"Chez-Jules", salle de pause du Café des Anges (2)

[Raphael]

A y regarder de plus près, le Joseph est conscient.
Incapable d'articuler quoi que ce soit, incapable de réagir ou de s'exprimer, mais conscient.

[40some]

Mmmm...

Voilà une façon succincte de poser un diagnostic.

Forty se dirige vers un coin sombre du bar et revient avec une couverture et un oreiller avec lesquels il installe confortablement le Joseph.

Etat catatonique... J'espère qu'il n'est pas en train de nous précéder chez Gaïa.

Bon... On appelle Blandine ou on attend de s'évanouir l'un après l'autre ?

[Richter]

Richter s'approche de Raphael et tente de le ramener en mode "moins catatonique" et d'établir les raisons de son évanouissement en faisant fi des commentaires, certes marrants, mais néanmoins déplacés de ses collègues en une tel situation

[Raphael]

Raphael semble devenir plus crispé face aux propos du Blandine.
Et aller mieux avec ceux de Richter.

Après, c'est peut-être qu'une impression?

[Richter]

Hmm, je vois... Raphael, si je ne me trompe pas vous devez m'entendre. Essayez de respirer calmement, je ne veux en aucun cas porter atteinte à votre intégrité mais il est mieux pour vous de vous calmer dans un endroit tranquille, clignez une fois des yeux si vous voulez votre chambre, deux fois si le canapé plus loin dans le café vous convient, je vous y porterai. Nous reprendrons cette discussion plus tard
Le temps d'obtenir sa réponse, l'angèle se met à doucement caresser le visage et le cou de l'ange, cela n'a aucun caractère particulier si ce n'est thérapeutique

[Raphael]

Se détendant de plus en plus, l'ange parvint à cligner difficilement deux fois des yeux.
Peut-être ne veut-il pas que Richter découvre les accessoires sado-masochistes de sa cellule, propres à tout un Joseph ; allez savoir.

[Richter]

D'accord, allons-y
Elle soulève le corps tétanisé de Raphaël et le porte plus loin à l'abris du bruit et des regards puis l'allonge dans le canapé dans une position confortable

tentant de détendre l'atmosphère, elle dit
vous avez des choses à cacher dans votre chambre? huhu... C'est une plaisanterie, détendez-vous mon frère. Pensez à bien respirer.

Elle recommence de la un petit massage thérapeutique qui devrait aider les muscle à se détendre, elle passe sur tout le corps et évite bien sur les parties intimes, ajoutant ça et la une petite blague
Vous l'avez déjà fait avec une fille?

dit-elle pile au moment ou elle passait près de son sexe
hihihi, je suis vilaine...

Elle dit finalement après avoir terminé le massage
allez, j'arrête la... ne pensez à rien. Quand vous serez prêt nous serons à côté...

C'est peut-être une grosse chaudasse, mais bienveillante quand même, après ça, Raphael sera obligé de l'admettre

[Raphael]

Detente, crispation, détente, crispation.

D'un œil extérieur, Richter pourrait presque passer pour une maniaque découvrant le principe de l'interrupteur.
Sauf que là, ça a plus a voir avec l’ascenseur émotionnel qu'avec l'électricité.

Le Joseph cligne une fois des yeux, pour signifier qu'il a compris.

[Richter]

de retour près des autres, Richter dit:
Bien, le temps passe mais nous n'avons toujours pas pris de décisions. je sais que la discussion n'est pas close, mais il est temps d'envisager des options de sortie: Le train, Gaïa, nos Supérieurs... d'autres options? d'autres idées?

dit l'air dubitatif
nous reprendrons la discussion au retour de Raphael, mais savoir ce qu'on va faire n'est pas un luxe.

Moi je ne peux plus demander à Papa Legba, il est furieux contre moi pour l'instant... Je crois que je vais demander à Ange, et si elle ne répond pas, j’appellerai Blandine

[Flam Liuw]

"Ca sert à rien de parler à ton Papa Legba. Pour les archanges, faut faire attention si certains sont du même avis que monseigneur Laurent."

Flam Liuw lisse sa crinière l'air pensif.

"Tu voyais quelque chose quand tu étais avec Gaïa ?"