Le Beau Bar à Brian

[Arzaphal]

Arzaphal semble plus amusé par les propos de Shinai qu'autre chose.

Et depuis le temps que nous vous disons que c'est vous. En plus d'être des traîtres bien entendu.

Nous devons en déduire que chacun d'entre nous voit midi à sa porte.

[Shinai]

- Marrant ça...

Mais en fait Shinai ne rigolait pas du tout.

- Et au fait, tu nous payes combien pour pas qu'on t'bute toi ? Vu que t'es là, j'en profite.

[Lucas Boizerd]

Boïzerd reste silencieux, enquillant les coupes de champagne coulant de plus en plus de regard au fur et à mesure que les verres se vident... Il finit par questionner Brian.

Dîtes voir mon brave, vous ne rechercheriez pas un serveur par hasard ? Je pourrais peut-être vous aider à tenir ce bar ailleurs. J'ai un curriculum vitae bien fourni vous savez.

[Silenna]

Silenna ne semble pas choquée d'être traitée de traitre, au contraire, c'est naturel pour un démon non ?

Ouais tiens... Qu'est-ce qu'on y gagnerait ? Parce qu'on m'a expliqué plein de chose mais toi tu reste bien vague.
Et il faut dire que ça me démange de faire joujou avec toi... Avec ton petit nœud papillon et tout et tout... C'est tellement chou.

Puis un coup d'oeil à Lucas.

Cherche pas... il va fermer bientôt.

[Lucas Boizerd]

Boïzerd boit une nouvelle flute et s'allume une cancerette.

Je suis certain que le Sir Brian est suffisamment puissant pour nous embarquer avec lui.

Il regarde Brian qui a l'air de s'en carrer comme de son premier prêche.

Je n'ai rien d'un écervelé de chez Baal, il est hors de question que je me sacrifie pour une administration ingrate. Finalement, faire la plonge pour l'éternité ne serait certainement pas pire que ce qui nous attend lorsque Immac disparaîtra. Nous ne sommes que des individus de laboratoire. Je ne vois aucune raison pour que Laurent ne sauve des démons et aucune autre pour que nos supérieurs nous accueillent à bras ouverts si nous sommes renvoyés en enfer.

[Brian]

Voilà, c'est l'heure...

Brian range le dernier verre qu'il vient de nettoyer.

Z'allez pt'être me manquer, vous tous. Mais j'dois y'aller là, vraiment. Et désolé p'tit gars, mais j'peux prendre personne avec.
Bonne chance à tous. J'crois qu'vous allez en avoir besoin.

Et comme un lendemain de cuite, les différents alignés qui squattaient encore les lieux se retrouvent dans leur Marches respectives, par terre, avec un léger mal de crâne.