On the road again.

[Solediad]

Fermer les yeux, se concentrer, penser au quartier général angélique. Malgré tout son respect pour l'Ami des Jardiniers, Solediad ne pu s’empêcher de trouver cela profondément absurde ce qui le rendit passablement grognon.

Penser au Café... Je voudrais bien l'y voir ! Et je dois attendre encore combien de temps comme cela ?

Las, l'ange ouvrit les yeux. Étonné, ce dernier vit qu'il se trouvait désormais dans une grande salle de réception. Cette dernière était vide et ne devait servir que très occasionnellement à en juger par la poussière qui s'amoncelait ça et dans des coins de la pièce. En se retournant, il vit qu'il tournait le dos à une cheminée surmontée d'une glace. L'image que celle-ci lui renvoya le déconcerta. Depuis combien de temps ne s'était-il pas vu ainsi ? Le jeune homme qui le regardait était comme à l'accoutumé bien rasé, les cheveux courts, dans un costume noir, impeccable, sans cravate toutefois. A l'opposé, son teint blafard offrait un fort contraste avec le reste et faisait forte impression.

Après s'être machinalement recoiffé, l'ange entrepris un petit repérage des lieux afin de bien cerner l'endroit où il était arrivé, visiblement pas plus pressé que cela de rencontrer ses occupants. En poussant la porte qui donnait sur le reste du Café, Solediad s'arrêta net, coupé dans son élan. Très perturbé, ce dernier alla s’asseoir sur une chaise, pensif, le regard dans le vide. Pourquoi ce couloir lui rappelait-il vaguement quelque chose ?
Sans aucun doute, l'ange n'allait pas être au bout de ses surprises dans cette ville à nulle autre pareille.

[Galila]

  Quand Solediad ouvre les yeux au Café, le Novalis est là dans un coin de la pièce, mains dans les poches, un bâton de sucette dépassant entre ses lèvres. Ici aussi il est jeune, moins de vingt-cinq ans d'apparence. Sa peau hésite entre la cannelle et le chocolat et ses cheveux bruns sont rassemblés en mini dreadlocks. Au milieu de ceux-ci est tressé du liseron bleu dont certaines vrilles descendent le long de la nuque et des tempes de l'Ange. Deux yeux d'azur étincelant éclaire le visage aux traits fin. Ils suivent le trajet de son nouveau collègue avec curiosité, même si Galila n'intervient pas tout de suite pour ne pas le déranger.
  Au bout de quelques minutes, l'Ange des fleurs s'approche en sortant les mains de son pantalon noir. La droite est pleine de sucettes artisanales qu'il tend à Solediad avec un sourire.

- Servez-vous si le cœur vous en dit. Bienvenue au Café.

  Bref coup d'oeil à la porte délaissée.

- Si quelque chose vous dérange ou si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis là.

[Solediad]

En entendant Galila, Solediad se réveille en sursaut de sa torpeur, vexé de ne pas s'être rendu compte avant que quelqu'un l'observait. L'ange de Walther se relève et après une légère hésitation, prend une sucette.

- Merci.

La contemplant plus longuement, un doute survient à son esprit.

- Je ne me permettrais pas de vous soupçonner de quoi que ce soit mais, il n'y a rien de ... dangereux dans cette sucette ?

Jetant un dernier regard vers la porte d'entrée.

- Non ça n'est rien, rien d'important en tout cas. Une hallucination tout au plus. Mais au fait, ce Café me semble bien vide, vous n'êtes pas seul tout de même ?

[Galila]

  L'Ange à la peau sombre se penche et examine un instant la sucrerie rouge dans son emballage transparent à petit smileys souriants. Il se redresse ensuite en secouant légèrement la tête et répond de façon rassurante :

- Oh non, ne vous inquiétez pas. C'est une sucette à la cerise.

  Comme s'il pouvait y avoir quelqu'un caché dans un coin, le Novalis regarde par la porte, derrière et à droite et à gauche dans la pièce.

- Nous ne sommes pas très nombreux bien que les choses s'améliorent dernièrement. Cela dit, je pense qu'un certain nombre de nos collègues est au travail. Les missions de groupes et la survie en cas de contrat d'assassinat nécessitent un peu d'organisation. Ils préfèrent ne pas trop se disperser dans ces phases. Mais le bar de Jules sera peut-être pris d'assaut ensuite.

  Galila savoure sa sucette en regardant évoluer quelque chose dans l'air... Probablement un grain de poussière ou un papillon fantomatique au vol erratique.

- Si vous voulez adhérer à la section unique que nous nommons RATP, dit-il soudain comme s'il reprenait une vieille discussion, il faut demander à un certain Trondheim Erickson. Vous devriez le croiser à un moment ou un autre, sinon son numéro est le 18452.

[Trondheim Erickson]

le viking arrive dans le Café, il y passe au moins 100% de son temps libre.
un signe de tête aux présents, un regard aux nouveaux... voyant Galila à l'oeuvre, il ne se rapproche pas, sauf si on l'invite.

On peut remarque une jeune femme derrière le géant nordique, à l'aura déployée : on devine un serviteur (loose 666) elle porte un bloc note, une valise renforcée, une gigantesque faux ... bref elle on chie.

Une pinte !! dit-il au serveur .... regardant son assistante :

Tu veux boire un truc ? Hercule.

Un lait fraise monsieur.
dit-elle d'une voix timide...

[Solediad]

Solediad enleva l'emballage de sa sucette encore plus soupçonneux, ne comprenant manifestement pas en quoi une sucette à la cerise pouvait s’avérer être moins dangereuse qu'une autre. Après avoir tâté sa texture et jeté un dernier coup regard interrogateur au gradé de Novalis, l'ange la gouta enfin.

C'est sympa. Vous les faites vous-même donc ? Pas dans le Café quand même ?

Remarquant un nouvel arrivant entrer dans la pièce, Solediad se diriga lui, répondant au passage à Galila.

Tout le monde n'est pas entrain de travailler visiblement et c'est tant mieux. Qui est ce Trondheim Erickson ? Savez-vous où je peux le contacter ?

Saluant ce dernier : Bien le bonjour, Solediad, ange de grade 0 de Walther, à votre service. Vous êtes ?

(HRP : J'ai mis en gras les paroles de Solediad pour des raisons purement graphiques, je trouve qu'on ne voit rien sinon).

[Epine]

Un bruit métallique se fait entendre dans le couloir. Entre alors une boite de conserve géante de 2m30, large comme deux armoires normandes. Ce n'est pas réellement une boite de conserve mais plutôt un ange en armure complète moyenâgeuse. L'ange porte une faux de guerre dans le dos, un maillet de guerre dans une main et un énorme bouclier dans l'autre. Pour une fois sa visière ouverte laissant apparaître un visage carré. C'est du même pas énergique entendu dans le couloir qu'il se dirige vers la tablée.

Dis moi Trondheim tu as essayé de me semer. Tu dis qu'on va boire un verre et tu disparaît. Tiens une nouvelle tête. Salut mon petit gars moi c'est Épine,matricule 3481, Division Spéciale d'Appui. Bienvenue parmi nous.

Malgré son allure cet ange respire la bonne humeur. Épine tends une grosse main à Solediad en vue d'un shake hand réglementaire.

Et bien le bonjour Galila. Dis donc tu es encore plus pilier de comptoir que Trondheim et moi. HAHAHA.

[Trondheim Erickson]

Mon nom est Trondheim Erickson !!
Je sers Michel : l'Archange de la Guerre pour la gloire de Dieu ...  et la destruction des démons.

montrant la jeune femme.
Mon assistance, nom de code : Hercule.

Enchanté de faire ta connaissance Solediad ...  et voilà mon ami : Epine.
On sort de mission : on a grande soif !!
Avant de repartir sur une chasse aux démons.

[Galila]

  Puisque les choses lui semblent s'enchaîner comme il le faut, l'Ami des Jardiniers se contente de sucer tranquillement. Il hausse un sourcil qu'on entendrait presque dire "Plaît-il ?" devant la réflexion d'Epine sur le pilier de comptoir et fait un geste des deux mains vers le viking au moment où celui-ci beugle son nom. Les deux rayons bleus au milieu de son visage étincèlent d'amusement.

- Enfin, dit-il en enlevant la sucette de sa bouche, vous pouvez l'appeler au 18452 si vous préférez, il peut faire un peu peur comme ça.

  Il lève le bâtonnet pour le mettre devant son regard.

- Oui je les fais moi-même, chez moi ou sur Terre. Celles-ci sur cette marche bien sûr. Alors dites-nous, de quoi avez-vous besoin, ici comme sur Terre ? Matériel, vêtements, renseignements, aide, etc. N'hésitez pas à formuler toute demande ou question.

[Trondheim Erickson]

le viking ne fait pas vraiment attention à son numéro de téléphone ... mais le mot "aide" l'interpelle beaucoup.

Solediad, vous pouvez donner votre numéro de téléphone à Hercule, si vous avez le souhait de rejoindre le groupement général des anges : dit aussi communément la RATP.

Galila, je souhaites vous voir à part, j'ai besoin d'aide pour mieux cerner et tomber la forteresse Sincérité.
Je suis sur que vous êtes l'homme de la situation.