01-11-2006, 12:24 AM
HRP: Toujours un merci à Jacen ^^ et HM /HRP
Suite 9
Le Grade ou la Rédemption
Je me suis éloigné du but de mon histoire, mais sans trop bifurquer, car justement Jaïna est une des causes de tous ces tiraillements intérieurs. Sans elle je n’aurais jamais ressenti cela et je n’aurais jamais été pris dans cette situation si délicate, qui me fait tant souffrir. S’il savait comment, sans le vouloir, cette situation, ce choix, me fait mal et m’arrache le cœur. J’y reviendrai très bientôt.
J’étais donc étendu sur le sol de la discothèque qui vibrait jour et nuit. Je me soigna assez rapidement, et pour une fois je réussis à me remettre sur pied en moins d’une journée et demie. J’étais dans un état des plus confus malgré les bonnes paroles de Jaïna et de ses bras réconfortants. Je sortis donc prendre l’air. Je n’avais pas regardé encore dans qui je m’étais incarné et je m’en foutais un peu. Je passa devant ma chambre d’hôtel et me dirigea sur un des bancs à côté de la station de métro. On était en train d’y déménager le terrain de basket et il pleuvait à boire debout. J’étais trempé et un adolescent sortant du métro s’approcha et me couvrit de son parapluie. Il me demanda si j’allais bien et ce que je faisais par un temps pareil dehors et surtout sans habit de pluie ou quelque chose pour me couvrir. Je ne lui répondis pas et je continua à fixer le vide devant moi, j’avais envie d’aller me racheter ce flingue et presser sur la détente, je voulais en finir avec mes souffrances. L’adolescent me secoua légèrement et je le regarda : il était habillé avec un manteau de cuir, des jeans noirs, un coton ouaté à capuche. Il me proposa un remontant. Il me prit un peu pour une conne en me cachant le nom de cette poudre blanche et en l’appelant de diverse façon. Je lui souris et lui demanda combien elle valait sa coke, je fus assez surpris, car il me la fit gratuitement. Je le remercia, la pris et partit vers l’hôtel, mais en faisant un détour par le sud pour ne pas repasser par cette discothèque maudite. Je jouais avec le sachet et je me demandais quoi en faire, je me décida donc à commencer à en consommer. J’alla m’acheter le flingue lorsque j’étais sur un high, au bout de ma deuxième journée… pathétique? Peut-être, mais ça me fait tout oublier, je me sens joyeux durant l’espace d’un instant et après bien sûr la vie cruelle rattrape son retard et me punit. Et c’est justement ce qui arriva. Je reçus un coup de fil, on avait une mission pour assassiner une ange qui avait comme incarnation de Christiane Heros. Cette personne c’était Jaïna Amaya. Elle allait mourir et je ne pouvais rien y faire. J’accourus en vieille ville par le métro et j’y fus très rapidement, mais ils y étaient déjà et elle était paralysée. Je me concentra pour m’envoyer Chez-Régis où j’y retrouva Jacen en furie. Il voulait me faire parler, lui dire qui était l’équipe d’assassins, cette équipe dont je faisais parti, sans que je le veuille vraiment. Je ne parla pas et par un excès de colère il m’envoya contre le mur. Régis n’intervenait pas ces jours-ci et je fus blessé. Je resta au sol pris dans une torpeur qui me rappela comment j’avais été torturé au Moyen-Âge par des serviteurs de Joseph et ce serviteur de Walter. Quand je revins à moi, j’étais en vieille ville à côté de la voiture. Je voulais la sauver. Il ne me suffisait que d’embarquer et de prendre son apparence. Le temps me manqua, ma main était sur la poignée de porte quand je la vis disparaître. Si je n’avais pas été Chez-Régis j’aurais peut-être eu le temps de la sauver. Elle est morte par ma faute. J’aurais pu la sauver. Même un mois après sa mort je me sens toujours coupable.
Je continua mon chemin vers la banlieue nord-est. Jacen me criait après et me demandait de ramener mon cul de raclure, sûrement pour me le botter ou me tuer. J’étais enragé de ne pas avoir pu la sauver et j’étais mortellement triste de sa perte, elle reviendrait certes, mais un humain avait dû mourir et elle a dû souffrir. Sa souffrance est aussi mienne.
Le concert allait commencer bientôt en banlieue nord et je devais y être vu mon statut.
Mon statut, ça aussi ça en a fait changer des choses, je ne suis plus seulement un grade 0 d’Andréalphus qu’on appel simplement Death’s Angel, je suis Chevalier Death’s Angel, grade 1 d’Andréalphus. On m’avait enfin donné mon grade. Bien sûr, je faisais partie d’un lot de promus, tous prometteurs et qui le méritaient. Uthurion, mon frère d’armes, fut promus aussi. Il ne vint même pas me féliciter, moi pourtant je le fis et je fus heureux pour lui, mais il ne m’accorda que peu de temps, en fait il ne m’écoutait pas vraiment et il partit fêter, sans m’inviter ou me regarder. J’ai commencé à m’isoler à partir de ce moment. Ce grade je l’attendais depuis si longtemps, j’en ai bûché dur pour l’avoir. L’Administration Démoniaque m’accordait sa confiance. J’en fus heureux durant la période d’un instant, qui disparut lorsque je remis les pieds Chez-Régis face aux regards incrédules de Jacen et Jaïna.
Je ne sus quoi leur dire, je voulais refuser mon grade, mais ce moi grandissant à l’intérieur me suppliait de le garder. Je garda donc ce grade, je céda devant lui. D'autre part, je ne pouvais céder ce grade que j’avais travaillé si dur. Comment pourrais-je l’abandonner. En plus, si je continuais mon boulot, je pouvais être admissible à un grade deux, d’ici un an. C’était peut-être long, mais beaucoup mieux que de repartir à zéro comme ma douce me demandait. C’était plus que repartir à zéro, c’était repartir en dessous de la barre du zéro. Se faire accepter, se faire des amis, ils me regarderaient tous comme si j’étais une crapule, je ne peux pas et je ne veux pas être détesté. Laisser tout ce que j’ai gagné? Mais au moins si je laisse tout ça, je gagne un gros lot, mon amour.
Suite 9
Le Grade ou la Rédemption
Je me suis éloigné du but de mon histoire, mais sans trop bifurquer, car justement Jaïna est une des causes de tous ces tiraillements intérieurs. Sans elle je n’aurais jamais ressenti cela et je n’aurais jamais été pris dans cette situation si délicate, qui me fait tant souffrir. S’il savait comment, sans le vouloir, cette situation, ce choix, me fait mal et m’arrache le cœur. J’y reviendrai très bientôt.
J’étais donc étendu sur le sol de la discothèque qui vibrait jour et nuit. Je me soigna assez rapidement, et pour une fois je réussis à me remettre sur pied en moins d’une journée et demie. J’étais dans un état des plus confus malgré les bonnes paroles de Jaïna et de ses bras réconfortants. Je sortis donc prendre l’air. Je n’avais pas regardé encore dans qui je m’étais incarné et je m’en foutais un peu. Je passa devant ma chambre d’hôtel et me dirigea sur un des bancs à côté de la station de métro. On était en train d’y déménager le terrain de basket et il pleuvait à boire debout. J’étais trempé et un adolescent sortant du métro s’approcha et me couvrit de son parapluie. Il me demanda si j’allais bien et ce que je faisais par un temps pareil dehors et surtout sans habit de pluie ou quelque chose pour me couvrir. Je ne lui répondis pas et je continua à fixer le vide devant moi, j’avais envie d’aller me racheter ce flingue et presser sur la détente, je voulais en finir avec mes souffrances. L’adolescent me secoua légèrement et je le regarda : il était habillé avec un manteau de cuir, des jeans noirs, un coton ouaté à capuche. Il me proposa un remontant. Il me prit un peu pour une conne en me cachant le nom de cette poudre blanche et en l’appelant de diverse façon. Je lui souris et lui demanda combien elle valait sa coke, je fus assez surpris, car il me la fit gratuitement. Je le remercia, la pris et partit vers l’hôtel, mais en faisant un détour par le sud pour ne pas repasser par cette discothèque maudite. Je jouais avec le sachet et je me demandais quoi en faire, je me décida donc à commencer à en consommer. J’alla m’acheter le flingue lorsque j’étais sur un high, au bout de ma deuxième journée… pathétique? Peut-être, mais ça me fait tout oublier, je me sens joyeux durant l’espace d’un instant et après bien sûr la vie cruelle rattrape son retard et me punit. Et c’est justement ce qui arriva. Je reçus un coup de fil, on avait une mission pour assassiner une ange qui avait comme incarnation de Christiane Heros. Cette personne c’était Jaïna Amaya. Elle allait mourir et je ne pouvais rien y faire. J’accourus en vieille ville par le métro et j’y fus très rapidement, mais ils y étaient déjà et elle était paralysée. Je me concentra pour m’envoyer Chez-Régis où j’y retrouva Jacen en furie. Il voulait me faire parler, lui dire qui était l’équipe d’assassins, cette équipe dont je faisais parti, sans que je le veuille vraiment. Je ne parla pas et par un excès de colère il m’envoya contre le mur. Régis n’intervenait pas ces jours-ci et je fus blessé. Je resta au sol pris dans une torpeur qui me rappela comment j’avais été torturé au Moyen-Âge par des serviteurs de Joseph et ce serviteur de Walter. Quand je revins à moi, j’étais en vieille ville à côté de la voiture. Je voulais la sauver. Il ne me suffisait que d’embarquer et de prendre son apparence. Le temps me manqua, ma main était sur la poignée de porte quand je la vis disparaître. Si je n’avais pas été Chez-Régis j’aurais peut-être eu le temps de la sauver. Elle est morte par ma faute. J’aurais pu la sauver. Même un mois après sa mort je me sens toujours coupable.
Je continua mon chemin vers la banlieue nord-est. Jacen me criait après et me demandait de ramener mon cul de raclure, sûrement pour me le botter ou me tuer. J’étais enragé de ne pas avoir pu la sauver et j’étais mortellement triste de sa perte, elle reviendrait certes, mais un humain avait dû mourir et elle a dû souffrir. Sa souffrance est aussi mienne.
Le concert allait commencer bientôt en banlieue nord et je devais y être vu mon statut.
Mon statut, ça aussi ça en a fait changer des choses, je ne suis plus seulement un grade 0 d’Andréalphus qu’on appel simplement Death’s Angel, je suis Chevalier Death’s Angel, grade 1 d’Andréalphus. On m’avait enfin donné mon grade. Bien sûr, je faisais partie d’un lot de promus, tous prometteurs et qui le méritaient. Uthurion, mon frère d’armes, fut promus aussi. Il ne vint même pas me féliciter, moi pourtant je le fis et je fus heureux pour lui, mais il ne m’accorda que peu de temps, en fait il ne m’écoutait pas vraiment et il partit fêter, sans m’inviter ou me regarder. J’ai commencé à m’isoler à partir de ce moment. Ce grade je l’attendais depuis si longtemps, j’en ai bûché dur pour l’avoir. L’Administration Démoniaque m’accordait sa confiance. J’en fus heureux durant la période d’un instant, qui disparut lorsque je remis les pieds Chez-Régis face aux regards incrédules de Jacen et Jaïna.
Je ne sus quoi leur dire, je voulais refuser mon grade, mais ce moi grandissant à l’intérieur me suppliait de le garder. Je garda donc ce grade, je céda devant lui. D'autre part, je ne pouvais céder ce grade que j’avais travaillé si dur. Comment pourrais-je l’abandonner. En plus, si je continuais mon boulot, je pouvais être admissible à un grade deux, d’ici un an. C’était peut-être long, mais beaucoup mieux que de repartir à zéro comme ma douce me demandait. C’était plus que repartir à zéro, c’était repartir en dessous de la barre du zéro. Se faire accepter, se faire des amis, ils me regarderaient tous comme si j’étais une crapule, je ne peux pas et je ne veux pas être détesté. Laisser tout ce que j’ai gagné? Mais au moins si je laisse tout ça, je gagne un gros lot, mon amour.