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Coucou, tu veux voir ma b**e ?
#1
Une porte grince doucement en s 'entrouvrant laissant juste la place pour Saï de passer sa … tête bien sûr. Il regarde à gauche puis à droite avec des mouvements rapide tel un voleur de poule.
Une fois sûr que le champs est libre il ouvre rapidement la porte en grand avant de la claquer et de crier.


CHÉRIES JE SUIS REVENU !!!!

Youhouuuuuuu. Où êtes vous ?


Un grand blanc s'en suit. Un très grand blanc.

OH BORDEL VENEZ QUOI ! C'est moi Saï !
OHÉ !!


Un ange passe … Et Saï ressent un grand moment de solitude. Puis un grand sourire apparaît sur son visage alors qu'une idée débile commence à germer dans sa petite tête de piaf. Il commence à avancer dans l'antre à pas de loup avec comme objectif clair de faire une farce pourri aux démons pour quand ils reviendront.
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#2
Quelques heures après, la même porte s’ouvre poussée par une main gantée de noir. L’antre parait bien vide au filou de Valefor que voilà. Qu’à cela ne tienne, le dandy, smoking et nœud pap’, entre dans la place.

Après quelques pas il s'arrête, et semble déçu. Étonnant tout de même qu’il n’y ait pas un car de jeune fille en fleur pour l’attendre et crier son nom… Pas même une petite culotte dans un paquet ! Les habitudes se perdent. Tant pis, il lui faudra repartir à chasse, un peu de sport ne lui fera pas de mal. D'ailleurs sa chemise le boudine un peu.

Boïzerd hausse les épaules et le regard droit, il entreprend de rejoindre ses quartiers… A moins qu’il ne tombe dans je ne sais quel traquenard saugrenu !

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#3
Alors qu'il avance dans les couloirs Saï dépose sur le sol derrière lui des clous par ci par là. A d'autres moments il dessine sur les murs des organes masculins comme le font les gamins au collège ou au lycée sur les cahiers de leurs camarades.
Il récupère ensuite un escabeau et un seau on ne sait où dans un placard de maintenance et prépare une mixture à l'odeur horrible dans le seau. Une fois prête, il va positionner le seau en équilibre au dessus d'une porte pour qu'il tombe et renverse son contenu sur le premier qui tentera de la franchir.

Puis il continue son chemin et va s'amuser à cirer un des parquet menant aux appartements des démons pour le rendre extrêmement glissant.
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#4
Les talonnettes de Lucas claquent sur le sol, son petit séant bien fait ondule dans son pantalon. Il marque un temps d’arrêt devant une porte entrouverte, pose une main dessus et un sourire se dessine sur son visage. Il pousse fermement le bois et s’écarte…

BLINGINDING !


Satisfait,  le démon regarde avec un flegme certain le sceau et son contenu se déverser sur le sol. Boïzerd prend alors une impulsion afin de sauter par-dessus la substance que je ne saurais vous décrire sans déclencher chez le narrateur une remontée gastrique à faire pâlir un troll des marais.

Le voilà qui s’élance, saute, tourbillonne même et atterrit en toute quiétu…
ZWIP !

Sacrebleu !ne parvient-il à dire avant de choir et glisser, tout le couloir durant, sur le cul.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Où donc ce couloir termine-t-il ?
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#5
Saï finit de cirer le sol à l'autre bout du couloir lorsqu'un Lucas arrive en glissant et le percute arretant alors la glissade du deuxième.

Aïeeuh ...

Il regarde ce qui l'a percuté en plissant les yeux pour reconnaître le démon tout en baffouillant.

Je ... je ... je nettoyais le sol. Un connard à trop ciré celui-ci et c'est devenu un vrai casse gueule.


Pas spécialement convaincant comme discours. Surtout qu'en plus il a la bouteille de cire posée pas loin de lui.
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#6
Sideto arrive par une autre porte et en passant devant Lucas le salue maladroitement mais en essayant de l'imiter, il s'arrete vers le chariot de Sai et retire les quelques clous planté dans les pieds et les dépose encore dégoulinant de sang.

Merci pour l'acuponture Sai, content de ton retour.
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#7
Boïzerd se relève cahin-caha, tâtant ses atouts callipyges malmenés lors du cours de bobsleigh improvisé. Il se racle la gorge et lisse col, façon James Bond. Il dévisage Saï, puis Sideto, puis la bouteille de cire.

Un connard dîtes-vous...

Boïzerd serre les dents puis se met à rire.

Ahahahahah ! Mon cher Saï, il semble que reveniez lorsque je reprend moi-même mes fonctions.

Il se tourne vers Sideto.

Bien le bonjour Sir ! Alors dîtes-nous quelles sont les nouvelles ?

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#8
Des nouvelles? j'en ai pas vu mais y a des petits nouveaux... enfin non y a que le Baalite qui ressemble à l'autre russe dans rocky...

Ahhhh des news d'Immac? ben euhhh tu fait tellement d'aller retour que je sais plus quand t'est là ou quand tu y est pas huhu mais sinon le dernier truc qui à marqué l'antre c'est le passage de Filou au grade 2... enfin je veux dire Capitaine X-Fel. Sinon pas grand chose à part des anges qui brûlent le Manoir Granvelle pour faire concurence aux Bélials et les élections municipales en cours...mais aucun démons n'en a rien à fouttre et moi j'ai pas le temps... dommage... surtout que j'ai bien l'impression que les emplumés n'hésitent pas à fourrer leur nez dans ce merdier.

Sideto se rapproche de l'oreille du Valfor

Et en parlant du grade... je voulais te demander si tu pouvait pas...
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#9
Saï lève les yeux vers Sideto.

Oh salut Sideto. Oh mes clous je les avais perdu. C'est gentil de me les ramener.


Il prend les clous les, essuie rapidement et les range dans sa poche. Il arrête ensuite son cirage de sol et se lève.


De retour toi aussi ? Oh cool ça. On va bien rigoler alors. Et pour ce qui a changé je peux te répondre.
Un : c'est aussi mort ici que dans une morgue dans une ville fantôme
Deux : Sans moi ils devaient se faire grâve chier
Trois : euh ... trois ... Je sais pas mais je vais trouver attend laisse moi le temps.


Il réfléchit bien trois secondes complètes.

Trois : maintenant y a des anges qui tendent des perches au beau bar. Un truc de ouf franchement.
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#10
Lucas écoute attentivement ce que lui raconte Sideto et lui sourit pour toute réponse.
Par ailleurs, il n'a pas l'air d'écouter tellement ce que raconte Saï trop habitué qu'il est aux démons de son espèce. On commence à les écouter, et peu après on se met à trouver excellente la blague du paysan, de sa poule et de monsieur renard.


[..] y a des anges qui tendent des perches au beau bar […]

Subitement, Boïzerd se prend d’un intérêt soudain pour les dires de Saï. Son œil, lubrique s’il fallait le signaler, s’allume à la mention des anges de petites vertus.

Vous dîtes Sir ? De quels types d’anges parlez-vous ? De rudes gaillards de Michel je présume ?
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