03-10-2005, 12:25 AM
ZIC
--------------
Mother of us all
Place of our birth
How can we stand aside and watch the rape of the world
This the beginning of the end
This the most heinous of crimes
This the deadliest of sins
The greatest violation of all time
Mother of us all
Place of our birth
We all are witness to the rape of the world
You've seen her stripped mined
You've heard of bombs exploded underground
You know the sun shines hotter than ever before
Mother of us all
Place of our birth
We all are witness to the rape of the world
Some claim to have crowned her a queen with cities of concrete and steel
But there is no glory no honor
In what results from the rape of the world
Mother of us all
Place of our birth
We all are witness to the rape of the world
She has been clear-cut
She has been dumped on
She has been poisoned and beatem up
And we have been witness to the rape of the world
Mother of us all
Place of our birth
How can we stand aside and watch the rape of the world
If you look you'll see it with your own eyes
If you listen you will hear her cries
If you care you will stand and testify
And stop the rape of the world
Stop the rape of the world
Mother of us all...
---------
La Filasse passa le pas de la porte exténuée comme si, au-delà, se matérialisait un monde merveilleux, chaud et attirant.
Une fois dans la pièce, elle lâcha au gré du hasard ses affaires au milieu de cet chambre pourtant si insipide.
Lasse elle se laissa aller à ses questions qui lui brûlaient les lèvres depuis quelques jours déjà.
- Que reste t’il ? pensa t’elle, que me reste t’il ?
Elle avança tel un zombie, frôlant les meubles posés ça et là, déambulant et luttant à chaque fois ses pieds lourds quittaient le sol.
Elle ne pensait plus à rien. Son esprit plus vide que la pièce se sustentait uniquement de ces lévitations successives qui l’empêchaient de tomber.
Ses charentaises quittaient ses pieds sans la moindre résistance, tandis que son pull et débraillé lui donnait du mal. Pourtant lâche, elle puisa dans ses dernières forces pour ôter cet engin de malheur.
Son pantalon glissa sur ses hanches avec aisance, le long de ses cuisses et retomba mollement sur le sol.
Mais la solitude l’enveloppait déjà…
Elle enjamba la caisson de douche et laissa couler l’eau sur le mur qui lui faisait face.
Elle garda les yeux fermés. La solitude n’amène qu’une seule chose de réconfortant. Ce pesant silence lorsque que l’envi de calme se fait plus forte.
Le silence d’une âme isolée.
L’eau était tiède à présent.
Elle passa le premier jet sur sa poitrine, saisie rapidement par la sensation apaisante de ce liquide si pur. L’eau coulait le long de ces reins laissant un simple sillon danser et jouer avec les aspérités de sa peau
Ce léger serpentin d’eau semblait lécher le haut de ses fesses et déroulait ce tapis limpide et translucide sur cette anatomie si parfait.
La filasse n’avait pas encore pris le temps de contempler le corps de son incarnation attentivement. Certains hommes se seraient probablement damnés pour la moindre de ses faveurs.
La chaleur se répandait dans tout le corps, propageant ainsi l’effet relaxant à tous ses muscles.
Elle passa sa tête sous le pommeau pour mouiller ses cheveux blonds si long…
Un frisson parcoura son corps en émoi. Sa tête bascula en arrière, instinctivement, pour sentir chaque gouttelette frapper délicatement son visage si fin.
C’est alors qu’elle sentit sur la base de sa nuque, un contact improbable. Quelque chose la touchait.
Elle ouvrit rapidement les yeux avec stupeur pour constater ses ailes repliées sur elle même.
Elle sourit… Quelques secondes seulement… Se rappelant Sachiel…
Sa nature Angélique… Une destinée ? Bien plus que cela semblerait il selon Ange…
La filasse revoyait les yeux frémissants de Carankhen parlant de son tendre amour.
L’eau continuait à pleuvoir sur sa céleste silhouette. La tête baissa, le son d’une cascade masquant les sons de la rue déjà feutrés par la fenêtre.
Il existe donc un espoir… De voir tant de méchanceté se courber devant ce sentiment si éthéré et impalpable…
Un espoir ?
Un espoir…
Elle sourit en prononçant ces dernières syllabes.
Cette destinée espérée ?… Oui c’est cela le bonheur.
Mais est-ce ma voie ? Mon cœur tranchera… Non en faite je connais la réponse.
Les yeux améthystes de La filasse tremblaient.
Oui, ma voie est… Elle sourit de bon cœur en secouant la tête. Elle l’a toujours su…
--------------
Mother of us all
Place of our birth
How can we stand aside and watch the rape of the world
This the beginning of the end
This the most heinous of crimes
This the deadliest of sins
The greatest violation of all time
Mother of us all
Place of our birth
We all are witness to the rape of the world
You've seen her stripped mined
You've heard of bombs exploded underground
You know the sun shines hotter than ever before
Mother of us all
Place of our birth
We all are witness to the rape of the world
Some claim to have crowned her a queen with cities of concrete and steel
But there is no glory no honor
In what results from the rape of the world
Mother of us all
Place of our birth
We all are witness to the rape of the world
She has been clear-cut
She has been dumped on
She has been poisoned and beatem up
And we have been witness to the rape of the world
Mother of us all
Place of our birth
How can we stand aside and watch the rape of the world
If you look you'll see it with your own eyes
If you listen you will hear her cries
If you care you will stand and testify
And stop the rape of the world
Stop the rape of the world
Mother of us all...
---------
La Filasse passa le pas de la porte exténuée comme si, au-delà, se matérialisait un monde merveilleux, chaud et attirant.
Une fois dans la pièce, elle lâcha au gré du hasard ses affaires au milieu de cet chambre pourtant si insipide.
Lasse elle se laissa aller à ses questions qui lui brûlaient les lèvres depuis quelques jours déjà.
- Que reste t’il ? pensa t’elle, que me reste t’il ?
Elle avança tel un zombie, frôlant les meubles posés ça et là, déambulant et luttant à chaque fois ses pieds lourds quittaient le sol.
Elle ne pensait plus à rien. Son esprit plus vide que la pièce se sustentait uniquement de ces lévitations successives qui l’empêchaient de tomber.
Ses charentaises quittaient ses pieds sans la moindre résistance, tandis que son pull et débraillé lui donnait du mal. Pourtant lâche, elle puisa dans ses dernières forces pour ôter cet engin de malheur.
Son pantalon glissa sur ses hanches avec aisance, le long de ses cuisses et retomba mollement sur le sol.
Mais la solitude l’enveloppait déjà…
Elle enjamba la caisson de douche et laissa couler l’eau sur le mur qui lui faisait face.
Elle garda les yeux fermés. La solitude n’amène qu’une seule chose de réconfortant. Ce pesant silence lorsque que l’envi de calme se fait plus forte.
Le silence d’une âme isolée.
L’eau était tiède à présent.
Elle passa le premier jet sur sa poitrine, saisie rapidement par la sensation apaisante de ce liquide si pur. L’eau coulait le long de ces reins laissant un simple sillon danser et jouer avec les aspérités de sa peau
Ce léger serpentin d’eau semblait lécher le haut de ses fesses et déroulait ce tapis limpide et translucide sur cette anatomie si parfait.
La filasse n’avait pas encore pris le temps de contempler le corps de son incarnation attentivement. Certains hommes se seraient probablement damnés pour la moindre de ses faveurs.
La chaleur se répandait dans tout le corps, propageant ainsi l’effet relaxant à tous ses muscles.
Elle passa sa tête sous le pommeau pour mouiller ses cheveux blonds si long…
Un frisson parcoura son corps en émoi. Sa tête bascula en arrière, instinctivement, pour sentir chaque gouttelette frapper délicatement son visage si fin.
C’est alors qu’elle sentit sur la base de sa nuque, un contact improbable. Quelque chose la touchait.
Elle ouvrit rapidement les yeux avec stupeur pour constater ses ailes repliées sur elle même.
Elle sourit… Quelques secondes seulement… Se rappelant Sachiel…
Sa nature Angélique… Une destinée ? Bien plus que cela semblerait il selon Ange…
La filasse revoyait les yeux frémissants de Carankhen parlant de son tendre amour.
L’eau continuait à pleuvoir sur sa céleste silhouette. La tête baissa, le son d’une cascade masquant les sons de la rue déjà feutrés par la fenêtre.
Il existe donc un espoir… De voir tant de méchanceté se courber devant ce sentiment si éthéré et impalpable…
Un espoir ?
Un espoir…
Elle sourit en prononçant ces dernières syllabes.
Cette destinée espérée ?… Oui c’est cela le bonheur.
Mais est-ce ma voie ? Mon cœur tranchera… Non en faite je connais la réponse.
Les yeux améthystes de La filasse tremblaient.
Oui, ma voie est… Elle sourit de bon cœur en secouant la tête. Elle l’a toujours su…