01-04-2005, 11:09 PM
Le bureau était exigu, au mur, quelques articles de journaux étaient accrochés et dansaient sous l’effet de la chaleur qui s’échappait des radiateurs. Le sol était jonché de piles de rapports et de feuilles qui s’élevaient tels des piliers tout autour de la pièce. Le journal du jour était ouvert en grand sur le bureau. Le jeune homme pensif faisait tourner une grosse chevalière autour de son doigt, les yeux rivés sur un article entouré de rouge au centre de la page. Dans la nuit de dimanche à lundi, un crime abject a eu lieu dans la vielle ville. Le jeune Virgile Krins, 23 ans, a été retrouvé éparpillé en pleine rue…. En le lisant, le visage du jeune serviteur de Dominique se durci et le sentiment d’incompréhension laissa petit à petit place à la colère. Il se chuchota à lui-même « Elle a récidivé, Nag Jash a récidivé. Encore un humain démembré, ça ne peut être qu’elle »
Il releva la tête et fixa l’un des articles qui pendait au mur. Il se souvint : Tout avait commencé, il y a un peu plus d’un mois et demi. Le meurtre d’Ada Piret, dans les bas fonds, retrouvés en pièces détachées, n’avait pu être élucidé. Il avait bien évidemment pensé, dans un premier temps, à l’œuvre de l’un de ces démons qui arpentent les rues des bas fonds et qui tuent sauvagement sans la moindre pitié. Cependant, la police avait pu donner un portrait robot grossier de l’assassin et quelque chose l’avait troublé. Il connaissait ce visage et cette description : un homme blond, de grande taille, âgé d'une quarantaine d'années. Ca ne pouvait être que…non. A l’époque, il n’y avait pas cru, il avait à peine osé y penser. Un crime si odieux commis sans la moindre pitié, ce n’était pas possible, sûrement une erreur. Puis des évènements l’avaient contraint à abandonner son enquête, le jeune homme avait été envoyé dans la banlieue sud par son supérieur... Mais il y a quelques semaines, cette affaire l’avait rattrapé, un premier article de journal, un deuxième puis un troisième. Tous décrivaient des meurtres d’innocents perpétrés selon le même schéma, sans le moindre mobile apparent et toujours le même portrait qui revenait inlassablement et qui devenait de plus en plus précis. Ces articles avaient chassé le doute de son esprit : un ange, oui un ange qu’il connaissait qui plus est, avait commit l’irréparable, l’un des plus gros carnages d’innocents qu’Immac avait connu. Il s’était alors mis en chasse, bien résolu à faire son travail et à ce que plus aucun humain périsse de la main de ce déchu. Mais quelqu’un s’était chargé de son cas avant qu’il n’arrive sur les lieux…
Les questions fusèrent dans l’esprit du jeune serviteur de Dominique: Comment un ange pouvait-il se comporter de la sorte ? Aider les humains en détresse, telle devait être notre conduite sur terre Comment pouvait-on bafouer cette règle suprême? Nag Jash provoquait–elle les serviteurs de l’archange de la Justice? Comment pouvait-il en être autrement ? Elle assassine à tout va, sans aucune discrétion, à visage découvert, semblant vouloir prouver à tous qu’elle est l’auteur de ces crimes abominables. Nag Jash, était-elle devenue un renégat ? Tout semblait le présager en tout cas.
Le jeune ange se redressa et serra les poings de rages. Maintenant, il n’avait plus le choix, il fallait réagir tout de suite et stopper l’hémorragie avant que d’autres innocents, voire d’autres anges ne payent le prix de la folie de l’un des leurs. « Dieu condamnera Nag-Jash lui-même, l’épée du jugement sera son châtiment et la poursuivra jusqu’à sa mort et, cette foi-ci, il s’assurera personnellement qu’elle passe le reste dans son existence aux archives célestes » pensa-t-il. Et dire que le meurtre du Père Noël n’avait encore pas été complètement éclairci, qu’il allait bientôt devoir mener sa première instruction au service du Conciliabule, sûrement capitale pour son avenir et que l’on venait d’enregistrer le vol d’une bannière prêtée par le Vatican à l’église d'Immac. Décidément, lui qui pensait pouvoir se reposer un peu, après sa dernière mission périlleuse qui l’avait conduit jusque dans les bas fonds, çà semblait être bien compromis, à moins que certaines de ces affaires ne soient liées…« Le glaive de la justice n’avait décidément pas fourreau »…
Il releva la tête et fixa l’un des articles qui pendait au mur. Il se souvint : Tout avait commencé, il y a un peu plus d’un mois et demi. Le meurtre d’Ada Piret, dans les bas fonds, retrouvés en pièces détachées, n’avait pu être élucidé. Il avait bien évidemment pensé, dans un premier temps, à l’œuvre de l’un de ces démons qui arpentent les rues des bas fonds et qui tuent sauvagement sans la moindre pitié. Cependant, la police avait pu donner un portrait robot grossier de l’assassin et quelque chose l’avait troublé. Il connaissait ce visage et cette description : un homme blond, de grande taille, âgé d'une quarantaine d'années. Ca ne pouvait être que…non. A l’époque, il n’y avait pas cru, il avait à peine osé y penser. Un crime si odieux commis sans la moindre pitié, ce n’était pas possible, sûrement une erreur. Puis des évènements l’avaient contraint à abandonner son enquête, le jeune homme avait été envoyé dans la banlieue sud par son supérieur... Mais il y a quelques semaines, cette affaire l’avait rattrapé, un premier article de journal, un deuxième puis un troisième. Tous décrivaient des meurtres d’innocents perpétrés selon le même schéma, sans le moindre mobile apparent et toujours le même portrait qui revenait inlassablement et qui devenait de plus en plus précis. Ces articles avaient chassé le doute de son esprit : un ange, oui un ange qu’il connaissait qui plus est, avait commit l’irréparable, l’un des plus gros carnages d’innocents qu’Immac avait connu. Il s’était alors mis en chasse, bien résolu à faire son travail et à ce que plus aucun humain périsse de la main de ce déchu. Mais quelqu’un s’était chargé de son cas avant qu’il n’arrive sur les lieux…
Les questions fusèrent dans l’esprit du jeune serviteur de Dominique: Comment un ange pouvait-il se comporter de la sorte ? Aider les humains en détresse, telle devait être notre conduite sur terre Comment pouvait-on bafouer cette règle suprême? Nag Jash provoquait–elle les serviteurs de l’archange de la Justice? Comment pouvait-il en être autrement ? Elle assassine à tout va, sans aucune discrétion, à visage découvert, semblant vouloir prouver à tous qu’elle est l’auteur de ces crimes abominables. Nag Jash, était-elle devenue un renégat ? Tout semblait le présager en tout cas.
Le jeune ange se redressa et serra les poings de rages. Maintenant, il n’avait plus le choix, il fallait réagir tout de suite et stopper l’hémorragie avant que d’autres innocents, voire d’autres anges ne payent le prix de la folie de l’un des leurs. « Dieu condamnera Nag-Jash lui-même, l’épée du jugement sera son châtiment et la poursuivra jusqu’à sa mort et, cette foi-ci, il s’assurera personnellement qu’elle passe le reste dans son existence aux archives célestes » pensa-t-il. Et dire que le meurtre du Père Noël n’avait encore pas été complètement éclairci, qu’il allait bientôt devoir mener sa première instruction au service du Conciliabule, sûrement capitale pour son avenir et que l’on venait d’enregistrer le vol d’une bannière prêtée par le Vatican à l’église d'Immac. Décidément, lui qui pensait pouvoir se reposer un peu, après sa dernière mission périlleuse qui l’avait conduit jusque dans les bas fonds, çà semblait être bien compromis, à moins que certaines de ces affaires ne soient liées…« Le glaive de la justice n’avait décidément pas fourreau »…