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Chez Régis
N'ayant de mieux rien à faire, un prestigieux philosophe ni d'un camp ni de l'autre vint se mêler à une conversation manquant pour le moment de grandeur professorale et intelligentielle (qu'il se pressa d'apporter).

J'entends ici les mots camarades, opresseur, pauvre travailleur et caetera, et j'ai l'impression de revivre un passé lointain dont il ne ferait pas bon ressuciter les vieilles querelles et les vieilles rancunes tant la vérité ne s'était alors trouvée ni dans un camp ni dans l'autre, car la détenant et ne m'étant à l'époque engagé, l'erreur se trouvait alors partagée entre l'Est et l'Ouest.

J'y apporterai tout de suite quelques éléments propre à vous faire réfléchir, en commençant par citer l'exemple d'un système labile de progression et d'évolution (selon les valeurs occidentales) d'une population considérée comme inférieure en terme de développement technique, sanitaire, social, culturel et politique. Je parle de la population ouest-africaine.

Les processus de démocratisation initiés dans le continent africain au début de la décennie 1990 furent, eu égard aux paradigmes de liberté et de restauration du respect de la personne humaine qui, entre autres, en constituaient le socle théorique, porteurs au sein des populations africaines sujettes à une infantilisation permanente, d'un espoir considérable. Une frange importante de la population appréhendait ainsi cette nouvelle étape de l'histoire politique des sociétés africaines comme marquant l'avènement d'entités politiques juvéniles caractérisées fondamentalement par la disparition de schémas autoritaires d'organisation et de gestion de la cité et corollairement l'adoption d'un type de gouvernement peu coercitif et davantage promoteur de libertés. Mais si la mise en marche de la démocratisation a, sur le plan institutionnel, effectivement contribué à élaguer l'armature coercitive légale dans de nombreux pays du contient d'ex obédiance française(Cameroun, Gabon, Mali par exemple), favorisant par le fait même l'érection d'une société légale avec un seuil autoritaire remarquablement amoindri, cette réduction de la portée autoritaire connaît des atermoiements et des tergiversations multiples au niveau des comportements et des pratiques des acteurs sociaux privilégiés, suscitant de ce fait un processus de restauration des pratiques autoritaires.
C'est cet ensemble de pratiques visant à réinventer et à pérenniser, sous un registre officieux et symbolique, la logique autoritaire dans un contexte où la rhétorique officielle proclame l'appartenance à une société de liberté qu'il nous faut aujourd'hui analyser et sur lequel il serait interessant mes amis que vous vous arrêtiez un instant.

De quel bien sort le mal qui engendre le bien actuel ? Ou sommes nous au contraire aveuglé par la nuit qui nous précède que l'aurore pâle nous semble être le plein jour ? Les notions de bien et de mal par leur intangible relativité ne sauraient faire l'objet d'un débat plus polémique que celui que je viens de proposer.

C'est donc avec impatience que j'attends vos réponses.
Brendalf se retourna et s'écria

-mais qu'est-ce que c'est encore que cet énergumène? y'a pas assez de fous comme ça à Immac?
Oui alors heu .. hein .. qu'est ce t'en pense toi Darkwind? C'est pas faux c'qui dit?

Jésus sert moi un efferalgant sitôplait, j'ai mal au crâne.
Salut jésus, blêmis a la vu des démons tu m’as appelé pour juger un casse bonbon. Regarde les démons, le quel? euh au faite on est ou la ...
Darkwind se tourne vers Brendalf

Ah bon on dit oppresseur ? Heuuu Oui bon peut être . D'ailleurs si tu sais ça c'est que t'en es un ... deeee oppresseur.

Quand à vous monsieur sachez que je ne parle ni de bien mal mais de liberté car nous sommes les seuls garants de la liberté. Satan est parti du paradis pour y trouver la liberté et heuuuuuu ...
Darkwind se tourne vers Brendalf et Gayde Ben ... dites kek chose parce que là heuuu y disait "cohercitif" ...tain alors sortons le dico alors C-A-U-A-I-R ... Ben ça y est pas .....

Un double efferalgan pour moi Monsieur Jesus... :roll:
Zardoz entre à la suite de Metalyans, celui-ci ne paraissant pas l'avoir remarqué derriere lui. Il jette un coup d'oeuil dans la salle et voyant que la conversation semble bien animé ... s'assoie silencieusement à une table, il sort une boîte en bois qu'il pose devant lui.
Personne ne l'avait vu arriver, mais il est là. Vautré sur une chaise à 2 doigts de craquer, les pieds sur la table de devant, c'est avec un grand sourire qu'il observe la scène.

Pfff... des médocs contre le mal de crâne... si c'est pas malheureux. Alors qu'il suffit simplement de se cogner le petit orteil. Comme ça tu jongles tellement ailleurs que HOP, plus mal au crâne.

Génial non ?

EDIT: Et là le démon se prend un vieux bide... il décide alors de se retirer aussi discrètement qu'il était venu.
Bon ba c'est pas tout ça mais moi j'ai du boulot.

Gayde se dirige vers la sortie tout en se massant les tampes pour faire passer son mal de crâne. Jésus l'interpelle alors pour lui signaler qu'il n'a pas payer


Ah ouai. Heu ben met ça sur le compte de Von Schwarkof tient, j'suis sûr que c'est un Malphas ce gars là. Ca lui apprendra à faire le malin.

Gayde n'attend pas la réponse de Jésus et sort.
Maspalioo se dirige discrètement vers le bar.

Un moriarty s'il vous plait.
Zardoz, aprés avoir longuement regardé la boite en bois devant lui, se tenant rigide sur sa chaise, fini, d'un geste lent, par avancer une main pour l'ouvrir doucement. Délicatement, il en sort un cigare odorant qu'il passe sous son nez pour en humer le bouquet.


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