes traces du jeune flic ou de la femme assassin.
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