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Les petites convocations du Conciliabule.
Les hauts parleurs résonnent de nouveau, une voix amicale s'y exprime, dans une élocution claire et un brin mélodieuse.

"Riffel est convoqué en salle d'interrogatoire numéro 1 pour audition.
Ruben Rystick est convoqué en salle numéro 2 pour audition préliminaire.

Merci de votre coopération."
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Riffel n'est pas contrariant et se présente sans tarder à la salle numéro 1.

Maintenant qu'il y pense, il côtoie de plus en plus ces lieux non ?
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Sincérité débarque en trombe, genre la personne à la bourre et qui doit tout gérer d'un coup en urgence ... elle a pas l'air contente.

Anayl, salle numéro deux !!!

et Ruben Rystick, magne ton cul sinon j'irai te chercher moi même !
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C'est à ce moment là que Riffel quitte justement les lieux, son entretien semble-t-il terminé.

Il croise l'angèle furieuse et la fixe avec des yeux ronds de stupeur... Bref, il imite le Shotengan et a l'air bien surpris.


Quand celle-ci est passée, il reste un instant dans le couloir, comme un con, tentant vainement de retenir un rire... rien de moqueur messieurs dames... juste nerveux. Très nerveux.

Alors cette fois... j'ai vraiment rien compris...
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Se libérant peu a peu de l'emprise de son pouvoir d'invisibilité, Ruben apparait a quelques pas a peine derrière Sincérité, un grand sourire illuminant son visage juvénile. Il entre dans le vif du sujet sans plus de préambule.

Bon jour ma Dame Sincérité.
Il n'est point besoin de perdre ainsi votre calme ma Chère !


Il sort un vélin de sa besace qu'il déroule et compulse en continuant a parler.

N'oubliez point également que j'eus répondu par écrit a votre convocation.

Lui tendant le vélin, qui est en réalité une copie du courrier qu'il lui as adressé quelques temps plus tôt.

Je n'attendais qu'un retour écrit de votre part pour venir aussitôt vous rejoindre.
Comprenez que mes guêtres flânant de part et d'autres au long des chemins, je n'eus point le loisir d'entendre votre douce voix m'intimer a me présenter ci-séant. En réalité, je n'en aurais même rien su si une tierce personne ne m'avais transmis votre quémande !


Il la regarde longuement dans les yeux, semblant y chercher des réponses.
Finalement en écartant largement les bras il ajoute.


Me voici donc ma Dame, ci séant, bien a vous, a votre bon vouloir et a votre disponibilité ... Il se penche un peu vers elle et élargit encore son sourire. Alors ma Dame, que puis-je pour votre service et pour vous être agréable ?
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Elle se retourne face à l'ingénu

Ah, nickel. Effectivement mon cher, j'ai reçu votre missive, mais je pensais pourtant que ma demande de venir avait été comprise. Vous voici donc enfin, donc mettons les points sur les 'i'.

Assouvir en public, à poil, en plein de centre ville et en plein jour, une limitation honteuse qui appelle aux penchants primitifs souvent associés à l'ennemi, est une faute impardonnable. Et non, une décapotable n'est sûrement pas une quelconque protection au regard des passants !

Donc vous serez prié à l'avenir, comme l'a suggéré avec brio Richter, de le faire en privé, de façon discrète, et à défaut de trouver un partenaire consentant, trouvez vous au moins un lieu approprié. Sinon la prochaine fois j'ouvre un dossier et croyez moi, si il sera chargé, ça ne sera sûrement pas en paroles élogieuses ...

J'espère avoir été claire. Si oui, vous avez ma bénédiction.


Elle lui fait un grand sourire qui semble franc, mais en même temps un avertissement pas des plus agréables.
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On ne peut plus claire ma Dame ! Y ajoutant une courbette révérencieuse. On ne peut plus claire !

En vérité je ne suis visible que des gens les plus proches et les plus attentifs ... Ce que je ne savais point lorsque je me suis vu affecté ici, découvrant, tel un enfant le monde, les grandes sensations et les douces joies que procurent l'incarnation !


Son sourire retrouve un peu de sa superbe comme il semble reprendre en assurance.

Il va sans dire que je connais maintenant les et mes limites. Un regard tendre et pétillant se pose sur Sincérité. et je conçois de la même façon que vous ne faites que votre travail !

Un pied glissant devant l'autre il se rapproche un peu d'elle.

Vous parliez d'ailleurs a l'instant de mon défaut a trouver partenaire ... et je papote de mon coté au sujet de votre travail Il baisse d'un ton et se penche vers elle. ... mais que faites vous donc après le travail ? Disons par exemple ci-séant ?
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Elle hausse un sourcil, et sourit de plus belle.

Bien essayé, mais j'ai déjà quelqu'un ... toutefois ça n'empêche pas de papoter, évidemment. Je passe de temps en temps à la salle de pause, n'hésitez pas à m'y aborder à l'occasion.

Elle lui dépose un baiser sur la joue, ce qui fait fort contraste avec tout à l'heure, puis s'en va dans la salle d'interrogatoire, suivant Anayl qui vient de s'y engouffrer.
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Il incline la tête afin de lui assurer qu'il a compris.

Bien que surpris par son baiser, il n'en as pas moins l'air ravi, et reste planté ainsi quelques minutes. Son sempiternel sourire devenant vite un sourire d'idiot, il se secoue un peu les puces et suis le chemin de la sortie en disparaissant peu a peu a la vue de tous.

On l'entend tout de même siffloter un petit air romantique dans le couloir.
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Silver se présente devant la porte, y frappe et attend que Le Premier Juge d'Immac l'accueille.
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