08-31-2005, 08:27 PM
Le soleil se couchait, cette journée avait bien commencé, pourquoi finirait-elle mal ?
L'ombre s'insinuait dans tout les reliefs du bitume. Un homme foulait ce bitume.
Le paysage était assez impressionnant, le soleil éclairait la grande banque centrale
d'Immac sur Sable et lui donnait un air important.
Cet homme entrait dans la banque centrale...
La banque était assez chic, le marbre que je foulais me rendait plus imposant.
Je vois un homme assez important, assez vieux... assez ou peut être trop.
Il se tenait derrière le comptoir, mais dès que j'arrive, s'éclipse et
demande à une stagiaire de m'accueillir. Déjà ça se compliquait.
Anaïs me recevait donc. J'aimais bien son badge. Quoique, après réflexion,
je l'aimais bien tout court.
Je vous fais fi de toutes les formules de politesse, mais cela commença à peu près
comme ça...
"Vous désirez quelques renseignements ?" dit-elle d'un ton hautain.
Comme ça, elle aimait être supérieure. Je devais essayer...
"Vous me paraissez être une femme pleine de talent et présentant un brillant avenir
dans ce magnifique édifice, vous devez donc être au courant d'un retrait important
devant être fait ici même ?"
"Un retrait ??? Mais quel retrait monsieur..." me répondit-elle d'une façon qui me
dégoûtait un peu.
"Un retrait d'espèces au nom de..."
Je crois qu'il est venu le temps de
m'introduire : je suis un homme comme un autre, ni meilleur, ni pire.
Enfin, pire, si, en tout cas c'est ce que mes vêtements usagés laissaient
entendre. Où en étions-nous ? ah oui...
"...au nom de Smith, John Smith."
Elle me regardait attentivement, je n'aurais pas pu faire moins bonne impression.
Il était toujours temps de me rattraper. Je rajoutais dans la foulée ces quelques
mots la déshabillant du regard, évitant de lui laisser le temps de répondre.
"Ce tailleur vous va à ravir, vous devriez mettre du blanc, cela vous rendrait
encore plus belle. "
Elle me semblait timide et fragile.
"Heu... Merci beaucoup c'est très gentil."
Pathétique... De nos jours avec la tonne de prince charmant et d'amour véritable
que mangent les enfants, les déceptions devenaient monnaie courante et il devenait
de plus en plus facile de faire jouer les sentiments en sa faveur.
Elle se reprit enfin et continua.
"Alors oui Monsieur Smith, j'ai bien votre nom sur le registre, mais voulez vous me
rappeler l'opération que vous voulez effectuer ?"
Sur ces mots mon esprit se réveilla, j'étais trop confiant, j'aurais du réfléchir.
Si je dois faire un retrait important la personne en face devrait être au courant.
Je m'adresse donc à la mauvaise personne. Il faut que je me reprenne...
"Oui, je voudrais vider mon compte." C'est bon j'allais arranger les choses,
Je lui donnais les documents nécessaires. Elle me faisait de l'œil.
Pendant ce temps je reçu un message. Quelle camelote les téléphones de nos jours.
Je devais m'adresser au banquier, j'avais le nom du compte, le code et le mot
de passe. C'est bon Je sortais de ma confusion et devais tenter une approche.
"Regardez, en retirant ce gilet, votre tailleur ressort et vous donne un air somptueux"
J'approchais mes mains de ses épaules et je faisais lentement glisser son gilet.
J'avais fais d'une pierre deux coups : Le banquier apercevant la scène commençait
a s'intéresser à ce qu’il se passait et la stagiaire était à moi.
Je devais maintenant faire comprendre au banquier que je devais lui parler.
Commençant à m'en aller, je pris mon plus bel air indiquant une réflexion aussi intense
que poussée. Ce qui fit comprendre à la stagiaire que j'avais encore des choses à faire.
"Voila, je dois faire un retrait pour un ami, Monsieur Cramer."
La stagiaire paraissait occupée sur son pc et le banquier n'eut pas de réaction.
"Vous auriez son numéro de compte ?" me demanda-t-elle.
J'en profitais pour glisser le mot de passe.
"je le cherche... tenez, il me disait même l'autre jour :
"je m'achèterais bien une "Maison Rurale et ancienne" avec les cours du marché en ce moment"
... Ah !! Voila ! Voila le numéro : 152325"
Malheureusement, aucune réaction de la part du banquier. J'avais beau essayer, cela
ne marchais pas, c'était bien dommage, avec tout le bon cœur que j'avais mis dans
cette entreprise. Enfin venons en aux faits. C'est la qu'elle me sauva la mise...
Après avoir froncer les sourcils elle m'annonça : "Je reviens, je vais chercher mon supérieur"
Voila, sauvé.
Le banquier prit la place de la stagiaire et tout se passait mieux.
Monsieur... Comment s'appelait-il déjà ? enfin, Il me vendait son sourire Bright,
je lui vendais mon sourire commercial. Monsieur... le banquier me pria de l'accompagner
dans la grande salle. Une fois la bas, les choses s'enchaînèrent et en très peu de temps
l'argent fut entre mes mains. Le... banquier m'offrit une blague vaseuse sur les
généreuses donations de M. Cramer et me raccompagna. En passant, avant la sortie,
je glissais quelques mots a l'oreille de la charmante jeune femme de l'accueil.
"Retrouvez moi a la discothèque ce soir, nous pourrons nous... divertir."
J'entends encore le banquier demander à la femme ce que je lui avais demandé
et sa réponse : "Rien, rien, M. Roustier"
Oui, Roustier, c'est ça, il s'appelait Roustier...
L'homme repartait le sourire aux lèvres, l'argent en poche, le soleil couchant avait atteint l'horizon.
L'ombre devenait forte et puissante, prenant possession du royaume de la nuit.
Finalement tout ceci c'était plutôt bien déroulé. Il n'y avait pas de raison que cela finisse mal...
L'ombre s'insinuait dans tout les reliefs du bitume. Un homme foulait ce bitume.
Le paysage était assez impressionnant, le soleil éclairait la grande banque centrale
d'Immac sur Sable et lui donnait un air important.
Cet homme entrait dans la banque centrale...
La banque était assez chic, le marbre que je foulais me rendait plus imposant.
Je vois un homme assez important, assez vieux... assez ou peut être trop.
Il se tenait derrière le comptoir, mais dès que j'arrive, s'éclipse et
demande à une stagiaire de m'accueillir. Déjà ça se compliquait.
Anaïs me recevait donc. J'aimais bien son badge. Quoique, après réflexion,
je l'aimais bien tout court.
Je vous fais fi de toutes les formules de politesse, mais cela commença à peu près
comme ça...
"Vous désirez quelques renseignements ?" dit-elle d'un ton hautain.
Comme ça, elle aimait être supérieure. Je devais essayer...
"Vous me paraissez être une femme pleine de talent et présentant un brillant avenir
dans ce magnifique édifice, vous devez donc être au courant d'un retrait important
devant être fait ici même ?"
"Un retrait ??? Mais quel retrait monsieur..." me répondit-elle d'une façon qui me
dégoûtait un peu.
"Un retrait d'espèces au nom de..."
Je crois qu'il est venu le temps de
m'introduire : je suis un homme comme un autre, ni meilleur, ni pire.
Enfin, pire, si, en tout cas c'est ce que mes vêtements usagés laissaient
entendre. Où en étions-nous ? ah oui...
"...au nom de Smith, John Smith."
Elle me regardait attentivement, je n'aurais pas pu faire moins bonne impression.
Il était toujours temps de me rattraper. Je rajoutais dans la foulée ces quelques
mots la déshabillant du regard, évitant de lui laisser le temps de répondre.
"Ce tailleur vous va à ravir, vous devriez mettre du blanc, cela vous rendrait
encore plus belle. "
Elle me semblait timide et fragile.
"Heu... Merci beaucoup c'est très gentil."
Pathétique... De nos jours avec la tonne de prince charmant et d'amour véritable
que mangent les enfants, les déceptions devenaient monnaie courante et il devenait
de plus en plus facile de faire jouer les sentiments en sa faveur.
Elle se reprit enfin et continua.
"Alors oui Monsieur Smith, j'ai bien votre nom sur le registre, mais voulez vous me
rappeler l'opération que vous voulez effectuer ?"
Sur ces mots mon esprit se réveilla, j'étais trop confiant, j'aurais du réfléchir.
Si je dois faire un retrait important la personne en face devrait être au courant.
Je m'adresse donc à la mauvaise personne. Il faut que je me reprenne...
"Oui, je voudrais vider mon compte." C'est bon j'allais arranger les choses,
Je lui donnais les documents nécessaires. Elle me faisait de l'œil.
Pendant ce temps je reçu un message. Quelle camelote les téléphones de nos jours.
Je devais m'adresser au banquier, j'avais le nom du compte, le code et le mot
de passe. C'est bon Je sortais de ma confusion et devais tenter une approche.
"Regardez, en retirant ce gilet, votre tailleur ressort et vous donne un air somptueux"
J'approchais mes mains de ses épaules et je faisais lentement glisser son gilet.
J'avais fais d'une pierre deux coups : Le banquier apercevant la scène commençait
a s'intéresser à ce qu’il se passait et la stagiaire était à moi.
Je devais maintenant faire comprendre au banquier que je devais lui parler.
Commençant à m'en aller, je pris mon plus bel air indiquant une réflexion aussi intense
que poussée. Ce qui fit comprendre à la stagiaire que j'avais encore des choses à faire.
"Voila, je dois faire un retrait pour un ami, Monsieur Cramer."
La stagiaire paraissait occupée sur son pc et le banquier n'eut pas de réaction.
"Vous auriez son numéro de compte ?" me demanda-t-elle.
J'en profitais pour glisser le mot de passe.
"je le cherche... tenez, il me disait même l'autre jour :
"je m'achèterais bien une "Maison Rurale et ancienne" avec les cours du marché en ce moment"
... Ah !! Voila ! Voila le numéro : 152325"
Malheureusement, aucune réaction de la part du banquier. J'avais beau essayer, cela
ne marchais pas, c'était bien dommage, avec tout le bon cœur que j'avais mis dans
cette entreprise. Enfin venons en aux faits. C'est la qu'elle me sauva la mise...
Après avoir froncer les sourcils elle m'annonça : "Je reviens, je vais chercher mon supérieur"
Voila, sauvé.
Le banquier prit la place de la stagiaire et tout se passait mieux.
Monsieur... Comment s'appelait-il déjà ? enfin, Il me vendait son sourire Bright,
je lui vendais mon sourire commercial. Monsieur... le banquier me pria de l'accompagner
dans la grande salle. Une fois la bas, les choses s'enchaînèrent et en très peu de temps
l'argent fut entre mes mains. Le... banquier m'offrit une blague vaseuse sur les
généreuses donations de M. Cramer et me raccompagna. En passant, avant la sortie,
je glissais quelques mots a l'oreille de la charmante jeune femme de l'accueil.
"Retrouvez moi a la discothèque ce soir, nous pourrons nous... divertir."
J'entends encore le banquier demander à la femme ce que je lui avais demandé
et sa réponse : "Rien, rien, M. Roustier"
Oui, Roustier, c'est ça, il s'appelait Roustier...
L'homme repartait le sourire aux lèvres, l'argent en poche, le soleil couchant avait atteint l'horizon.
L'ombre devenait forte et puissante, prenant possession du royaume de la nuit.
Finalement tout ceci c'était plutôt bien déroulé. Il n'y avait pas de raison que cela finisse mal...