Le dernier pub avant la fin du monde

[Ruben Rystick]

Évidemment que Ruben Rystick ne pouvait manquer un buffet digne de ce nom. (même si ce n'en est pas vraiment un ...) Il apparu tout simplement dans le dos de Ben Ki Moon lorsque celui-ci partit en direction de la cuisine, et a deux mains il se mis joyeusement a piffrer ce qui était déjà sur la table ou en train d'être ramené.
Fréquemment il jetait des regards autour de lui, telle un bête traquée ! Ou plutôt comme un va-nu-pieds qui attends que le service de sécurité l'attrape par la peau des sandales et le jette a la rue ...

Bien sûr, malgré ses manières de vagabond, il était toujours aussi bien vêtu si on excepte l'usure visible et inévitable dû a de trop longues heures passées sur la route.
De solides bottes aux pieds, un pantalon de toile couleur bordeaux, une veste sans manche de cuir et une grande cape de voyage aux couleurs idéale pour se cacher en forêt de printemps.

Son long luth barrait toujours son dos, et l'on pouvait entendre doucement tinter une note lorsque accidentellement il frottait une corde en fourrant telle ou telle friandise dans sa besace.
Besace qui paraissait d'ailleurs sans fond, a l'instar de sa bouche ... En quelques mots on peut simplement dire qu'il pillait allégrement le buffet.

[Arzaphal]

Arzaphal lève un sourcil lorsqu’Alyssia lui adresse la parole.

Certes, mais … Puis-je savoir où trouver tout ce que vous me commandez ? Et surtout puis-je savoir en quel honneur une telle réception ?

[Ruben Rystick]

La voix de Richter lui fit cesser sa goinfrerie pour un temps ! Bouche béante entre deux mastications, les deux mains pleines devant lui, il la regarda longuement tandis qu'elle discutait avec d'autres confrères. Puis, comme s'il ne la reconnaissait qu'a l'instant, il déglutit péniblement et reposa les petits fours pour finalement lui offrir l'un de ses plus chaleureux sourires !

Tendre dame ...

Se léchant les doigts, il s'approche d'elle en louvoyant, son grand sourire ne le quittant plus.

Ce que je suis bienheureux de vous trouver ci-séant, en ces lieux ! une courbette révérencieuse, réservée aux dames de haute lignée. Je m'en retourne tout juste de mes pérégrinations, et c'est de toute folie que j'en retrouve ma bourgade !
Ceci dit passons, ce n'est que de guère importance car il y a peu, si inquiet, je suis désormais "aux anges" de vous voir en si vive santé ! Ses grands yeux bleus fixés sur l'angèle.

[Richter]

L'angèle n'avait pas remarqué l'ange d'Eli avant que celui-ci ne vienne à sa rencontre, sa surprise est réelle mais son enthousiasme n'est pas celui d'autre fois, malheureusement pour Ruben. C'est mettant ses deux mains sur les hanches qu'elle dit
Ruben Rystick...

Ben ouais, plus de "Rubis" pour monsieur
Vous ici... J'ai cru qu'il vous était arrivé grand malheur, je ne vous imaginait pas si volage au point de ne pas m'avertir de votre départ... Vous m'avez fait souffrir, je suis terriblement déçue... Mais néanmoins contente de vous revoir...

Elle fronce un peu les sourcils
vous avez choisi un drôle de moment pour revenir

l'ange d'Eli se léchant le bout des doigts la fait sourire
Vous n'avez pas changé, huhu. Même si les temps sont dures, vous arrivez à point nommé. Je crois que nous allons avoir droit à notre dernier repas en famille. Soyez vous-même, la soirée n'en sera que d'autant plus mémorable, mais pour l'amour de Dieu, aidez-nous à mettre la table au lieu de vous goinfrer de votre côté.

C'est pas pour être méchant, elle a juste pris une certaine maturité depuis le départ de l'ange et une toute petite rancoeur dû à son "abandon" est détectable...

[Ben Ki Moon]

L'ange instigateur de cette "sauterie" revient sur les lieux, dépité de n'avoir pu trouver sa dorade.


Alols, ça avance? Les autles ne vont pas talder, il faut se dépêcher.

[Ruben Rystick]

Il tressaillit faiblement en entendant dire que c’était le "dernier repas en famille", mais c'est en affichant un air contrit tel un enfant pris en faute qu'il fit son mea-culpa.

Veuillez me pardonnez douce dame ! Il est vrai que j'aurais dû au moins vous tenir avisée, mais croyez-moi je ne suis en aucun cas volage et n'eut de cesse a chaque instant de rêvasser a nos possibles retrouvailles !

Il s'avance d'un pas léger, et retrouvant son sourire il poursuit de sa voix toujours aussi mélodieuse.

Je fus moi-même surpris par de complexes événements, qui m’entrainèrent a mon insu par vaux et par monts ... Je n'eus d'autres choix que de suivre mon instinct et d'affronter cela avec courage. Il prends la pose, une main sur la hanche, la tête légerement inclinée. Je n'en retire guère honneur, mais ais ajouté quelques airs a mon répertoire ainsi que moult flanelles sur ma cape rubané !

Il soupire doucement et avec un air de chien battu conclu :

Mais toute cette aventure n'eus connu point de malheurs si ce n'est, a l'instant, votre disgrâce ...

Penaud, les bras ballants, trainant des pieds, il se détourne et aide comme il peux a la mise en place de la table.

[Ben Ki Moon]

L'ange d'Alain ne s'occupe guère du nouvel arrivant. Il est trop occupé à essayer d'accrocher une banderole sur laquelle on peut lire: Bon anniversaire.

Puis ils passe de table en table, réglant par-ci par là certains détails. Il finit par regarder les quelques anges encore présents, et:

C'est bon, vous pouvez plévenil les autles.

[Arzaphal]

Visiblement heureux qu'on l'ait oublié et qu'il n'est donc plus à aller chercher quoique ce soit, Arzaphal se fait discret en se déplaçant dans un coin pour observer la suite des évènements.

[Ben Ki Moon]

Aux grands mots les grands remèdes. Puisque personne ne semble vouloir se décider, BKM saisit dans son sac un mégaphone, et commence à crier dedans. Heureusement, il ne sait pas trop comment ça marche, et du coup, sa voix n'est pas amplifié. Mais le coeur y est:

"LEPAS GLATIS!! VENEZ FÊTER DIGNEMENT! APELITIFS, PLATS, GÂTEAUX...
VENEZ VITE!"

[Ben Ki Moon]

Et là, c'est le drame. Devant l'absence de réponse des personnes non déjà présentes, l'ange d'Alain commence à douter de la qualité de ses repas. Son visage se décompose, sa lèvre tremble, on dirait qu'il va se mettre à pleurer. Mais non, rassurez-vous, il n'en est pas encore là... Quoique...
Bref, il retourne dans la salle, avec sa mine dépitée...